En dehors des séances de dialyse et des médicaments, les patients dialysés se voient imposés une adaptation de leur alimentation.

• Le premier pilier de cette alimentation est le maintien d’un bon état nutritionnel, pour limiter les risques de dénutrition, notamment chez les patients âgés qui souffrent régulièrement de plusieurs pathologies.
• Limiter les risques de complications est le second pilier de cette alimentation. Cela rassemble la surveillance des apports en potassium, sodium et phosphore notamment, mais également des boissons qui s’accumulent entre les séances de dialyse. Il est aussi important de contrôler l’équilibre glycémique des patients diabétiques.

Soit une alimentation équilibrée, suffisamment riche en protéines, en calcium et contrôlée en potassium, sel et phosphore.

Votre diététicien et l’équipe du CA3D sont à votre écoute pour favoriser la mise en place des modalités de votre alimentation.

Après une greffe rénale, il est important d’avoir une alimentation équilibrée ainsi qu’une activité physique adaptée.

Mais qu’est-ce qu’une alimentation équilibrée ?

Apporter au corps ce dont il a besoin et satisfaire les apports en protéines, glucides et lipides, mais également en vitamines et minéraux.

En pratique, sur la journée :

• Une seule fois par jour de la viande, du poisson ou 2 œufs.
• Des légumes crus et cuits.
• Des féculents/ du pain, en privilégiant les céréales complètes.
• 2 produits laitiers.
• 2 à 3 fruits.
• Peu ou pas de sel d’ajout
• Une hydratation suffisante.

Veillez à limiter la consommation de plats préparés, des charcuteries et des autres produits industriels, riches en sel, en graisses saturés et en additifs.

Notez qu’il faut éliminer le pamplemousse et le millepertuis. Ils ont une interaction avec les traitements immunosuppresseurs.

Cette alimentation fait partie de la néphroprotection, la protection de la filtration rénale.

Elle repose sur 4 piliers :

• Une baisse des apports en protéines (viandes, poissons, œufs, produits laitiers, légumes secs…) entre 0.6 et 0.8g de protéines par kilo de poids par jour, jusqu’à 0.4g/kg/J.
• Des apports en sel modérés entre 4 à 6g par jour.
• Des apports plus importants en fruits et légumes.
• Une hydratation suffisante.

Ces adaptations dépendent de votre âge, de votre niveau de fonction rénale et de votre motivation.

Lors du premier entretien avec votre diététicien-nutritionniste, après avoir fait l’état des lieux de votre alimentation, le diététicien vous proposera différentes alternatives pour adapter vos repas du quotidien.

Au cours du suivi, il vous proposera la poursuite de cette baisse protéique et d’autres adaptations pour se calquer, le mieux possible, sur vos habitudes et en cohérence avec votre adhésion.