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Le cancer de l’ovaire est relativement peu fréquent en France, mais il est une des pathologies cancéreuses les plus létales. le cancer de l'ovaire fait partie des cancers dits  gynécologiques (de l’appareil reproducteur féminin).

Il s’agit d’une tumeur maligne qui se développe principalement à partir des cellules épithéliales de l'ovaire, à savoir celles qui tapissent les muqueuses de cet organe.

Lorsqu’un cancer de l’ovaire est diagnostiqué, l’arsenal thérapeutique traditionnel de la lutte contre le cancer est mobilisé : radiothérapie, chimiothérapie et chirurgie oncologique sont de rigueur. L’hormonothérapie et les traitements ciblés peuvent parfois s’ajouter à cette prise en charge classique.

Approche thérapeutique du cancer de l’ovaire

Le protocole de traitement adapté au cancer de l’ovaire varie en fonction des caractéristiques de chaque tumeur et du profil de chaque patiente. En effet, a l'Institut Privé de Radiothérapie de Metz on considère aujourd’hui volontiers que chaque cancer est unique, et que chaque prise en charge doit être personnalisée pour s’avérer efficace.

cancer ovaire thérapieHabituellement, on a toutefois recours aux mêmes armes thérapeutiques lorsqu’elles sont envisageables, ce qui dépend tant du cancer en lui-même que de l’état de santé général de la patiente. La chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie font figure de référence.

La chirurgie est le traitement principal de la plupart des cancers, et le cancer de l’ovaire ne fait pas exception à la règle. Elle vise à ôter la tumeur cancéreuse avant qu’elle ne s’étende à d’autres organes ou, lorsque le cancer s’est déjà étendu, à réduire les symptômes de la maladie et à ralentir sa progression.

La chirurgie oncologique du cancer de l’ovaire peut être pratiquée dans une portée curative, afin d’obtenir une guérison durable, ou dans une portée palliative, afin de prolonger la longévité de la patiente et d’améliorer sa qualité de vie, sans nécessairement envisager de guérison totale.

La résection chirurgicale des ovaires (ovariectomie) est fréquemment accompagnée de l’ablation des trompes de Fallope (salpingo-ovariectomie), voire de l’utérus (hystérectomie).

La chimiothérapie est un traitement médicamenteux systémique, qui agit dans tout l’organisme pour éliminer les cellules cancéreuses impossibles à traiter localement.

Elle est généralement administrée par voie intraveineuse ou orale, dans le même temps qu’une radiothérapie. Dans ce cas, on parle de chimioradiothérapie.

Certains cancers de l’ovaire peuvent répondre à l’hormonothérapie. C’est notamment le cas des tumeurs dites « hormono-sensibles », qui utilisent les hormones naturellement produites par l’organisme comme des facteurs de croissance.

Dans ce cas, le traitement vise à stopper la production des hormones stimulant la tumeur et/ou à administrer des hormones de synthèse, dans l’optique de ralentir ou de stopper la croissance de la tumeur.

La radiothérapie vise, quant à elle, à administrer une dose de rayons ionisants à haute énergie aux cellules cancéreuses afin de les endommager ou de les détruire.

Elle est rarement utilisée dans le traitement du cancer de l’ovaire, très propice à la chirurgie oncologique lorsqu’il est localisé, est difficile à cibler lorsqu’il s’est étendu.

Pour cause, la radiothérapie est hautement toxique, et doit donc être dirigée vers une petite zone de l’organisme pour ne pas nuire à la santé de la patiente sur le long terme. Or, le cancer de l’ovaire a tendance à s’infiltrer rapidement à de nombreux organes de l’abdomen.

Modalités du traitement par radiothérapie du cancer de l’ovaire

La radiothérapie est exceptionnellement prescrite en cas de cancer de l’ovaire, ce dernier étant souvent étendu à de trop nombreux organes pour être éligible à ce type de traitement.

Elle est toutefois parfois administrée pour traiter les récidives ou de petites zones résiduelles après une chirurgie oncologique.

Un traitement par radiothérapie se déroule sur plusieurs séances de quelques minutes, habituellement au rythme de cinq jours par semaine pendant quatre à six semaines.

Le traitement est indolore et non abrasif, et la patiente peut habituellement rentrer chez elle directement après chaque séance.

Effets secondaires de la radiothérapie dans le traitement du cancer de l’ovaire

Comme la chimiothérapie, la radiothérapie détériore inéluctablement des cellules saines de l’organisme au cours du traitement. Ce sont ces « dommages collatéraux » qui sont à l’origine des effets secondaires de la radiothérapie, parfois très invalidants.

Il convient toutefois de noter que toutes les patientes ne ressentiront pas d’effets secondaires. Ces derniers sont de nature, d’intensité et de durée variables chez chaque personne, et peuvent apparaître immédiatement après les premières séances, ou des années après la fin du traitement.

De manière générale, la radiothérapie tend à provoquer une fatigue intense, des nausées, un manque d’appétit et une perte de poids.

Dans le cas de la prise en charge du cancer de l’ovaire, des effets secondaires propres à une détérioration des organes de la zone irradiée peuvent s’ajouter : ballonnements, troubles urinaires, difficultés à la miction, irritations vaginales, pertes anormales, ménopause précoce…

La radiothérapie n’est pas fréquemment intégrée à la prise en charge du cancer de l’ovaire, mais peut toutefois intervenir en cas de forme localisée ou récidivante.

Si ses effets secondaires peuvent rebuter de nombreuses patientes, il est important de noter que la plupart d’entre eux s’estompent tout seuls à la fin du traitement.

Toutefois, qu’ils soient durables ou temporaires, intenses ou légers, localisés ou généraux, les effets secondaires de la radiothérapie ne constituent pas une fatalité et ne doivent pas être subis en silence par les patientes.

La médecine actuelle offre, en effet, une prise en charge habituellement satisfaisante de ces effets indésirables, y compris des plus tardifs.

A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le cancer de l'ovaire, le Groupe Elsan fait le point sur le cancer de l'ovaire et sa prise en charge.

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