Chirurgie plastique reconstructrice et esthétique

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Dr Francois ZIMMANN

Chirurgien plastique reconstructrice et esthétique

Dr Anne DANTON

Chirurgien plastique reconstructrice et esthétique

Le service de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique propose à ses patients une offre personnalisée de soins humains, de qualité et innovants. Découvrez ci-dessous les informations essentielles sur le traitement, la consultation ou la prise de rendez-vous avec un chirurgien esthétique de la Clinique l'Archette.

Domaine de la chirurgie plastique

La chirurgie plastique a pour objectif de restituer à l’enveloppe charnelle malformée ou déformée, une apparence la plus normale possible pour le patient qui en fait la demande.

Les adjectifs qualifiant la chirurgie plastique de reconstructrice ou d’esthétique répondent à la séparation classique entre le domaine de la pathologie prise en charge par l’assurance maladie, et celui du mal-être attribué à une disgrâce dont la correction ou l’amélioration chirurgicale sera le plus souvent à la charge exclusive du patient.

Il s’agit en réalité d’un seul et même métier chirurgical. Prendre en charge une malformation congénitale de la poitrine (sein tubéreux, hypotrophie mammaire sévère, hypertrophie invalidante, gynécomastie…), du thorax (Syndrome de Poland…), une malformation génitale (hypertrophie des petites lèvres…), une malformation acquise de l’abdomen ou des membres (tablier abdominal après grossesse-s- ou amaigrissement important, excès dermo-graisseux des bras et des cuisses…), une malformation des oreilles (proéminentes…), corriger un épaississement des paupières supérieures (et améliorer ainsi la vision), reconstruire les dégâts imposés par la chirurgie cancérologique (cancer du sein, cancers de la peau du visage…), ou corriger les innombrables conséquences d’accidents (traumatologie routière, accidents du travail, brûlures…) autant d’interventions réparatrices qui apparaissent indiscutablement nécessaires et font naturellement l’objet d’une couverture par l’assurance maladie, parfois sous réserve d’un accord préalable.

Parmi celles-ci, l’exemple de la chirurgie des oreilles décollées illustre la convergence des domaines de la reconstruction qui corrige une malformation, et de l’esthétique qui corrige un défaut perçu comme purement morphologique et sans conséquence fonctionnelle mais néanmoins responsable d’une importante souffrance psychologique (gêne sociale). Cette chirurgie est le plus souvent prise en charge, permettant ainsi l’accès à une intervention de chirurgie purement esthétique pour de très nombreux enfants mais aussi quelques adultes, les soulageant du poids de trop fréquentes moqueries.

Cette amélioration du bien-être moral, de la confiance en soi, de l’assurance, est très souvent décrite par les patients après une intervention et chirurgie dite esthétique, dont on voit bien le caractère réparateur, répondant à un véritable objectif d’amélioration de la santé telle que la définit l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). L’amélioration d’un visage et d’un cou fatigués par les années (liftings, blépharoplasties…) d’un nez jugé trop proéminent (rhinoplasties…), d’une poitrine jugée inexistante ou bien trop modeste (mammoplasties d’augmentation), d’une peau abdominale abîmée après grossesse(s) (dermolipectomies abdominales…), ou des excès graisseux localisés de l’abdomen ou des membres (lipoaspirations…), sont autant d’exemples d’interventions sans prise en charge par l’assurance maladie, mais qui poursuivent néanmoins toujours le même objectif, réparer ce qui a été abîmé, améliorer ce qui n’a pas été assez bien fait.

La consultation de chirurgie plastique

Quel que soit le motif de la consultation, après avoir pris connaissance de votre histoire médicale, d’éventuelles allergies ou contre-indications, après un examen clinique et sous réserve qu’une intervention soit raisonnablement envisageable avec un bénéfice attendu suffisant, votre chirurgien plasticien vous exposera la ou les technique(s) envisagée(s) pour réparer, corriger ou améliorer la région anatomique concernée, vous informant également des conditions de la prise en charge (externe, ambulatoire, hospitalisation), du ou des modes d’anesthésie envisagé, de la durée prévisible du séjour (drainage…), des suites et de la cicatrisation usuelles (convalescence plus ou moins contraignante, arrêt du sport, éventuel arrêt de travail…), des différentes catégories de risques encourus (depuis le simple retard de cicatrisation jusqu’au décès), du type de prise en charge (assurance maladie, mutuelle ?, chirurgie non remboursée…), et enfin du coût de l’intervention (montant des suppléments d’honoraires pour la chirurgie avec prise en charge, prix global pour la chirurgie non remboursée) qui devra figurer sur un devis.

Deux consultations ou plus sont souvent nécessaires afin de s’assurer que la décision opératoire est prise en plein conscience des objectifs raisonnables de l’intervention, des aléas (cicatrisation normale ou pathologique…) et des risques potentiels associés (hématomes, infections, troubles sensitifs ou moteurs…), parfois très graves voire vitaux (embolie pulmonaire…). Une évaluation psychologique préalable est rarement nécessaire (certaines chirurgies de métamorphose de la face comme pour certaines rhinoplasties…).

L'ensemble de cette démarche participe au consentement éclairé mutuel qui sera formalisé par la signature d’un document.

La réduction des facteurs de risque sera également abordée, en particulier l’intérêt ou la nécessité d’un sevrage tabagique (risque de retard de cicatrisation) ou d’une perte de poids préalable (risques multiples), la nécessité éventuelle d’adapter un traitement anticoagulant (risque de saignement), la prescription de bas de contention…

Une consultation de pré-anesthésie, par un confrère médecin anesthésiste, membre de l’équipe de l’établissement, est impérative dans le mois précédant une anesthésie générale ou locorégionale. Elle sera l’occasion d’exposer au patient les risques spécifiques des techniques prévues pour son anesthésie.

L’intervention

Réalisée dans l’établissement au cours d’un passage de quelques heures (externe), d’une partie de la journée (ambulatoire), ou lors d’une hospitalisation classique, l’intervention est réalisée par le chirurgien consulté et sera suivie d’un séjour dont la durée dépend de la technique (drainage ?). La gestion moderne de la douleur en permet la très bonne maîtrise, essentiellement préventive (antalgiques, anti-inflammatoires…).

Les suites

Le retour au domicile, la convalescence et ses contraintes (repos mécanique, postures…) et la reprise des activités normales sont prévus et programmés en fonction de l’intervention (interruption du sport, arrêt maladie pour les interventions prises en charge, congés annuels pour les interventions sans prise en charge…). Des soins locaux et un traitement de la douleur sont prescrits, tout comme un relais de traitement anticoagulant lorsqu’il est nécessaire. Un contrôle précoce de la cicatrisation est prévu avec votre chirurgien une à trois semaines après l’opération, sachant qu’une complication éventuelle devrait faire l’objet d’une évaluation et d’une prise en charge dans les meilleurs délais par ce dernier.

Un contrôle tardif est également réalisé, de quelques mois à plus d’un an de l’opération, afin de vérifier la qualité du résultat et d’envisager, si nécessaire, d’éventuelles corrections en cas d’évolution non conforme.