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Jusqu'à 15 % des collégiens et collégiennes vaccinés au 3 mars 2024

13 à 15% des jeunes collégiens et collégiennes de 5e ont été vaccinés contre le papillomavirus durant la dernière campagne de vaccination du gouvernement. Ce chiffre a été dévoilé par le nouveau ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, sur France inter le dimanche 3 mars 2024. Ces nouveaux chiffres complètent légèrement à la hausse les premières données délivrées par le ministère de la Santé début février qui étaient de 10% d'élèves vaccinés contre le papillomavirus au cours de la dernière campagne de vaccination. Ces pourcentages sont encore en deçà des espérances du gouvernement qui tablait sur 30% en septembre dernier. Le ministre a indiqué que cette campagne n’avait « pas donné tout ce que » les autorités avaient souhaité. Il s’agit de chiffres au niveau national qui peuvent varier selon les régions et qui ne prennent pas en compte les vaccinations réalisées chez le médecin traitant.

Jusqu'à 15 % des collégiens et collégiennes vaccinés au 3 mars 2024  13 à 15% des jeunes collégiens et collégiennes de 5e ont été vaccinés contre le papillomavirus durant la dernière campagne de vaccination du gouvernement. Ce chiffre a été dévoilé par le nouveau ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, sur France inter le dimanche 3 mars 2024. Ces nouveaux chiffres complètent légèrement à la hausse les premières données délivrées par le ministère de la Santé début février qui étaient de 10% d'élèves vaccinés contre le papillomavirus au cours de la dernière campagne de vaccination. Ces pourcentages sont encore en deçà des espérances du gouvernement qui tablait sur 30% en septembre dernier. Le ministre a indiqué que cette campagne n’avait « pas donné tout ce que » les autorités avaient souhaité. Il s’agit de chiffres au niveau national qui peuvent varier selon les régions et qui ne prennent pas en compte les vaccinations réalisées chez le médecin traitant.  Journée mondiale de sensibilisation aux papillomavirus humains le 4 mars 2024  La journée mondiale de sensibilisation aux papillomavirus qui s'est tenue cette semaine, le 4 mars 2024, rappelle utilement l'intérêt de la vaccination contre ce virus. Cette famille de virus possèdent une quarantaine de formes qui peuvent toucher les organes génitaux. Dans la plupart des cas, cette infection passe inaperçue et se résorbe spontanément. Mais il arrive que ce virus ne soit pas éliminé et qu'il provoque l'apparition de condylomes. Ces lésions peuvent à leur tour dégénérer des années plus tard en cancers génitaux, anaux ou ORL. Ces risques militent en faveur de la vaccination et de sa généralisation.  Nouvelle campagne de vaccination  Le ministre de la Santé a annoncé, par ailleurs, que les pouvoirs publics allaient relancer une campagne au printemps, à destination des parents des collégiens qui seront en sixième et cinquième à la rentrée 2024. Cette vaccination est gratuite et s’appuie sur le volontariat des jeunes et des parents. Les parents devant donner leur

Journée mondiale de sensibilisation aux papillomavirus humains le 4 mars 2024

La journée mondiale de sensibilisation aux papillomavirus qui s'est tenue cette semaine, le 4 mars 2024, rappelle utilement l'intérêt de la vaccination contre ce virus. Cette famille de virus possèdent une quarantaine de formes qui peuvent toucher les organes génitaux. Dans la plupart des cas, cette infection passe inaperçue et se résorbe spontanément. Mais il arrive que ce virus ne soit pas éliminé et qu'il provoque l'apparition de condylomes. Ces lésions peuvent à leur tour dégénérer des années plus tard en cancers génitaux, anaux ou ORL. Ces risques militent en faveur de la vaccination et de sa généralisation.

Nouvelle campagne de vaccination

Le ministre de la Santé a annoncé, par ailleurs, que les pouvoirs publics allaient relancer une campagne au printemps, à destination des parents des collégiens qui seront en sixième et cinquième à la rentrée 2024. Cette vaccination est gratuite et s’appuie sur le volontariat des jeunes et des parents. Les parents devant donner leur accord.

