1. Les poches supérieures
Elles sont dues à un excès de peau, de muscle ou de graisse en proportion variable d’un patient à l’autre. Une analyse pré opératoire rigoureuse permet un traitement sur mesure pour un résultat satisfaisant. Petit à petit, la partie maquillable de la paupière est recouverte par la poche. Dans certains cas elle peut même toucher les cils ou les recouvrir partiellement. Le champ de vision supérieur du patient pourra alors être amputé partiellement entrainant une gêne fonctionnelle associée à la gêne esthétique.
2. Les poches inférieures
Elles comportent les mêmes composants possibles que les poches supérieures. C’est-à-dire de la peau, du muscle et de la graisse. C’est la proportion de ces trois composants qui détermine la technique opératoire. Si l’excès de peau et de muscle prédomine, la technique opératoire devra concerner la peau. Dans ce cas on constate le plus souvent des plis des paupières inférieures plus ou moins épais en fonction de leur composition. Ces plis peuvent exister au repos ou lors de l’expression en particulier le sourire et le rire.
Parfois c’est l’excès de graisse qui prédomine (situation fréquente chez les jeunes). Il se traduit alors par un bombement ou un empattement des paupières inférieures sans plis ou avec peu de plis de la peau. Si l’excès de graisse prédomine, le traitement chirurgical pourra épargner la peau et le muscle et le traitement sera effectué par l’arrière de la paupière inférieure. Il n’y a donc pas de cicatrice cutanée dans ce cas.
La gêne du patient n’est pas toujours proportionnelle à l’importance des poches et certains patients sont très gênés par des poches modérées mais bien présentes. Il faut donc dans l’indication opératoire, tenir compte de facteurs techniques mais également psychologiques. Les patients présentant des poches moins marquées ne sont pas moins satisfaits de leur résultat opératoire quand l’indication opératoire est bonne.
3. Les anomalies de qualité de la peau
Elles peuvent être associées aux poches ou représenter la gêne principale exprimée par le patient. Elles ne correspondent pas un excès tissulaire mais à des anomalies de la texture de la peau. Elles doivent être identifiées et relèvent, quand cela est possible, d’un traitement spécifique associé.
4. Les rides
Elles sont fréquemment associées aux poches. En fonction de leur nature et de leur localisation, elles sont traitées simultanément ou dans un second temps en utilisant différentes techniques dont la chirurgie, les traitements de surface, la toxine botulique ou les produits de comblement.
5. Les cernes
Des cernes peuvent être associés aux poches et relèvent d’une prise en charge spécifique.
L’entretien pré-opératoire
Un entretien avec un chirurgien spécialisé est indispensable à exprimer la gêne ressentie par le patient et déterminer les possibilités de traitement. Il comprend un examen médical et des échanges permettant de mieux cerner la demande du patient et d’expliquer les avantages et les limites des différentes techniques possibles.
Le chirurgien pourra analyser les raisons techniques de la gêne esthétique et proposer un plan de traitement bien adapté à chaque patient.
Si une intervention est programmée après réflexion :
- Un bilan pré opératoire est systématiquement demandé,
- Un examen pré anesthésique planifié
- Une information spécifique délivrée par écrit et
- Un devis détaillé remis au patient
La chirurgie des paupières constitue un des principaux moyens de traitement esthétique du regard.
Se faire opérer du regard à l’Institut Ophtalmique de Somain c’est être pris en charge par une équipe très expérimentée de longue date.
L’intervention est réalisée par un chirurgien ophtalmologiste spécialisé en chirurgie des paupières dont la chirurgie esthétique des paupières fait partie. Plus de 500 paupières sont opérées chaque année à l’Institut Ophtalmique de Somain. L’intervention est réalisée sous anesthésie locale potentialisée permettant un confort maximal et évitant ainsi les inconvénients de l’anesthésie générale. Enfin la procédure est pratiquée en ambulatoire, le patient pouvant rentrer chez lui le même jour accompagné.
Quand faut il se faire opérer ?
L’intervention est indiquée si après réflexion et information pertinente, il existe une demande forte de la part du patient, une adéquation entre la gêne du patient et l’examen clinique et des possibilités techniques éprouvées.
La recherche de contre-indications est systématique et le rapport bénéfice/risque pesé et exposé à chaque patient en fonction des résultats de son examen.
La forte motivation du patient est un préalable indispensable à la satisfaction post opératoire.