Stéphanie, infirmière en addictologie à la clinique de saint-omer répond à quelques questions
A l'occasion du Mois Sans Tabac, Stéphanie, infirmière en addictologie répond à quelques questions :
Peux-tu te présenter ?
Je me présente, je m’appelle Stéphanie, je suis infirmière en addictologie à la Clinique de Saint-Omer et plus particulièrement dans l’addiction au tabac.
Pourquoi avoir choisi ce métier, ce poste ?
J’ai choisi cette spécialité, car l’addiction au tabac est un problème de santé publique majeur. En devenant addictologue, je peux aider concrètement des personnes à améliorer leur qualité de vie en les accompagnant dans leur sevrage tabagique. C’est une mission qui a du sens et qui peut être très gratifiante.
Quel parcours faut-il faire pour exercer cette fonction ?
Pour exercer cette fonction, il faut obtenir un diplôme universitaire en addictologie. La formation se déroule sur 8 mois en raison de 2 jours de cours par mois à la faculté de médecine de Lille et d’un stage d’une semaine. Cette formation se clôture par un examen écrit.
Quel est ton rôle ?
Mon rôle est d’aider, d’accompagner des patients ou des salariés qui souhaitent diminuer ou arrêter leur consommation de tabac. Le diplôme Universitaire permet aux infirmières en addictologie de prescrire des substituts nicotiniques utilisés dans le sevrage tabagique.
Que préfères-tu dans cette fonction ?
Ce que je préfère dans cette fonction est l’instauration d’une relation de confiance avec les personnes, de les écouter, de les soutenir dans leur parcours de sevrage, de leur apporter une aide qui peut améliorer leur qualité de vie, leur santé. C’est une satisfaction personnelle de pouvoir contribuer à améliorer la vie de quelqu’un.
Quel est l’avenir pour ce métier ?
Ce métier est en plein essor. On se rend compte à ce jour que l’addiction est devenue une préoccupation sanitaire majeure dans notre société.
Le contexte socio-économique influence fortement les addictions. Les nouvelles technologies et l’apparition de nouvelles substances sont des facteurs de risques.
On a besoin de plus en plus de personnes qualifiés pour combattre ce fléau.