Un vaccin pour les jeunes garçons et filles, jeunes hommes et femmes

Les autorités sanitaires insistent sur l’importance de la vaccination contre le papillomavirus. Ce virus qui se transmet généralement par le biais de rapports sexuels, peut entraîner, par la suite des lésions, chez les femmes mais aussi chez les hommes. Cancer du col de l’utérus pour les premières, cancer du pénis pour les seconds. Et, également, des cancers qui touchent la zone ORL (bouche, gorge…). Et des cancers de l’anus.

Journée mondiale contre le papillomavirus : témoignages de Maxime Deschaeck

Le 4 mars avait lieu la journée mondiale de sensibilisation aux papillomavirus humains. A cette occasion l’animateur Maxime Deschaeck a témoigné de son expérience du cancer en lien avec le HPV sur les radios nationales, notamment France inter. « Je savais que cela touchait le col de l’utérus », témoigne-t-il en évoquant les affections liées au papillomavirus (ou virus HPV). Mais je ne savais pas du tout que ça pouvait toucher les garçons. » Maxime Deschaeck, animateur de RTL 2 évoque le cancer de la gorge qui l’a touché récemment. « Si j’avais su, si j’avais pu, si j’avais été informé, je me serais fait vacciner. »

 

Vos questions fréquemment posées :

Quel âge pour le vaccin papillomavirus ?

Les recommandations officielles mettent en avant l'intérêt d'une vaccination à partir de 11 ans pour les filles ET les garçons et jusqu'à 14 ans révolus. Ceux et celles qui n'ont pas bénéficié peuvent profiter d'un rattrapage entre 15 et 19 ans. Cette limite d'âge est repoussée à 26 ans pour les hommes ayant des rapports avec des hommes.

Est-ce que je peux me faire vacciner contre le hpv après 25 ans ?

Aujourd'hui, la limite d'âge est repoussée à 26 ans pour les hommes ayant des rapports avec des hommes. L'Académie de médecine s'est récemment prononcée en faveur de  l'extension de la vaccination contre le papillomavirus jusqu'à 26 ans pour toutes et tous. Le gouvernement devrait prendre position sur cette question.

Pourquoi se faire vacciner contre le papillomavirus ? cancer du col de l'utérus, anus, verge, oropharynx...

La vaccination contre le papillomavirus est reconnue pour empêcher efficacement la contamination par le virus HPV du papillomavirus humain. Ce virus est réputé provoquer des pathologies -évitables- comme le cancer du col de l'utérus, le cancer de l'anus, de la verge et des cancers oropharyngés.

Pourquoi faut-il être vierge pour le vaccin du papillomavirus ?

Plus le vaccin contre le papillomavirus est administré tôt plus il est efficace. Le papillomavirus (ou virus HPV) étant typiquement un germe transmissible durant les rapports sexuels, il est de bonne stratégie de l'administrer avant la période des rapports sexuels. Même s'il reste possible de vacciner après. Mais plus on attend, moins il risque d'être efficace.

Vaccin papillomavirus combien de doses (2, 3) et rappels ? Gardasil

Les autorités sanitaires préconisent 2 ou 3 doses selon les cas. 

  1. Le vaccin est délivré en 2 doses pour les 11-15 avec un intervalle de 6 à 13 mois.
  2. Le vaccin est délivré en 3 doses pour les 15 à 19 ans à mois 0 - mois + 2 et mois + 6.
  3. Le vaccin est délivré en 3 doses pour les hommes ayant des relations avec d'autres hommes : mois 0 - mois + 2 et mois + 6.

Le vaccin utilisé est généralement le Gardasil 9.

Article écrit le 06/03/2024, vérifié par Pierre Luton, Journaliste expert, spécialisé santé, social et référenceur SEO

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