Inauguration du robot chirurgical da Vinci X en présence de Laurent Wauquiez, député et conseiller spécial de la région Auvergne-Rhône-Alpes à la Clinique Bon Secours
La Clinique Bon Secours, un établissement ELSAN, inaugure vendredi 12 septembre son robot chirurgical de dernière génération, le Da Vinci X en présence de Laurent Wauquiez, député et conseiller spécial de la région Auvergne-Rhône-Alpes et de Sébastien Proto président exécutif du groupe ELSAN. Cette toute dernière génération de robot permet de répondre à l’excellence technique du geste chirurgical pour une prise en charge optimale des patients hospitalisés.
La chirurgie robotique, une révolution technologique au service des patients
Intégré à l’offre de soins de l’établissement depuis déjà 5 années avec plus de 100 procédures réalisées par an en chirurgie robot-assistée, le Robot Da Vinci est une innovation technologique au bénéfice du patient mais aussi des chirurgiens. Ce robot nouvelle génération était attendu avec impatience par l’équipe médicale.
« Le robot chirurgical Da Vinci Si constituait déjà en soi une innovation technologique de premier ordre. Le robot chirurgical Da Vinci X, dernier né de la lignée robotique de la société Intuitive, intègre une maniabilité et une vision encore plus perfectionnée, entraînant une immersion chirurgicale encore plus précise et sécuritaire, ouvrant ainsi de nouveaux axes de développement dans la chirurgie urologique et uro-gynecologique mini-invasive » explique le docteur Jacques Largeron, Président de CME et urologue.
A noter qu’avec la version antérieure du robot, les 5 chirurgiens urologues de l’établissement pratiquaient des interventions chirurgicales carcinologiques, telles que la prostatectomie (ablation de la prostate), la néphrectomie partielle ou totale (ablation partielle ou totale d’un rein), la cystectomie (ablation de la vessie), mais aussi les chirurgies fonctionnelles telles que la pyéloplastie rénale et promontofixations doubles bandelettes.
Combiner le savoir-faire humain et les possibilités de la robotique
Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas le « robot » qui opère mais un prolongement des mains du chirurgien qui le contrôle. Assis derrière la console de commande (installée à côté du patient) le médecin contrôle à distance le robot à l’aide de 4 bras articulés et d’une caméra binoculaire 3 dimensions, haute définition. Il utilise deux manettes, dont les mouvements des mains, des poignets et des doigts sont reproduits en temps réel par le robot, en filtrant les gestes parasites (tremblements par exemple). L’ensemble de ces mouvements sont convertis par le DA Vinci X en autant de mouvements précis sur les instruments installés sur les bras robotiques de la console opératrice.
Avec leurs 7 degrés d’articulation, les bras manipulateurs du robot peuvent amplifier ou réduire l’amplitude du mouvement de rotation, afin d’obtenir une précision impossible pour une manœuvre humaine. De plus, l’usage de la caméra permet une vision en trois dimensions et un zoom (X15 l’œil humain) sur les zones à opérer. Elle offre ainsi au chirurgien une vue en immersion du champ opératoire, surclassant l’œil humain et la capacité naturelle chirurgicale d’un opérateur humain.
L’équipe d’urologie exerçant à la clinique explique « C'est une grande chance pour la population alti-ligérienne de pouvoir bénéficier de cette technologie révolutionnaire dans les domaines de la cancérologie urologique et de l’urologie fonctionnelle. Cet équipement de pointe avec sa technologie très avancée nous permet d’opérer dans des conditions optimales et sécuritaires, avec des suites simplifiées pour les patients qui en bénéficient ».
Un temps de rétablissement plus rapide
En donnant une habileté magnifiée au chirurgien, le Robot Da Vinci X présente de nombreux atouts pour la sécurité du patient. Il permet, dans son domaine de chirurgies réalisées, une meilleure visualisation du champ opératoire par rapport aux autres approches chirurgicales.
L’accompagnement robotique présente aussi l’avantage de pratiquer des interventions dites « mini-invasives », c’est-à-dire avec des toutes petites cicatrices (taille d’une pièce de monnaie de 5cts) : La cicatrisation en est ainsi plus rapide, réduisant les risques d’infection ou de cicatrices dysesthésiques.
La durée d’hospitalisation est diminuée, avec une récupération optimisée (le plus souvent : alimentation normale le soir même, et sortie à domicile dès le lendemain de la chirurgie). Les douleurs post-opératoires sont moindres, voire inexistantes. Le patient se rétablit plus vite, il rentre plus rapidement à domicile et reprend quasiment instantanément une activité normale.
Pour Benoit Lhoste, directeur de la Clinique Bon Secours : « La chirurgie robot-assistée est une avancée majeure qui nous permet d'associer la précision de la technologie avec le savoir-faire de nos chirurgiens. Nous sommes en mesure de proposer à nos patients des interventions toujours plus précises et moins invasives. C'est pour nous une grande fierté de pouvoir continuer de leur offrir des soins de très haute qualité. »
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