La chirurgie endocrinienne à la clinique Belledonne
La chirurgie endocrinienne est une spécialité qui traite les pathologies des glandes endocrines, notamment les 5 glandes suivantes : la glande thyroïde, les glandes parathyroïdes, les glandes surrénales, le pancréas, l’hypophyse. Spécialité reconnue au sein de l'établissement, ils sont 3 chirurgiens thoracique, vasculaire et endocrinien à prendre en charge les patients sur ces pathologies.
L'équipe de chirurgiens
La prise en charge à la Clinique Belledonne
La chirurgie endocrinienne est une spécialité qui traite pathologies des glandes endocrines, notamment les 5 glandes suivantes .
200 à 250 opérations des glandes endocrines du cou sont réalisées chaque année à la clinique Belledonne. Les chirurgiens y bénéficient de techniques visant à minimiser les rares complications de cette chirurgie (Lunettes-loupes à grossissement x 3 ; monitorage per-opératoire des nerfs du larynx). La minimisation du risque de modification vocale est assurée par l’identification et le contrôle
per-opératoire systématique du fonctionnement de l’ensemble des nerfs laryngés (inférieurs communément appelé récurrents responsables du fonctionnement du larynx et notamment de la mobilité des cordes vocales (voix). et supérieurs responsables de la tension des cordes vocales et donc de la projection de la voix (cri, chant…).
Trois chirurgiens associés interviennent en chirurgie thoracique à la Clinique Belledonne, tous les trois accrédités par l’Haute Autorité de Santé en Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire et titulaires de l’examen du Collège la Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire de Langue Française et Membres de la Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire de Langue Française.
La glande thyroïde
La glande thyroïde : glande symétrique située à la base du cou en avant de la trachée, elle sécrète des hormones qui régulent le fonctionnement d’un grand nombre de cellules de l’organisme.
Elle peut être atteinte par une hypertrophie globale (« goitre » dans le langage courant),, une anomalie du fonctionnement dans le cadre d’une maladie inflammatoire auto-immune (maladie de Basedow, thyroïdite de Hashimoto), ou l’apparition de nodules (potentiellement malins dans le cadre d’un cancer de la thyroïde, bénins le plus souvent, parfois responsables d’une sécrétion excessive d’hormones thyroïdiennes).
En fonction de la maladie, votre endocrinologue et votre chirurgien choisiront le type d’intervention et son extension: ablation d’une partie (lobectomie) ou de toute la glande (thyroïdectomie totale), parfois complétée par un curage ganglionnaire (ablation des ganglions cervicaux situés autour de la thyroïde et pouvant servir de premier relais d’un cancer vers le reste de l’organisme)..
Il s’agit d’une chirurgie peu agressive, nécessitant une courte incision à la base du cou, et dont la durée totale d’hospitalisation varie de 2 à 5 jours en moyenne en fonction de l’étendue du geste.
Les glandes parathyroïdes
Au nombre de 4, elles sont situées de part et d’autre de la glande thyroïde, normalement de la taille d’une lentille. Elles régulent le taux de calcium dans le sang par la sécrétion de parathormone (PTH). L’excès de sécrétion de la PTH provoque une maladie appelée hyperparathyroïdie.
L’hyperparathyroïdie primaire est la forme la plus fréquente, et se traduit par une hypercalcémie (Calcium trop élevé dans le sang) avec pour conséquences à long terme une augmentation des risques de maladie cardiaque, rénale (coliques néphrétiques à répétition, infections urinaires, insuffisance rénale), ostéo-articulaire (ostéoporose, calcifications, chondrocalcinose)
L’origine est le plus souvent due au dérèglement d’une seule glande (adénome, 80-90% des cas), plus rarement d’un dérèglement des 4 glandes (hyperplasie, 10-20%).. Elle est traitée par l’ablation de la ou des glandes malades (parathyroïdectomie, unique les cas d’un adénome, subtotale dans les cas d’hyperplasies, avec pour but de laisser le volume d’une glande normale). Les formes secondaires d’hyperparathyroïdie sont la conséquence dans la majorité des cas d’une insuffisance rénale dialysée, et se présentent sous la forme d’une augmentation de volume des 4 glandes, nécessitant soit leur ablation complète avant d’en réimplanter une partie au niveau du cou (parathyroïdectomie totale avec auto-transplantation), soit l’ablation complète de 3 glandes et d’une partie de la 4ème pour n’en garder que le volume d’une glande normale.
Il s’agit d’une chirurgie peu agressive, nécessitant 2 courtes incisions de part et d’autre de la base du cou. La durée totale d’hospitalisation varie de 1 à 5 jours en moyenne.
Les glandes surrénales
Elles sont au nombre de deux, situées profondément dans l’abdomen, en dedans des pôles supérieurs des reins. Elles secrètent de nombreuses hormones aux rôles très différents d’où une grande variabilité de présentation des maladies qui les touchent, le plus souvent bénignes :
- Hypertension artérielle très sévère d’apparition rapide si l’hormone secrétée est de l’Adrénaline ou une hormone apparentée (Phéochromocytome, le plus souvent bénin),
- Hypertension artérielle moins sévère et d’apparition plus insidieuse si l’hormone secrétée est de l’Aldostérone (Adénome de Conn ou hyperplasie bilatérale, toujours bénin),
- Obésité avec signes d’imprégnation cortisonique si l’hormone secrétée est du Cortisol (Adénome cortisolique le plus souvent bénin),
Le plus souvent, l’augmentation de taille de la glande surrénale a été détectée par un examen demandé pour une tout autre raison (scanner, IRM, échographie), on parle alors d’incidentalome. Si aucune sécrétion n’est retrouvée, ce sont les caractères morphologiques (taille, aspect) de la glande au scanner qui peuvent en faire proposer l’ablation devant la crainte de laisser se développer un cancer de la surrénale (Corticosurrénalome).
L’ablation d’une glande surrénale est en général réalisée par cœlioscopie (3 ou 4 orifices de 1cm environ sous le relief des côtes). Une laparotomie classique (ouverture de l’abdomen rejoignant les orifices précédents) peut être rendue nécessaire par un problème technique en cœlioscopie ou être systématique en cas de suspicion de malignité d’une volumineuse tumeur. La durée totale d’hospitalisation est bien entendu fonction de la chirurgie, 3 à 5 jours en général après cœlioscopie.
Le pancréas
Traité essentiellement par des chirurgiens spécialisés en chirurgie digestive.
L’hypophyse
Traitée par des neurochirurgiens.
Le chirurgien vous délivrera toutes les informations complémentaires à ce rapide exposé lors de la ou des consultations préopératoires.
Palmarès Le Point 2021
Standard : 04 38 38 02 02
Ouverture de l'établissement
En semaine : 24h/24