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Le Faxitron, permet de  transmettre les  images radiologiques  en temps réel et constitue  une véritable avancée.  

Cancer du sein : le Pôle Santé République se dote d'un appareil de radiologie novateur

Le Pôle Santé République  s'est doté, depuis le mois de  janvier, d'un Faxitron. Un  appareil de radiologie des tissus opératoires dans la  chirurgie du cancer du sein  ultra-novateur.

( © La Montagne €“ 21 février 2011) -  Le Faxitron permet  de transmettre les  images radiologiques  en temps réel et constitue  une vraie avancée ",  souligne Virginie Doridot,  chirurgien.  Plus de rapidité, plus de  précision, plus d'efficacité  : le Faxitron change la  donne au Pôle Santé République.

Cet appareil d'imagerie  préopératoire  permet de  voir si les tissus cancéreux  ont bien été enlevés grà¢ce  à  une qualité d'image supérieure. " Le Faxitron  permet de réaliser des radiographies  directement  en salle d'opération en  quelques secondes ", explique  Virginie Dorinot,  en sortant du bloc opératoire.  Lors d'une intervention chirurgicale pour lésions cancéreuses  dépistées, le chirurgien  doit être certain  d'avoir  enlevé la lésion en totalité  incluant même une zone  de sécurité. " Avant l'acquisition  du Faxitron, la  zone réséquée était pour  ce faire, transportée en  cours d'opération, au service  d'imagerie de l'hôpital pour radiographie. Cette procédure pouvait atteindre 90 minutes,  période pendant laquelle  la patiente était  toujours sous anesthésie  en salle d'opération.

Désormais les pièces  n'ont plus besoin d'être  envoyées à  la radio, l'opération  dure en moyenne  20 minutes. C'est un vrai  gain de temps ", se réjouit  Virginie Doridot.  Le temps de l'anesthésie  est écourté.

Autre avantage du Faxitron,  l'image numérique  est de grande qualité. La  technologie numérique  permet également la conservation  des images pour  le suivi de la patiente. Le Faxitron offre à  la patiente  de nombreux bénéfices.  " La procédure est plus  rapide, donc le temps d'anesthésie  écourté et  l'évaluation de la zone de  sécurité plus précise ",  rappelle Virginie Doridot.    Une avancée technologique  importante pour les patientes.

©  Anne-Chloé Foirry   €“ La Montagne €“ 21 février 2011