Actualités

A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre la douleur, nous vous proposons un éclairage sur ce sujet si vaste et parfois méconnu.

 

Quelques idées reçues sur la douleur...

 

  • Il existe un seul type de douleur : Faux

Il existe plusieurs types de douleur. La douleur peut être différenciée en fonction

  1. De sa durée (douleur aigüe, douleur chronique)
  2. De son mécanisme (nociceptive, neuropathique, psychogène)

 

  • Des douleurs violentes et persistantes sont toujours le signe d’une maladie grave : Faux

Il n’existe pas forcément de lien entre l’intensité ou la persistance de douleurs et la gravité de la maladie.

 

  • J’ai moins mal quand j’ai l’esprit occupé... beaucoup plus si j’y porte attention... : Vrai

 

  • Il existe des outils pour évaluer ma douleur : Vrai

 

  • Il existe plusieurs niveaux d’antalgiques en fonction de l’intensité de ma douleur : Vrai

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a classé les antalgiques en 3 paliers :

  1. les antalgiques du palier I sont utilisés pour traiter les douleurs faibles à modérées
  2. les antalgiques du palier II, pour les douleurs modérées
  3. les antalgiques du palier III, pour les douleurs modérées à fortes

 

  • Seul un traitement médicamenteux peut soulager la douleur : Faux

Il existe des techniques non médicamenteuses pour soulager la douleur.

 

  • Les nouveau-nés ne ressentent pas la douleur : Faux

Les nouveau-nés exprime leur douleur différemment que l’adulte. Vous qui connaissez votre enfant et son comportement habituel, le personnel soignant qui surveille de près les grimaces, les tremblements, l’attitude générale de l’enfant, sont autant de signaux d’alarme à prendre en compte pour dépister une douleur et la soulager.

 

  • La sensation de douleur diminue chez les personnes âgées : Faux

 

  • Il faut attendre le plus longtemps possible avant de prendre son médicament contre la douleur : Faux

L’objectif des traitements contre la douleur est de soulager la douleur en continue. Il faut à la fois la soulager et l’empêcher de réapparaître. Pour cela, les antalgiques doivent être pris à heures fixes, même si la douleur n’est pas réapparue depuis la dernière prise et tant que la cause de la douleur n’a pas été éliminée.

 

  • Si on me propose la morphine, c’est que c’est grave : Faux

L’utilisation de la morphine est liée à l’intensité de la douleur et non à la gravité de la maladie. Il n’y a pas de lien systématique entre intensité et gravité.

[source : https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/quiz_patient_comment_lutter_contre_les_idees_recues_sur_la_douleur.pdf]

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Définition...

La douleur est définie comme « une expérience sensorielle désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en termes évoquant une telle lésion ».
On se pose alors un certain nombre de question :

  • D’où provient la douleur ?
  • Pourquoi le corps réagit ainsi ?
  • Est-ce que la douleur est réellement « utile » au bon fonctionnement de l’organisme ?

[source et + d'infos : https://www.cours-pharmacie.com/informations/la-douleur.html]

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Les différents types de douleur...

Douleur aigüe et chronique
La douleur aigüe

C'est un signal d'alarme qui permet de rechercher la cause, elle a un rôle protecteur .Elle est récente, transitoire et finit par céder rapidement par contre elle est souvent intense.

La douleur chronique

Dès que la douleur subsiste (>3 mois) elle devient chronique . Cela est en fait une maladie qui va retentir sur l'appétit, le sommeil, la vie quotidienne.

Douleurs par excès de nociception

Elles sont dues à une stimulation excessive des récepteurs périphériques ce qui entraîne  une douleur intense liée à des phénomènes mécaniques, inflammatoires , thermiques et chimiques. Ces douleurs sont continues ou intermittentes et varient en intensité. Le seul moyen de stopper ces douleurs est de diminuer ou d'arrêter la transmission des messages allant vers les centres supra-spinaux.

Douleurs neurogènes

Se dit des douleurs qui ne résultent pas de lésions tissulaires. Elles sont dues à une interruption des voies nociceptives entraînant une perturbation du système de transmission.Les douleurs sont permanentes sous forme de brûlures avec des moments paroxystiques et des troubles de la sensibilité tactile:

  • hypoesthésie : déficit de la sensibilité globale
  • anesthésie : absence de sensibilité
  • allodynie : douleur produite par un stimulus non nociceptif
  • hyperalgésie : sensibilité douloureuse exagérée
  • hyperesthésie : sensibilité cutanée exagérée

Les différentes causes de ces douleurs sont :

  • infections
  • troubles métaboliques( diabète, alcoolisme)
  • toxiques
  • compression nerveuse ( hernie discale ,canal carpien, fibrose post-chirurgie, envahissement tumoral...)

Les douleurs neurogènes sont également appelées douleurs neuropathiques et le diagnostique nécessite de remplir le questionnaire DN4 pour confirmer l'examen clinique.

Douleur psychogène

Ce sont des douleurs qui n'ont aucune cause somatique. Quelquefois le somatique et le psychologique peuvent être intriqués mais la majorité du temps les douleurs proviennent d'un retentissement psychologique (conversion hystérique, somatisation d'un désordre émotionnel, hypocondrie...). Ce qui rend difficile l'évaluation de ces douleurs, c'est leur description souvent luxuriante , imprécise, variable et de sémiologie atypique.

[source et + d'infos : https://www.infirmiers.com/etudiants-en-ifsi/cours/cours-physiologie-la-douleur.html]

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La prise en charge de la douleur...

En toutes circonstances, le médecin doit s’efforcer de soulager la douleur du patient par des moyens appropriés à son état. Il existe ainsi des structures spécialisées dans la prise en charge de la douleur chronique ayant un retentissement sur la vie quotidienne.

Deux niveaux de structures douleur chronique (SDC) sont prévus :

  • les consultations, qui assurent une prise en charge pluri-professionnelle à la fois spécialisée et de proximité, en lien avec l’offre de premier recours ;
  • les centres, qui réalisent une prise en charge médicale pluri-disciplinaire et ont accès à un plateau technique et, si besoin, à des lits d’hospitalisation.

[source et + d'infos : https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Fiche_17.pdf]

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