Semaine de prévention contre le diabète avec le Docteur Farah
Dans le cadre de la semaine de prévention contre le diabète du 3 au 9 juin, le Docteur Riad FARAH, diabétologue à la Clinique de l’Archette, nous explique tout sur cette maladie chronique qui touche environ 5% de la population.
Quelles sont les différences entre le diabète de type 1 et 2 ?
Le diabète de type 2 représente jusqu’à 90 % des cas de diabète en France. Il touche d’avantage les personnes de plus de 60 ans avec des problèmes de surpoids. On remarque également qu’il s’agit de la forme qui est plus susceptible d’apparaitre en cas d’antécédents familiaux.
Le diabète de type 1 représente moins de 10 % des cas de diabète en France. Il touche principalement les enfants et les adultes jeunes.
Comment prévenir l’apparition du diabète ?
Le contrôle régulier de son poids est important. Il est également crucial d’avoir une alimentation associée à une activité physique régulière (minimum deux heures et demi par semaine) et de maintenir un IMC inférieur à 25 kg/m².
Lorsque que l’on est à risque (antécédent familial de diabète, hypertendu, en surcharge pondérale, que l’on a eu un diabète de grossesse ou un bébé de plus de 4 kg, que l’on a du cholestérol) il est alors nécessaire de faire des bilans sanguins (glycémie à jeun) régulièrement pour dépister le diabète.
Quelles sont les conséquences du diabète sur le reste de notre organisme ?
Malheureusement, de nombreuses pathologies peuvent découler du diabète. En effet, il est une cause de perte de vue, il favorise également les accidents vasculaires cérébraux, les risques d’accidents cardiaques (infarctus) ou les insuffisances rénales.
Comment mieux vivre au quotidien avec du diabète ?
- Une bonne hygiène de vie avec une alimentation équilibrée et une activité physique régulière
- Un suivi des traitements (qui sont parfois nombreux)
- La surveillance de la glycémie (au doigt ou capteur)
- La réalisation des bilans sanguins réguliers
- S’organiser pour les rendez-vous chez : cardiologue, ophtalmologue, dentiste, pédicure-podologue
« En résumé, il faut être investi dans la maladie en complément de l’expertise de ses médecins » explique le diabétologue.