Qu’est-ce que la rhumatologie ?
La rhumatologie est une spécialité médicale qui s’intéresse au fonctionnement de l’appareil locomoteur (squelette, muscles, articulations) et à ses dysfonctionnements.
Quand consulter un médecin rhumatologue ?
Votre médecin traitant vous orientera vers un rhumatologue si vous souffrez de douleurs osseuses, articulaires ou musculaires inexpliquées ou d’une gêne fonctionnelle (mouvement limité, blocage articulaire).
Que soigne la rhumatologie ?
Le rhumatologue prend en charge
- Des affections osseuses (fractures, ostéoporose, malformations…),
- Des douleurs articulaires (arthrose, polyarthrite rhumatoïde…)
- Des douleurs péri-articulaires (tendinites, tennis elbow…)
- Des affections nerveuses (sciatique, syndrome du canal carpien, lombalgies…)
Outre des facteurs génétiques, les seniors, les sportifs, certains corps de métier – bâtiment, agriculture, couture – et les personnes en surpoids sont plus particulièrement touchés par ces pathologies. La population féminine de plus de 50 ans est, elle-aussi, très exposée du fait de la fragilisation osseuse induite par la ménopause. Quantifiable par un examen (l’ostéodensitométrie), la perte de résistance osseuse constitue la cause première de l’arthrose et de l’ostéoporose.
Comment se passe un traitement en rhumatologie ?
Le terme générique de « rhumatismes » couvre en fait plus d’une centaine d’affections, plus ou moins aiguës, touchant l’ensemble de l’appareil locomoteur. Ils se manifestent par des douleurs, des gonflements et/ou des raideurs articulaires. La consultation d’un rhumatologue constitue un moment-clé pour définir un protocole thérapeutique adéquat et personnalisé. Le traitement de la douleur s’opère de façon graduelle. Il peut passer par des traitements locaux (crèmes, gels et patches, orthèses de soulagement, infiltrations, stimulations électriques…) ou généraux, par injection ou par voie orale. Le recours à la chirurgie par un chirurgien orthopédiste, notamment la pose d’une prothèse (genou et hanche, le plus souvent) intervient dans les cas très invalidants. Le maintien d’une activité adaptée est recommandé pour préserver la masse musculaire et le fonctionnement articulaire.