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La clinique du sport Coubertin intégrée à  l'hôpital Claude-Bernard, reà§oit en urgence, le weekend, les patients aux membres traumatisés.

Clinique du sport Coubertin : Les urgences des corps abîmés

CB-actus07La clinique du sport Coubertin intégrée à  l'hôpital Claude-Bernard, reà§oit en urgence, le weekend, les patients aux membres traumatisés. L'occasion d'échapper, souvent, à  des heures d'attente aux urgences classiques.

Il faut avoir violemment mangé la poudreuse un vendredi noir, dernier jour de ski, et assisté, quelques heures plus tard, les dents serrées, au doublement d'un genou sur lequel on ne tient plus, pour apprendre qu'il est possible, en pays messin, d'échapper à  quatre heures d'attente aux urgences !

Mon genou en vrac en est témoin. Le bouche à  oreille l'a ainsi conduit à  être pris en main, un samedi de douleurs intenses, à  la clinique du sport Coubertin. Un médecin spécialiste pour lui tout seul, des locaux spacieux, un service de radiologie sans ralenti et un diagnostic dans l'heure. Et pas que : un beau bandage aussi. " Au revoir Madame, on se revoit dans dix jours ; attention à  la marche ! "

© Le Républicain-Lorrain -  La suite n'intéresse que mon intégrité physique. Mais le grand public, lui, sera ravi de savoir, désormais, qu'il y a une alternative à  l'embouteillage et à  l'enfer des bobos et autres traumatismes de fin de semaine. Encore fallait-il le savoir €¦

" C'était une volonté de la direction de l'hôpital Claude-Bernard d'associer des activités connexes à  la sienne, plus ciblées, explique Pascal Lexa, directeur adjoint du centre hospitalier privé. Coubertin a été créé avec pour finalité de disposer d'une structure s'apparentant à  une clinique dédiée aux sportifs. "

Avec des médecins libéraux

La petite visite des locaux en fauteuil roulant €“ forcément €“ confirme les dires du cadre de direction. Un étage pour la radiologie, les IRM avec un espace pour l'ostéopathie articulaire, l'orthopédie, la traumatologie et aussi la cardiologie du sport. Les fléchages sont partout. Les médecins sévissent à  l'autre étage.

" La prise en charge des cas urgents fonctionne de faà§on quasi non-stop, poursuit Pascal Lexa. En même temps, nous ne faisons, avec cette offre, que nous adapter à  une société en demande. Aujourd'hui, les gens font beaucoup de sport le week-end. Donc le besoin est réel. Et les accidents forcément plus fréquents. Toute cette organisation résulte réellement d'une volonté des chirurgiens eux-mêmes. "

La clinique des sportifs a ouvert ses portes en 2008, trois ans avant les locaux abritant le Feminae , autre repère, celui-là  ciblé sur les femmes et fonctionnant également avec le concours de médecins libéraux. L'équivalent de Coubertin existait autrefois en ville, à  Metz. " C'était beaucoup moins pratique pour travailler ensemble. Ici, tout a été structuré en une seule unité de lieu. " Le directeur adjoint le confirme : il a ensuite forcément fallu s'entourer de médecins au CV carabiné. " Nous avons effectivement été chercher des références régionales. Pour Coubertin comme pour Feminae. Ensuite, les patients eux-mêmes se sont chargés de la publicité de ces structure s. "

La prise en charge des éclopés du week-end par la clinique fait sa singularité. Le parcours du ou des membres abîmés passera systématiquement par les urgences classiques de l'hôpital avant un dispatching vers la clinique du sport. Toujours à§a de gagné sur l'infernale attente.

Sur ce dernier point, Pascal Lexa relativise tout de même : " Nous ne sommes pas un hôpital sous tension. Les temps d'attente aux urgences demeurent encore dans des délais raisonnables. "

Réparation

Il se pourrait bien, après avoir été pris en charge à  l'étage des médecins, après avoir été bandé ou plà¢tré pour quelques semaines, après vous être lié €¦ d'intimité avec une paire de béquilles ou une attelle contraignante, que vous finissiez au rez-de-chaussée. Par exemple entre les mains de Richard, l'un des nombreux kinés du cabinet Kineos : " Nous réparons. Nous sommes ici dans le postopératoire, la rééducation traumatologique et orthopédique. "

Il paraît qu'en ces lieux transpirent régulièrement les joueurs du FC Metz, des Dragonnes et quelques autres stars locales de la course à  pied, les meilleurs ambassadeurs de Coubertin. J'ose secrètement espérer que l'info aura l'effet de la magie sur ce maudit genou.

© Le Républicain-Lorrain - S.-G. SEBAOUI -  Article publié le 22.03.2015 €“  www.republicain-lorrain.fr/