Focus sur l’imagerie médicale de la femme

Quels examens radiologiques recouvre l'imagerie de la femme ?

L’imagerie de la femme recouvre plusieurs examens radiologiques qui permettent de diagnostiquer des pathologies spécifiques. Voici quelques exemples d’examens radiologiques couramment utilisés pour l’imagerie de la femme :

• La mammographie : un examen d’imagerie médicale qui utilise des rayons X pour produire des images des seins. La mammographie est souvent utilisée pour dépister le cancer du sein.
• L’échographie mammaire : un examen d’imagerie médicale qui utilise des ondes sonores pour produire des images des seins. L’échographie mammaire est souvent utilisée pour évaluer les kystes et les masses dans les seins.
• L’IRM mammaire : un examen d’imagerie médicale qui utilise un champ magnétique et des ondes radio pour produire des images détaillées des seins. L’IRM mammaire est souvent utilisée pour évaluer les masses et les lésions dans les seins.
• La colposcopie : un examen d’imagerie médicale qui utilise un microscope spécialisé pour examiner le col de l’utérus. La colposcopie est souvent utilisée pour détecter les cellules anormales dans le col de l’utérus.
• L’hystérosalpingographie : un examen d’imagerie médicale qui utilise des rayons X pour produire des images de l’utérus et des trompes de Fallope. L’hystérosalpingographie est souvent utilisée pour diagnostiquer les problèmes de fertilité.

Il est important de noter que cette liste n’est pas exhaustive et que d’autres examens radiologiques peuvent également être utilisés pour l’imagerie de la femme.

Dans quel cas le gynécologue prescrit-il des examens d’imagerie ?

Le gynécologue obstétricien prescrit des examens de radiologie médicale pour :

• Les kystes ovariens : des examens d’imagerie tels que l’échographie ou l’IRM peuvent être utilisés pour diagnostiquer les kystes ovariens.
• Les fibromes utérins : des examens d’imagerie tels que l’échographie ou l’IRM peuvent être utilisés pour diagnostiquer les fibromes utérins.
• Les infections pelviennes : des examens d’imagerie tels que l’échographie ou la tomodensitométrie (TDM) peuvent être utilisés pour diagnostiquer les infections pelviennes.
• Les anomalies de l’utérus : des examens d’imagerie tels que l’échographie ou l’IRM peuvent être utilisés pour diagnostiquer les anomalies de l’utérus.
• Les cancers gynécologiques : des examens d’imagerie tels que la mammographie, l’échographie, la tomodensitométrie (TDM) ou l’IRM peuvent être utilisés pour diagnostiquer les cancers gynécologiques.

Qu'est-ce que la sénologie interventionnelle, et quelles sont les pathologies dépistées ?

La sénologie interventionnelle regroupe divers actes et examens du sein réalisés sous contrôle radiologique. Ils comprennent essentiellement :

• des ponctions (prélèvement de liquide à l’aide d’une aiguille très fine) et des biopsies (prélèvements d’un petit fragment de tissu organique)pour diagnostiquer le cancer du sein ou identifier des tumeurs bénignes comme des kystes. A noter que si les ponctions ne demandent pas toujours une anesthésie, les biopsies mammaires se déroulent en revanche sous anesthésie locale ;
• des actes de repérage préopératoires.

Comment se passe une mammographie ?

Une mammographie est un examen d’imagerie médicale qui utilise des rayons X pour produire des images des seins. L’examen est généralement effectué pour dépister le cancer du sein.

Lors d’une mammographie, vous serez placé devant une plaque photographique et un faisceau de rayons X sera dirigé vers le sein à examiner. Le sein sera ensuite comprimé entre deux plaques pour obtenir une image claire. La compression peut être inconfortable, mais elle ne dure que quelques secondes.

Le compte-rendu révèle souvent une mammographie ACR 1 (parfaitement normale), ou une mammographie ACR 2 en présence d’anomalies totalement bénignes (ex. : kystes). Plus rarement, il peut aussi conclure à une mammographie :

• ACR 3, face à une anomalie vraisemblablement bénigne, mais nécessitant une surveillance dans les 3 à 6 mois ;
• ACR 4, en cas d’anomalie suspecte. D’autres examens sont alors nécessaires ;
• ACR 5, si une anomalie évoque un cancer. Là encore, d’autres examens sont nécessaires.

Comment se passe une ostéodensitométrie ?

Une ostéodensitométrie est un examen d’imagerie médicale qui permet de mesurer la densité minérale osseuse. Cet examen est souvent utilisé pour diagnostiquer l’ostéoporose et pour évaluer le risque de fractures osseuses.

Lors d’une ostéodensitométrie, vous serez allongé sur une table d’examen et un appareil spécialisé enverra des rayons X à travers vos os. La quantité de rayonnement absorbée par vos os sera mesurée et utilisée pour calculer la densité minérale osseuse. L’examen est généralement indolore et ne présente aucun risque connu pour la santé.

L’ostéodensitométrie est contre-indiquée chez les femmes enceintes. Hormis ce point, cet examen ne nécessite aucune précaution particulière. Il suffit d’ôter les vêtements comprenant des éléments métalliques, de s’allonger sur la table d’examen, et de rester immobile pendant que l’appareil passe au-dessus de la table : le tout dure rarement plus de 15 à 20 minutes. En règle générale, les mesures sont surtout effectuées au niveau du fémur et des vertèbres lombaires, ces zones étant particulièrement prédisposées aux fractures.