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Véritable référence, la clinique Montagard a passé le cap des 1 500 interventions sur le rachis.

 

Subir une opération de la colonne vertébrale, ça fait toujours un peu peur au commun des mortels. Rien que de très normal. À Avignon, la clinique Montagard s’est orientée vers ce domaine, à tel point qu’elle a fait de la chirurgie osseuse sa spécialité. Et en ce qui concerne le rachis, comprenez la colonne vertébrale, deux chirurgiens excellents en la matière : Gérard Pagazani et Bertrand Blanadet. "Il s’agit d’une surspécialité peu commune que nous avons développée ici et qui fait de notre établissement une référence en la matière". En effet, la clinique est classée parmi les 100 premières à l’échelon national, sur quelque 605 établissements publics et privés.

 

Trois causes principales

Mais au fait dans quels cas avoir recours à la chirurgie du rachis ? Pour Gérard Pagazani, il y a trois causes principales dont bien entendu, la traumatologie. Là, il s’agit de fractures courantes. "Nous sommes d’ailleurs la seule structure privée du département à accueillir les patients des hôpitaux d’Orange, Cavaillon et Carpentras. Ces pathologies représentent 20% de notre activité."

 

Autre domaine, les tumeurs. "En collaboration avec la clinique Sainte-Catherine, nous intervenons avant qu’une métastase (cancer secondaire) ronge les vertèbres. Avant qu’il soit trop tard, nous réalisons des implants, curons les zones touchées, reconstruisons les os, étayons la colonne. Il s’agit d’un travail de précision qui permet d’éviter, à terme, la paralysie. Le tout est d’arriver à expliquer à une personne qui souffre que l’anticipation est souvent la meilleure des solutions. Outre l’opération proprement dite, notre rôle est de convaincre, expliquer, utiliser les mots, démystifier et surtout résorber les angoisses."

Une relation passionnante et passionnelle avec les patients que Gérard Pagazani entretient depuis 30 ans et un secteur qui compte 20% des interventions.

 

Troisième domaine, et sans doute le principal, puisqu’il représente 60% des opérations : l’usure. Elle se traduit par une dégénération des disques, de la calcification de la colonne, principalement chez les personnes âgées qui ne peuvent plus marcher, qui souffrent de hernies, de douleurs aux jambes… L’opération consiste principalement à nettoyer les vertèbres des excroissances d’os qui se sont créées. Un peu comme du tartre dans une tuyauterie. "Ce qui est extraordinaire, poursuit Gérard Pagazani, c’est qu’après une courte intervention, les patients sont debout dès le lendemain. Ils retrouvent une vie normale au bout de deux mois." Idem pour les hernies discales touchant principalement les 30-50 ans, qui se retrouvent libérés de leur douleur, peu après leur passage au bloc.

Une spécialité chirurgicale souvent méconnue et parfaitement maîtrisée. D’ailleurs, la clinique ne désemplit pas. En trois ans, ce sont quelque 1500 interventions qui y ont été réalisées.

 

© La Provence – 06-10-16 – Par P.Mn.

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