ELSAN : l’hôpital est dans le parc
Pour son futur hôpital privé Terres de Moselle à Maizières-lès-Metz, le groupe ELSAN voit vert. Un parc arboré de 3,5 hectares au cœur des bâtiments a été imaginé. Un moyen efficace d’accompagner le patient dans un moment de vie difficile, permettant aussi aux familles, ainsi qu’au personnel soignant, de trouver de la sérénité.
Sur les friches d’une ancienne forge détruite lors de la Libération en 1944, l’hôpital Privé Terres de Moselle s’élève à Maizières-lès Metz. Son ouverture, programmée fin 2026, donnera à voir une singularité : « L’établissement qui réunira demain tous les services du groupe en Moselle [l’Hôpital-Clinique Claude Bernard à Metz, la Clinique Notre-Dame à Thionville et l’Institut Privé de Radiothérapie de Metz], se déploie en forme de «U» autour d’un parc, imaginé pour être le poumon vert de l’hôpital », présente Gabriel Giacometti, directeur du programme immobilier. Et quel parc ! 3,5 hectares, soit plus d’un tiers de l’espace global sur lequel s’étendra demain ce bastion de la santé (neuf hectares), où seront plantés 800 végétaux, du bosquet à l’arbre de 15 mètres de haut. Uniquement des espèces locales. « Le groupe est précurseur en termes d’aménagements d’espaces naturels », assure Gabriel Giacometti. Conçu en pleine crise sanitaire, l’hôpital a été pensé de manière à permettre aux équipes, aux patients et aux familles de profiter d’extérieurs importants. « Avec des jeux pour les enfants, et même des espaces dédiés à la venue d’expositions culturelles », dévoile le dirigeant. Comme un moyen de tacler la maladie en s’octroyant une respiration bienvenue.
Gazouillis et senteurs
Mais l’écrin de verdure participe aussi directement au bien-être des patients, fragiles par essence. D’abord, parce que le parc comprendra un parcours de santé adapté à la rééducation, notamment à destination des patients souffrant de maladies cardiovasculaires. Ensuite parce que la place prépondérante laissée à la nature agira comme un îlot de fraîcheur. « Le parc fera baisser la température de cinq degrés sur le site, jusque dans les bâtiments et les chambres, permettant de réduire le recours à la climatisation de 15 à 30%. » Et enfin, parce que l’environnement sera propice au développement de tout un écosystème : « Nous aurons des insectes, des oiseaux qui s’installeront. Il est démontré que leur chant apaise, dans des moments de vie difficiles et stressants pour la plupart des personnes à l’hôpital. » C’est aussi dans cette idée que les équipes en charge de l’aménagement des extérieurs ont prévu la mise en place d’un « jardin des cinq sens », à vocation thérapeutique, en apportant notamment des senteurs agréables.
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© Jonathan Nenich, « ELSAN : l'hôpital est dans le parc », La Semaine, 10 Juillet 2025