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Rencontre avec Maud DA SILVA, diététicienne au sein de la clinique de l’Archette depuis 2021. Son rôle ? Accompagner les patients qui séjournent à la clinique dans leur alimentation en fonction de leur pathologie.

Sa mission principale étant de proposer des bilans diététiques aux patients en prenant en compte leurs habitudes alimentaires, leurs antécédents médicaux, leur historique de poids, leur appétit, leur rythme de prise des repas, leurs allergies ou encore leurs pathologies. A l’issue de ce bilan, Mme DA SILVA va leur proposer des conseils nutritionnels, accompagnés de documents, qu’ils pourront mettre en place après leur chirurgie.

Les conseils nutritionnels vont bien évidemment dépendre de la chirurgie que va avoir le patient. En effet, une personne ayant des problèmes rénaux n’aura pas les mêmes besoins qu’une personne qui aurait des problèmes digestifs. Pour les patients qui sont suivis au centre d’hémodialyse de l’Archette, il va falloir diminuer les aliments qui pourraient nuire aux reins. Par exemple, on va chercher à diminuer l’apport de potassium et pour cela, on va notamment bien laver, éplucher l’ensemble des végétaux et les faire tremper dans l’eau. Pour les personnes ayant une chirurgie digestive, il faudra surtout limiter les aliments pouvant entraîner des douleurs liées à la digestion et perturber le transit. « Au sein de la clinique, nous avons parfois des patients venant pour des amputations où évidement le moral est fluctuant et cela peut avoir des répercussions sur l’appétit. Dans ce cas, on va essayer de stimuler leur celui-ci en adaptant les repas à ses goûts, en fractionnant les repas, en utilisant des compléments alimentaires » explique la spécialiste. La clinique proposant plusieurs parcours pluridisciplinaires via des hôpitaux de jour, la diététicienne est comprise dans ces parcours de soin. Elle a un entretien de 45 minutes avec chaque patient afin de leur donner les meilleures clés possibles pour les accompagner à vivre avec leur pathologie.

La diététicienne est également là pour réaliser des dépistages à la dénutrition. Après un diagnostic diététique, elle va proposer aux patients des conseils pour qu’ils adoptent une alimentation HPHC (hyperprotéique et hypercalorique), avec une mise en place de compléments alimentaires préconisée. Ce diagnostic et ces conseils sont validés auprès du médecin.

« Ce qui est frustrant pour moi c’est que, hormis pour les patients suivis en dialyse, je ne vois les vois que lors de leur séjour hospitalier. Je n’ai donc pas de visibilité sur l’évolution alimentaire lors de leur retour à domicile. Ils repartent cependant avec un maximum d’outils nutritionnels (explications et documents) pour qu’ils puissent reprendre une alimentation aussi normale que possible », confie Mme DA SILVA.

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