Prévention et dépistage

Juin vert : mois consacré à la prévention du cancer du col de l’utérus

 

A l’instar d’octobre rose pour le cancer du sein, Juin vert est le mois consacré à l’information, la mobilisation et la prévention contre le cancer du col de l’utérus.

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Pourquoi se faire dépister ?

Chaque année en France, le cancer du col de l'utérus touche 3 000 femmes et cause 1 100 décès. Or, ce cancer peut être dépisté très tôt grâce à la réalisation d'un test de dépistage tous les trois ans entre 25 et 65 ans. Ce test permet aussi de détecter des lésions précancéreuses et de les traiter avant qu'elles ne se transforment en cancer. On estime que 90 % des cancers du col de l’utérus pourraient être évités avec un test de dépistage réalisé tous les 3 ans.

Le cancer du col de l’utérus est provoqué par un virus très courant appelé papillomavirus humain (HPV). Ce virus présent sur les tissus et les muqueuses se transmet le plus souvent lors de rapports sexuels, avec ou sans pénétration. Le préservatif ne permet pas de s’en protéger complètement. En général, le corps parvient à éliminer l'infection due aux HPV. Toutefois, dans certains cas, cette infection persiste au niveau du col du l’utérus. Elle provoque alors des lésions qui, si elles ne sont pas traitées, peuvent évoluer vers un cancer 10 à 15 ans après leur apparition. 

Détecter des cellules anormales du col de l’utérus 

La plupart du temps, ces lésions ne se manifestent par aucun symptôme. Quand des signes apparaissent, le cancer est souvent diagnostiqué à un stade avancé et donc plus difficile à guérir, d’où l’importance d’effectuer un dépistage régulier. Cet acte est recommandé tous les 3 ans aux femmes de 25 à 65 ans, après deux premiers tests de dépistage normaux réalisés à un an d’intervalle.

Le test de dépistage repose sur l’analyse de cellules prélevées au niveau du col de l’utérus. Il permet de détecter au plus tôt des cellules anormales du col de l’utérus. La présence de cellules anormales ne signifie pas qu’il s’agit d’un cancer. Il est nécessaire d’effectuer des examens complémentaires pour préciser la nature de ces anomalies : 

  • Si des lésions précancéreuses sont détectées, on peut les surveiller (certaines lésions pouvant régresser spontanément) ou les soigner et prévenir ainsi l’apparition d’un cancer.
  • Si les examens complémentaires mettent en évidence un cancer, on peut le traiter à un stade généralement plus précoce et avec des soins plus légers qui permettront de préserver davantage la fertilité.

Chaque année, 35 000 lésions précancéreuses ou cancéreuses sont ainsi détectées.

Comme tout acte de dépistage, le dépistage du cancer du col de l’utérus peut générer des effets indésirables, notamment un risque de surdiagnostic et de surtraitement de lésions du col de l’utérus qui auraient régressé spontanément. La découverte et le traitement de ces anomalies induit des interventions inutiles avec, pour les femmes les plus jeunes, un retentissement possible sur le déroulement des grossesses à venir.

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