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"Après passage d’experts, la qualité des soins et de l’accueil des patients de la clinique du Cambrésis a été relevée par la Haute autorité de santé. Un engagement depuis plus de vingt ans, souligne le directeur de l’établissement."

La clinique du Cambrésis, gérée par le groupe Elsan depuis 2016, a été distinguée par la Haute autorité de santé pour la qualité de son fonctionnement et l’accueil des patients. La certification est obligatoire pour tous les établissements de santé et renouvelée tous les quatre ans. Les experts missionnés ont attribué la note de 93,25 sur 100 au centre cambrésien.

Quatre mille patients par an

« Les enquêteurs ont surtout souligné le parcours de la prise en charge des patients, que l’on essaye d’individualiser au maximum, détaille le directeur de la clinique, Kami Mahmoudi, également directeur régional du groupe Elsan.

Dans le cadre d’une opération pour la pose d’une prothèse, qui est une de nos activités principales, nous allons réaliser en amont un bilan complet du patient, pour nous adapter à ses particularités. »

Depuis plus de vingt ans, la clinique s’efforce de maintenir son excellence. « Depuis l’existence de la certification, nous avons toujours eu une note élevée, sans recommandations d’amélioration », se félicite Kami Mahmoudi. Selon lui, cela est lié à la « petite taille » de la clinique, qui veut garder « sa dimension familiale ».

L’établissement accueille en moyenne 4 000 patients par an, essentiellement pour des interventions qui ne nécessitent pas d’hospitalisation longue. Les principaux domaines d’intervention sont l’orthopédie, le digestif ou le vasculaire.

Le centre de santé compte une quinzaine de médecins et une cinquantaine de personnels paramédicaux et administratifs. « On a des ressources humaines suffisantes mais cela reste un combat de tous les jours, pour pérenniser les équipes », concède le directeur.

Pour décerner cette certification, trois experts se sont rendus à la clinique, après réception d’un dossier réalisé par l’établissement. Les personnels, soignants comme administratifs, ont été interrogés, tout comme des patients.