Cancer de l'anus

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Le cancer de l'anus est un cancer qui n'est pas fréquent. Il concerne essentiellement les personnes âgées de plus de 60 ans. Sa cause est majoritairement en lien avec le papillomavirus. La vaccination pourrait constituer une prévention généralisée contre cette forme de cancer (et d'autres) à l'attention des jeunes générations.

Le cancer de l'anus est une pathologie qui n'est pas fréquente. On parle aussi de cancer du canal anal. Ce cancer peut se révéler grave surtout s'il est diagnostiqué dans une forme avancée. Il s'agit d'une multiplication de cellules provoquant une excroissance dans cette partie de l'organisme.

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Les symptômes peuvent ne pas être spécifiques et être confondus avec d'autres problématiques comme les hémorroïdes, par exemple. Avec des saignements, des douleurs et des démangeaisons. Ces symptômes, qui concernent une zone très intime du corps, ce qui peut parfois pousser à les négliger, à se sentir gêné de les évoquer, ne doivent être pris à la légère. Même s'il ne s'agissait que d'hémorroïdes, il est important de consulter pour obtenir les conseils et soins appropriés.

⚠️ Attention : Si vous avez le moindre doute, il est important de consulter !

>>>Si vous avez des symptômes, vous pouvez consulter votre médecin traitant. Les médecins spécialistes du cancer de l'anus sont les oncologues médicaux, mais aussi les gastro-entérologues et proctologues.

Oncologue médical

L'oncologie médicale (cancérologie) concerne le diagnostic, le traitement et la prise en charge des cancers. 

Le rôle de l’oncologue médical est de chercher la ou les cause(s) du cancer, d’en identifier le type. Il collabore en équipe avec un anatomopathologiste. Une fois le cancer diagnostiqué et identifié, il propose une stratégie thérapeutique. 

Gastro entérologue et/ou proctologue

L’hépato-gastro-entérologie concerne les organes qui interviennent dans la digestion.

Le gastro-entérologues dépiste, diagnostique et traite des maladies du système digestif. Le proctologue est un spécialiste en gastro-entérologie et/ou en chirurgie digestive. Il traite particulièrement des maladies qui touchent l'anus et le rectum.

On estime aujourd'hui que le cancer de l'anus est provoqué, à plus de 90%, par le papillomavirus humain (infection HPV). Il est donc la résultante d'une infection ou maladie sexuellement transmissible (IST MST). Le tabac constitue un autre facteur de risque. De même qu'une co-infection par le virus VIH (personnes immunodéprimées) et la présence de condylomes au niveau anal. Les rapports anaux-génitaux non protégés sont en lien avec un risque accru de développer un cancer de l'anus.

Les premiers signes du cancer de l'anus peut être confondu avec des symptômes en lien avec des hémorroïdes. Il peut s'agir de :

• douleurs au moment des selles ou persistantes
• démangeaisons,
• présence de mucus (liquide visqueux et clair),
• changement dans la consistance des selles,
• sensation que le rectum est plein,
• besoin fréquent d'aller aux toilettes,
• présence de sang,
• diarrhées et/ou constipation,
• formation d'une masse au niveau de l'anus,
• présence de ganglions gonflés au niveau de l'anus ou de l'aine,
• nausée,
• fatigue et état général altéré.

Passé ce stade, le cancer de l'anus peut, s'il n'est pas soigné, évoluer. La tumeur peut grossir jusqu'à mesurer plus de 5 cm. Dans les stades avancés, le cancer risque de se propager aux ganglions lymphatiques voisins (présence de ganglions au niveau de l'aine) puis aux organes autour comme la vessie, l'urètre, le vagin... Des métastases peuvent, par la suite, coloniser le foie, les poumons, les os...

Même si leurs symptômes peuvent être confondus au début, les hémorroïdes et le cancer de l'anus sont deux pathologies différentes.

1. Les hémorroïdes résultent de problèmes d'ordre veineux. Les veines sont gonflées et dilatées par une inflammation. Il s'agit d'une pathologie généralement bénigne mais gênante.
2. Le cancer de l'anus consiste en la multiplication anormale de cellules provoquant la formation d'un amas de cellules qui peut provoquer des dysfonctionnements et se répandre dans l'organisme. Les symptômes peuvent être confondus au départ. En cas de symptômes, il est important de demander l'avis d'un médecin.

Pour confirmer la présence d'un cancer au niveau de l'anus, le médecin commencera par pratiquer un toucher rectal. Parfois une tumeur se situe à l'extérieur de l'anus. Il peut réaliser une anuscopie. Il devra réaliser une biopsie pour vérifier si des cellules cancéreuses sont présentes. Si c'est le cas, il réalisera une série d'exploration pour déterminer le stade où se trouve la ou le patient.

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Aujourd'hui, les médecins utilisent, comme traitement, une association de chimiothérapie et de radiothérapie pour traiter un cancer de l'anus. Ils évitent autant que possible de recourir à la chirurgie qui risque d'endommager ou de retirer le sphincter anal. Une colostomie (anus artificiel) est dans ce cas pratiquée.

La généralisation de la vaccination contre le papillomavirus au profit des jeunes filles et des jeunes garçons vise à réduire la dissémination de ce virus responsable des cancers du col de l'utérus, de la vulve, du vagin de cancer ORL (gorge et bouche), du pénis et de l'anus.

Le cancer de l'anus concerne plutôt les personnes âgées de plus de 60 ans. Il semble plus fréquent chez les femmes que chez les hommes. Il peut toucher également les hommes ayant des rapports de pénétration non protégés avec d'autres hommes. 

Le cancer du canal anal n'est pas un cancer très fréquent. L'incidence de ce cancer représente un faible pourcentage des tumeurs malignes qui atteignent le côlon et le rectum. D'après des données récentes américaines,  le taux de nouveaux cas de cancer de l'anus est de 1,9 pour 100 000 hommes et femmes par an, avec un taux de décès de 0,4 pour 100 000.