Pour que les pollens ne vous gâchent plus la vie, les conseils du Dr Adrien LOSSOUARN, ophtalmologue
Le Dr Adrien LOSSOUARN, ophtalmologue à l'Institut Ophtalmique de Somain nous donne quelques conseils pour que les pollens ne nous gâchent plus la vie.
Yeux qui brulent, grattent, piquent, démangent au moment des beaux jours peut nuire à votre moral et à vos activités extérieures, au moment où les beaux jours reviennent.
Comme un quart des français, vous souffrez de symptômes oculaires liés à l’allergie aux pollens.
Pour en finir avec ces problématiques, voici quelques conseils simples pour prévenir ces désagréments :
- Éviter l’extérieur pendant la période à risque : quand le pic pollinique est à son maximum, mieux vaut s’abstenir d’une exposition trop importante. Dans un premier temps il convient d’éviter l’extérieur, et notamment l’exercice physique. Les fenêtres des logements et les vitres des voitures doivent être au mieux closes.
- Si vous ne pouvez faire autrement que d’aller en extérieur, pensez à vous protéger les yeux avec des lunettes de soleil couvrantes ainsi qu’un chapeau afin d’éviter que les cheveux ne servent de « réservoir » à pollen.
- En cas de conjonctivite allergique, dans un premier temps vous pouvez apaiser les symptômes en rinçant les yeux au sérum physiologique à de nombreuses reprises dans la journée tout en y associant des larmes artificielles. Si cela n’est pas suffisant, vous pouvez mettre le sérum physiologique ou les larmes au réfrigérateur et les utiliser « froids » afin de soulager au mieux les démangeaisons. Dans la même optique, un masque froid ou des compresses froides peuvent être appliquées régulièrement sur les paupières.
Si cela n’est pas encore suffisant, une consultation ophtalmologique s’impose. L’ophtalmologiste examinera l’œil et vérifiera l’absence de complication, tout en prescrivant si besoin des traitements anti allergiques locaux voire généraux et dans certains cas très particuliers des collyres anti-inflammatoires.
Pour aller plus loin, si nécessaire, une consultation chez un allergologue afin d’évaluer dans un premier temps les pollens responsables puis dans un deuxième temps la possibilité d’une désensibilisation, le cas échéant.
