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La Clinique Esquirol Saint Hilaire présente son robot chirurgical DA VINCI X

Une révolution chirurgicale s'installe à la Clinique Esquirol Saint Hilaire : la chirurgie robot-assistée

C’est inédit dans le département du Lot et Garonne ! La Clinique Esquirol Saint Hilaire à Agen vient de se doter d’un robot chirurgical dernière génération, le Da Vinci X.  

Baptisé Da Vinci, en hommage au célèbre inventeur, cette technologie de pointe était attendue avec impatience par les équipes médicales de la Clinique Esquirol Saint Hilaire. Grâce à ce nouveau dispositif, le chirurgien bénéficie d’une vision améliorée et a ainsi un geste chirurgical plus précis. La chirurgie robot-assistée permet un prolongement de la main et des yeux du praticien.

Ce robot chirurgical dernière génération est utilisé par 6 chirurgiens de 3 spécialités de l’établissement pour de nombreux types d’interventions urologiques, digestives et thoraciques, notamment dans le traitement des cancers. Les premières interventions assistées de ce robot ont eu lieu la semaine dernière.

Cet investissement de 1,4 million d’euros a nécessité également l’acquisition d’un stérilisateur basse température afin de pouvoir traiter les optiques du robot Da Vinci X qui sont des dispositifs médicaux réutilisables thermosensibles.

  • Le robot Da Vinci X : comment ça marche ?
    Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas le « robot » qui opère. Assis derrière la console de commande (installée à côté du patient) le médecin contrôle à distance le robot à l’aide de 4 bras articulés et d’une caméra binoculaire, haute définition. Il utilise une manette, dont les mouvements sont reproduits par le robot, en filtrant les gestes parasites (tremblements par exemple).
    Avec leurs 7 degrés d’articulation, les bras manipulateurs du robot peuvent amplifier ou réduire l’amplitude du mouvement de rotation, afin d’obtenir une précision impossible pour un humain. De plus, l’usage de la caméra permet une vision en trois dimensions et un zoom (X15) sur les zones à opérer. Elle offre ainsi au chirurgien une vue en immersion du champ opératoire, surclassant l’œil humain et la capacité naturelle du médecin. Comme si l’on se trouvait à l’intérieur du patient !
    Les bénéfices pour le patient sont ceux de la chirurgie mini-invasive : les cicatrices sont minimes et la cicatrisation est plus rapide. La durée d’hospitalisation est plus courte, les douleurs post-opératoires sont moins importantes et le risque d’infection est considérablement réduit. Une optimisation de la qualité des soins pour le patient.

Pour Lionel Combes, directeur de la Clinique Esquirol Saint Hilaire et Calabet : « Cette avancée technologique permet d’étoffer notre plateau technique avec deux objectifs majeurs : d’une part offrir des soins de pointe aux patients de notre territoire et ainsi réduire les inégalités géographiques, et plus particulièrement sur la filière cancérologique ; et d’autre part pour améliorer notre attractivité médicale et ainsi faciliter les recrutements médicaux de demain.»