La clinique fait bloc contre le risque nosocomial
Le bloc opératoire de la Clinique de la Compassion à Langres n'avait pas été rénové depuis 25 ans. Le rafraîchissement s'est accompagné d'un investissement dans des systèmes très sophistiqués d'éclairage, de réduction de poussières et de flux d'air.
Le bloc opératoire de la Clinique de la Compassion - 4 salles - n'avait pas été rénové depuis un quart de siècle. C’est chose faite depuis quelques mois. Le rafraîchissement s’est accompagné d’un investissement dans des systèmes performants d'éclairage et d’élimination des poussières par flux d’air continu. Des améliorations ont aussi été apportées aux deux salles d'accouchement, à la salle de réveil et aux pièces annexes pour le rangement du matériel et les réserves.
Autre innovation d’importance : le circuit des malades via un couloir autonome pour éviter la propagation et la circulation de microbes vers les salles d'opération. L’enjeu étant d’éviter au maximum les infections nosocomiales. La division des locaux et la mise en place d'un circuit très précis pour le mouvement du personnel et des patients répondent à une procédure codifiée.
La salle d’orthopédie, refaite fin 2013 a connu le plus gros investissement : nouveau système de flux luminaire et de flux d’air turbulent d'une valeur de 200 000 €. La pression de l’air doit être maintenue entre 15 et 30 pascals, en permanence. La qualité exige une teneur très basse en particules. Dans la salle d'endoscopie, un système plus fiable de désinfection des instruments d’optique médicale a été installé. La salle d’obstétrique a, elle, été placée à proximité de la salle d’accouchement notamment pour accueillir en urgence les césariennes en cas de souffrance fœtales. Le bloc opératoire emploie huit infirmières spécialisées, trois affectées à la salle de réveil et trois agents pour la stérilisation, la désinfection du matériel.
La facture de la rénovation atteint 650 000 € dont 200 000 € pour l'hôpital dans le cadre du Groupement d'Intérêt Economique (GIE). Ainsi la clinique (85 employés) se hisse à un niveau de qualité peu après la fermeture du service chirurgie de l’hôpital de Oray et sans que ses médecins ne pratiquent des dépassements d’honoraires. D’où un regain d’affluence rue de la Charité…