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Témoignage de l'équipe du service de stérilisation

 

Quand notre directeur des ressources humaines se frotte à la réalité du service de stérilisation...

À l'Hôpital Privé La Châtaigneraie, on aime le terrain, et pas seulement derrière un bureau. C’est donc avec courage et curiosité que notre DRH, M. Nicolas Neto, a décidé de troquer son costume pour une blouse, le temps d’un “Vis ma vie” en stérilisation. 

Dès son arrivée, M. Neto a été accueilli par une équipe certes incomplète ce jour-là, mais toujours aussi chaleureuse. Accueilli… mais pas toujours identifié ! Car pour certains, il est passé totalement incognito. La preuve avec cette scène mémorable :

— "Salut, moi c’est Léo ! Enchanté. »

— « Salut, moi c’est Nico ! »

Simple, direct… jusqu’à ce que Léo réalise plus tard que ce “Nico” n’était autre que le DRH de l'établissement. Une belle leçon d’humilité et de proximité.

Et ce n’était pas fini. Notre ASH (agent des services hospitaliers) de nuit, qui ne l’avait encore jamais croisé, annonça fièrement : “Le jeune homme a apporté le petit déjeuner”, sans se douter une seule seconde de qui il s'agissait ! Comme quoi, un DRH peut faire une première impression discrète.

Puis, direction le cœur du métier : le conditionnement. Là, pas de place pour l’hésitation. On inspecte chaque dispositif médical afin de garantir sa propreté et son bon fonctionnement, on recompose et reconditionne les instruments qui vont sous sachets ou dans des conteneurs, scellés respectivement par une soudure ou des clips. Chaque conditionnement garde la traçabilité de la personne qui en a été en charge.

C’est ici que chaque instrument doit être préparé avec rigueur pour garantir une sécurité maximale au bloc opératoire. Plateaux des anesthésistes, instruments en tous genres, sachets… M. Neto n’a pas eu droit à un traitement de faveur et a relevé le défi sous la supervision de Myriam.

Ensuite, sous l’œil vigilant de Sophie et Aurélie, il a plongé dans la zone de lavage. Pas question d’avoir froid aux yeux ! Il faut savoir écouvillonner, rincer et nettoyer, même quand le sang est de la partie. Mais il n’a rien lâché et a gardé son courage jusqu’au bout.

Après cette journée intense, on espère qu’il n’a pas trop rêvé de nous cette nuit-là, écouvillonnant et rinçant en boucle !

En conclusion, ce “Vis ma vie” a été l’occasion de montrer que notre métier de l’ombre mérite d’être connu et reconnu. Car sans nous, aucun bloc opératoire ne pourrait tourner.

Merci M. Neto pour cette immersion. Nous vous attendons avec impatience pour une nouvelle expérience...

Aurélie Giraudon, agent de stérilisation, au nom de toute l'équipe

Merci à toute l'équipe pour l'accueil et pour la transmission de sa passion du métier d'agent de stérilisation.