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CB-actu10La direction de Claude-Bernard n'a pas lésiné : une enveloppe de 300 000 ‚¬ est dédiée à  un lifting complet du service de maternité. Dès aujourd'hui, quinze chambres sur trente-deux vont pouvoir accueillir bébé et maman.

Les premières impressions sont agréables. Des tons chaleureux, du cappuccino, de la vanille, du hêtre ici, du chêne par là . On se prend alors à  imaginer que celles de bébé seront tout aussi plaisantes durant les premières heures d'une existence balbutiante. Que ses petites mirettes inquiètes et à  la fois avides de découvrir le nouveau monde qui les entoure profiteront de l'effet apaisant d'un environnement immergé dans la douceur. © Le Républicain-Lorrain

Vendredi, les quinze chambres d'une des ailes de la maternité Claude-Bernard, au premier étage, étaient encore investies par quelques ouvriers armés de leur visseuse. Qui pour poser les derniers écrans plats, qui pour ôter les plastiques des confortables fauteuils en cuir o๠l'on bercera les tout-petits €¦ Juste une question d'heures, car dès aujourd'hui, quinze mamans et leurs poupons gùteront les premières à  la joie de jouir d'un écrin flambant neuf, totalement revu et corrigé.

Pour l'heure, d'autres mirettes étincellent bien avant les premiers déménagements : celles des sages-femmes ! " Nous sommes ravies ", annoncent de concert Nicole Demange, responsable des accouchements et Mireille Gio, patronne de la maternité. Avec leur collègue Patricia Charret, responsable néonat', elles ont suivi l'évolution des travaux de rénovation étape par étape. Des années qu'elles attendaient leur tour !

" Il fallait moderniser, changer les couleurs, disposer d'un mobilier plus confortable, de chambres plus attractives. C'est important pour une maman un environnement. Ici, autrefois, tout était rose et ver t. "

Plus de 2000 naissances par an

Depuis le départ, le plan d'attaque des blouses roses était sans équivoque : cette aile importante de l'hôpital o๠naissent chaque année plus de 2 000 bébés devait perdre d'urgence son aspect hospitalier et prendre toute l'apparence d'un hôtel. Le directeur, fraîchement débarqué, ne leur a rien refusé ! Il faut dire que ces dames ont des arguments massue : " Sauf pathologie décelée en amont et elle reste rare, nous ne recevons pas ici des malades, mais des mères sur le point d'accoucher. Mettre un enfant au monde reste heureusement un phénomène naturel. "

à€ l'issue de ces travaux entrepris depuis début aùt, le tandem le plus célèbre de l'humanité devra se sentir comme à  la maison. " Nous allons ajouter la décoration ici et là , tout sera parfait. " Et plus encore €¦ Même si elle se répand dans d'autres établissements, l'idée reste originale : le fond du couloir à  droite sera bientôt la petite touche finale qui devrait plaire à  quelques-unes €¦

Une chambre VIP ! annoncent fièrement les sages-femmes. C'est dans l'air du temps. La déco est similaire aux autres chambres, mais l'espace est plus important, pour l'accueil des grosses familles par exemple ". Près de 25 m ². Une cloison abattue entre deux chambres et deux salles de bain, et le savoir-faire des professionnels a fait le reste. Un espace couchage pour maman et bébé d'un côté et un espace salon avec banquette-lit de l'autre, au cas o๠papa aurait l'envie de couver.

Une idée du directeur de l'hôpital, Cyril Dufourcq. " Dans les hôtels, on voit bien comment à§a fonctionne, comment les clients aiment prendre leurs aises ; c'est désormais pareil ici, en plus, il y a des soins. " Et comme à  l'hôtel, les horaires de restauration et leur fonctionnement ont été pensés différemment.

Le bien-être des petits et des parents

Pour l'ensemble du personnel de la maternité, de la salle d'accouchement et de la nursery - 29 sages-femmes, 16 aides-soignantes, 10 auxiliaires de puéricultrice -, s'écrivent désormais des journées de travail autrement. " Nous voulions tout améliorer, ajoute Nicole Demange, et offrir des services allant dans le sens du bien-être des petits et des parents ". Les qualités supplémentaires des unes et des autres sont ainsi mises à  contribution : acupuncture, homéopathie, tabacologie, addictologie, accompagnement à  l'allaitement €¦ rien n'a été laissé de côté. " Les problématiques et les questionnements sont nombreux quand bébé arrive, explique Mireille Gio. Nous essayons d'être là  à  chaque étape ".

Ce premier lifting sera suivi d'un autre, dans la seconde aile du service de maternité (lire  ci-dessous  notre article sur les travaux d'extension). Trente-deux lits seront ainsi disponibles à  la fin de cette première phase de travaux. Une autre ne saurait tarder €¦

© Le Républicain-Lorrain -   S.-G.SEBAOUI - 06 septembre 2015 - www.republicain-lorrain.fr/

Travaux d'extension : permis accordé

Les travaux en cours à  la maternité ont été rendus possibles grà¢ce à  une enveloppe de 300 000 ‚¬.

© Le Républicain-Lorrain - Le service n'en restera pas là . Un projet global d'extension qui vient de donner lieu, très récemment, à  la délivrance d'un permis de construire (depuis le 3 juin), permettra à  terme, à  la maternité, de disposer de quarante-six lits. Un véritable pôle mère-enfant s'achèvera alors, avec l'aboutissement d'un projet de regroupement, au premier étage, du service de pédiatrie, actuellement au troisième.

Pour le reste de l'hôpital, la SAS clinique Claude-Bernard compte bien s'étendre jusqu'à  25 000 m ² grà¢ce à  5 000 m ² supplémentaires. " Nous sommes désormais trop à  l'étroit, explique Cyril Dufourcq. En lits, en lieux de consultations, en parking également. Ce projet de développement et de restructuration va répondre à  une demande. La clinique a besoin, dans un premier temps, d'une restauration de l'ensemble de ses locaux, et d'une restructuration d'un certain nombre de filières phares, comme le pôle mère-enfant, la cardiologie, l'oncologie €“ et spécialités afférentes €“, et l'orthopédie ".

Parking

Une petite mue en faà§ade a déjà  débuté il y a quelques mois, avec des travaux de rénovation du parking de l'hôpital. Le projet d'extension, lui, est encore en discussion avec les propriétaires des murs, pour en peaufiner les contours. Le début de l'année 2016 devrait voir les premiers coups de pelleteuse. La clinique privée sise à  Metz depuis 1968 passera alors de 270 à  330 lits.

© Le Républicain-Lorrain -   S.-G.SEBAOUI - 06 septembre 2015 - www.republicain-lorrain.fr/