Le service de chirurgie orthopédique et traumatologie propose à ses patients une offre personnalisée de soins humains, de qualité et innovants. Découvrez ci-dessous les informations essentielles sur le traitement, la consultation ou la prise de rendez-vous avec un chirurgien orthopédique du CHP Brest Keraudren.
Qu'est-ce que la chirurgie orthopédique et traumatologique ?
La chirurgie orthopédique et traumatologique porte sur le traitement chirurgical des déformations (orthopédie) et des accidents (traumatologie) de l’appareil locomoteur : le squelette, les muscles et ce qui les relie (tendons et ligaments). On y distingue des sur-spécialités en fonction des articulations traitées et notamment la hanche, le genou, l’épaule et le membre supérieur, la main, le pied et le rachis.
Le service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique de la Polyclinique de KERAUDREN
Il assure les hospitalisations conventionnelles, de jour ou de semaine, de façon programmée ou en urgence. Le service possède 30 lits d'hospitalisation. Les patients bénéficient de 2 longues séances de rééducation par jour d'hospitalisation, avec des kinésithérapeutes spécialisés.
Les patients sont pris en charge par les six praticiens ayant des compétences distinctives (membres supérieurs membres inférieurs,...).
Activités développées
- Chirurgie de la hanche: traumatologie du bassin et du fémur proximal, prothèse totale de hanche, reprises de prothèse totales de hanche, arthroscopie de hanche, chirurgie septique. Chirurgie assistée par ordinateur lors des prothèses totales de hanche et intégration des patients dans un protocole de rééducation rapide "Hanche Évolution", unique en France.
- Chirurgie du genou: traumatologie ligamentaire, méniscale et osseuse du genou. Prothèse totale du genou, reprises de prothèse totale du genou, arthroscopie du genou, chirurgie septique. Ligamentoplastie du ligament croisé antérieur selon la technique du DIDT 4 tunnels, prothèses totales de genou avec guides de coupe 3D sur mesure, technique innovante.
- Chirurgie de la cheville et du pied: traumatologie ligamentaire et osseuse, arthroscopie de cheville, ligamentoplastie de la cheville, chirurgie de l'hallux valgus et des déformations de l'avant-pied.
- Chirurgie de l'épaule: traumatologie osseuse, chirurgie arthroscopique des tendons de la coiffe des rotateurs, chirurgie prothétique de première intention et prothèses inversées, chirurgie de stabilisation de l'épaule instable.
- Chirurgie du poignet et de la main: traumatologie osseuse, Keraudren Urgences Main, arthroscopie du poignet, chirurgie du poignet et de la main arthrosiques (arthrodèses, arthroplastie..), chirurgie du canal carpien et de la maladie de Dupuytren.
- Chirurgie pédiatrique: traumatologie osseuse, luxation congénitale de hanche, suivi des scolioses, chirurgie du pied bot varus-équin, chirurgie de l'épiphysiolyse de hanche.
Que fait le chirurgien orthopédique et traumatologique ?
En amont de l’intervention, le chirurgien orthopédique et traumatologique coopère avec de nombreux autres spécialistes : médecin du sport, spécialistes en rééducation fonctionnelle, pédiatre ou gériatre aux âges extrêmes… Comme tous les chirurgiens, il fait un bilan préopératoire soigneux afin de déterminer les gestes et techniques auxquels il va recourir, préciser les modalités de l’anesthésie avec l’anesthésiste. Au bloc, il dispose de nombreuses techniques en constante évolution permettant aujourd’hui, pour un nombre croissant d’interventions (prothèse de hanche, prothèse de genou, opération du canal carpien, arthroscopie…) de diminuer :
- la taille de l’incision (chirurgie mini-invasive)
- les risques liés à l’intervention (douleur, infection…)
- la durée d’hospitalisation, etc.
D’autres interventions peuvent toutefois nécessiter une approche classique, notamment pour des opérations délicates touchant par exemple la colonne vertébrale (sciatique).
Quand consulter un chirurgien orthopédique et traumatologique ?
La consultation d’un chirurgien orthopédique et traumatologique se fait, sauf urgence, à la demande du médecin traitant ou d’un autre spécialiste. Elle s’impose devant des douleurs articulaires très handicapantes, une limitation de l’utilisation d’une articulation, un risque d’aggravation d’une lésion (fracture mal réduite, risque de fracture spontanée), une déformation osseuse gênante…