Chirurgie vasculaire

Retrouvez notre équipe de praticiens
Dr Louis MAGNUS

Chirurgien vasculaire

Le service de chirurgie vasculaire et endovasculaire propose à ses patients une offre personnalisée de soins humains, de qualité et innovants. Découvrez ci-dessous les informations essentielles sur le traitement, la consultation ou la prise de rendez-vous avec un chirurgien vasculaire du Pôle Santé République.

Qu’est-ce que la chirurgie vasculaire?

La chirurgie vasculaire est la discipline chirurgicale qui traite les maladies des artères et des veines des jambes, des bras et du thorax. Les artères du cou (carotides), l’aorte abdominale, les artères des jambes et des bras, ainsi que le réseau veineux superficiel (varices) et profond des membres inférieurs sont concernés en priorité. 

La chirurgie vasculaire permet de réparer un rétrécissement – épaississement de la paroi du vaisseau causé par une plaque d’athérome, dû à un excès de cholestérol –, une occlusion, une dilatation continue ou très localisée (anévrysme) ou une thrombose affectant artères et veines. Les atteintes des vaisseaux du crâne relèvent de la chirurgie neuro-vasculaire, le cœur de la chirurgie cardiaque.

Que fait le chirurgien vasculaire ?

Après exploration vasculaire radiologique à l’aide d’appareillages toujours plus sophistiqués qui sont soit non invasifs (échodoppler, angioscanner, angio-IRM) ou invasifs (artériographie, phlébographie), le chirurgien vasculaire utilise, en association ou non avec un traitement médicamenteux, deux grandes voies d’intervention :

  • Le traitement endovasculaire : les instruments sont introduits par l’intérieur d’une veine ou d’une artère pour pratiquer par exemple une angioplastie (dilatation d’une artère, pose d’un stent ou d’une endoprothèse…) ;

  • La chirurgie ouverte conventionnelle : le chirurgien intervient de manière classique si la lésion est importante ou située hors d’atteinte du procédé endovasculaire, pour réaliser un pontage (remplacement du vaisseau par un substitut vasculaire), par exemple.

Entre les deux se développent de nouvelles techniques de chirurgie dites mini-invasives permettant une intervention avec un point d’entrée de très petite taille, diminuant ainsi la durée de récupération, le risque d’éventuelles complications et de cicatrices résiduelles.

Quand consulter un chirurgien vasculaire ?

Un médecin généraliste, un médecin vasculaire (angiologue) ou un spécialiste oriente vers un chirurgien vasculaire lorsque les symptômes font suspecter une atteinte vasculaire.

Le rétrécissement artériel se manifeste le plus souvent par une douleur à la marche appelée claudication intermittente. Elle survient chez un patient présentant des facteurs de risques cardiovasculaires (tabagisme, hypertension artérielle, diabète, hypercholestérolémie, obésité, etc...). Les anévrysmes, en particulier de l’aorte abdominale, sont de découverte le plus souvent fortuite dans le cadre d’un examen réalisé pour la prise en charge d’une autre maladie ou dans le cadre d’un dépistage. Rarement, ils sont diagnostiqués en urgence lorsqu’une rupture survient.

L’insuffisance veineuse liée à la dilatation des veines superficielles (varices) se manifeste de diverses manières : jambes lourdes, œdème d’un membre inférieur, rougeurs et démangeaisons, douleurs localisées. Le rôle du système vasculaire est majeur : toute anomalie de ce réseau peut affecter l’ensemble de l’organisme et doit être investiguée, traitée et surveillée.

Opération chirurgicale vasculaire artérielle : dangers et risques

Les risques d’une chirurgie vasculaire sont d’abord ceux de toute opération nécessitant une anesthésie, en particulier générale, et sont en corrélation avec l’âge et l’état de santé du patient et à l’étendue ou à la gravité de l’atteinte artérielle. La chirurgie endovasculaire – mieux tolérée –  permet de limiter la durée de séjour en particulier en soins intensifs, avec un retour à une vie normale plus précocement. Elle est privilégiée autant que possible. Quel que soit le procédé d’intervention, l’atteinte des artères est une pathologie grave qui expose à des risques hémorragiques, de thrombose par migration d’un caillot de sang ou d’un fragment d’athérome, mais aussi à des risques infectieux causés par la présence d’éventuelles plaies chroniques (ulcères).