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Début avril, l’équipe de rythmologie interventionnelle de la clinique Saint-Vincent de Besançon a réalisé avec succès ses premières ablations de fibrillation atriale par électroporation grâce à la technologie Farapulse de Boston Scientific. La fibrillation atriale (FA) est le trouble le plus fréquent du rythme cardiaque après 50 ans.

Alors que la population mondiale vieillit, l’étude La fibrillation atriale en 2025 : diagnostic et prise en charge, publiée dans la Revue de Médecine Interne le 12 mars, souligne « qu’un individu sur trois sera concerné au moins une fois durant sa vie par un épisode de fibrillation atriale ».

Un trouble fréquent, mais méconnu

La FA est parfois considérée comme l’une des plus grandes épidémies du millénaire. Ce trouble provoque des contractions rapides et irrégulières des oreillettes du cœur qui diminuent de 20 à 30 % la quantité de sang éjectée par le cœur. La FA peut être à l’origine de symptômes : fatigue, palpitations, essoufflement, insuffisance cardiaque et, mais démultiplie le risque d’accidents vasculaires cérébraux. L’ablation de la FA est une intervention chirurgicale qui permet de déconnecter électriquement les veines pulmonaires du reste de l’oreillette afin d’endiguer les crises d’arythmie. Jusqu’à l’apparition de la technologie Farapulse, l’ablation était réalisée à la clinique Saint-Vincent par radiofréquence (brûlure électrique).

Les avantages de l’électroporation

Contrairement à l’ablation par radiofréquence, l’ablation par électroporation permet de préserver les tissus adjacents comme l’œsophage ou le nerf phrénique. L’utilisation de celle nouvelle technique est une avancée significative en termes de sécurité : elle permet de supprimer certaines complications rares, mais graves.

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© Paul Blanc, « À Besançon, la clinique Saint-Vincent réalise sa première ablation de fibrillation atriale par électroporation », L'Est Républicain, 10 mai 2025