Définition: Commotion cérébrale
Une commotion cérébrale peut se produire suite à un impact provoquant un déplacement du cerveau à l'intérieur du crâne. Les lésions cérébrales peuvent être causées par un impact direct par un coup au niveau de la tête, du visage ou du cou ou de manière indirecte par un coup sur une autre partie du corps (accident de voiture). Commotion cérébrale et traumatisme crânien léger sont synonymes. Lors d'une commotion cérébrale, il peut se produire des déchirures au niveau des fibres reliant les différentes parties du cerveau, un déséquilibre chimique et métabolique.
Comment reconnaître un traumatisme crânien ? Quels sont les signes ou symptômes ?
Les symptômes vont dépendre de l'individu (enfant ou adulte, état de santé, antécédents de commotions, prédispositions génétiques) et de l'intensité du choc. Parfois, les symptômes ne surviennent que plusieurs jours après le choc. Ils ne durent généralement pas plus de 2 semaines pour 2/3 des patients. Les signes les plus fréquents sont : des maux de tête, des bourdonnements d'oreilles, des étourdissements, des troubles de la concentration, une confusion et désorientation, une vision floue, une sensibilité à la lumière et/ou au bruit, une fatigue, des nausées, une amnésie.
Il faut être attentif à l’apparition des symptômes caractéristiques de la commotion cérébrale. Ceux-ci peuvent survenir immédiatement ou quelques jours plus tard. Si vous ressentez des symptômes, n'hésitez pas à consulter un professionnel de santé.
Comment le diagnostic du syndrome est-il réalisé ?
Le diagnostic repose sur l'examen clinique et sur le récit du patient. Des examens complémentaires peuvent être prescrits (scanner, électroencéphalogramme, imagerie par résonance magnétique).
Comment soigner une commotion cérébrale ? Quel est le traitement ?
Dans les jours qui suivent une commotion cérébrale, le cerveau a besoin de retrouver son équilibre. Pour cela, il lui faut beaucoup d'oxygène et de glucose. Le repos complet pendant au moins 2 jours est recommandé. Durant cette période, il faut éviter les écrans, les boissons alcoolisées et toute activité stimulante. Si une personne subit une seconde commotion (sportifs) alors que le cerveau ne s'est pas remis de la première, les dégâts seront plus importants.
Quelles sont les complications ou conséquences possibles ?
Une seule commotion cérébrale peut altérer les fonctions cérébrales de manière définitive. Cela dépend de l'intensité du choc. Les conséquences seront moindres si la commotion a été identifiée et que le patient a été placé au repos pendant quelques jours. L'activité physique doit reprendre progressivement.
Par ailleurs, il existe un effet cumulatif lors de commotions cérébrales répétées (sport de contact). Les personnes présentant des symptômes chroniques ont souvent subi des chocs répétés sur une courte période de temps. Les symptômes rapportés sont des troubles de la mémoire, de l'attention, de la fatigue, des maux de tête, des signes dépressifs et des troubles du sommeil.