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Face à la pandémie de coronavirus, établissements de santé publics et privés travaillent en étroite collaboration. La clinique Chaumont-le-Bois a totalement réorganisé ses équipes. Elle gère la crise avec professionnalisme et une certaine sérénité.

Professionnalisme et sérénité sont les deux éléments marquants qui émanent de la clinique Chaumont-le-Bois. Le temps y est suspendu loin du tumulte extérieur et médiatique lié à la pandémie de coronavirus. Et pourtant, plus que jamais, les professionnels de santé sont au front, en première ligne.

Julien Coulon, son directeur et également directeur du groupement de coopération sanitaire qui réunit les cinq établissements de santé du sud Haute-Marne, explique avoir pu bénéficier des premières remontées issues des autres établissements du groupe Elsan, de Paris ou de Metz. Il le confie : « ce retour d’expérience a énormément aidé ».

Dès les recommandations gouvernementales liées à la crise sanitaire, la clinique a déprogrammé les opérations chirurgicales en se concentrant, uniquement, sur l’urgence vitale. Les médecins ont annulé leurs consultations pour ne garder, là encore, que les consultations d’urgence, les dialyses et les chimiothérapies.

Aujourd’hui encore, la mobilisation du personnel soignant a été total  afin de lutter contre la pandémie. Et d’un point de vue pratique, l’accès à la structure est très réglementé avec un contrôle systématique de la température des entrants et l’annulation des visites à l’exception de celles liées à des soins palliatifs. Le tout se passe en étroite collaboration avec le centre hospitalier pour être, comme le dit Julien Coulon, « préparé à accueillir les patients Covid ». Hier soir, il dressait un état des lieux très précis qui peut évoluer chaque heure : « sur huit lits en réanimation à Chaumont, sept sont occupés par des malades déclarés positifs. Sur les six lits à Langres, à la Compassion, trois sont occupés ». Il rappelle aussi que, depuis le début de l’épidémie, la maladie a fait deux morts dans ces établissements, l’un à Chaumont et l’autre à Langres.

Prêts à répondre L’homme qui dirige le groupement se veut rassurant : « pour l’heure, les établissements ne sont pas débordés et si le nombre de cas devait augmenter, nous sommes prêts à répondre ». Il précise, en plus, que  les transferts sont possibles, si cela s’avère nécessaire, vers le centre hospitalier universitaire de Dijon. Quant aux moyens attribués au personnel pour exercer leur métier, ils sont jugés suffisants pour répondre au protocole sanitaire. Julien Coulon explique que l’Agence régionale de santé effectue des dotations à l’hôpital qui, lui-même, évalue les besoins quotidiennement. Tout fonctionne grâce à des bons de retrait et le directeur ne note pas « de soucis particuliers même en matière de médicaments au bloc ».

D’ailleurs, il en profite pour remercier l’ensemble des donateurs en gants, masques, lunettes de protection et même pizzas ou autres madeleines. Quoi qu’il en soit, l’organisation de la clinique avait été revue dès le début de la crise sanitaire. Il a été demandé aux personnes fragiles de rester chez elles et au personnel administratif d’effectuer du télétravail. Julien Coulon en profite pour remercier l’ensemble des équipes mobilisées qui répondent aux besoins. Pour lui, « elles ont su et savent fair  preuve d’une capacité d’adaptation remarquable ». Il pense à l’organisation et aux prises en charge qui évoluent de jour en jour en fonction de la crise sanitaire. Il conclut : « il y aura un avant et un après Covid-19. Il faudra en tirer tous les enseignements en matière de santé et au niveau national ».

(c)Le journal de la Haute-Marne - Frédéric Thévenin - f.thevenin@jhm.fr

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