Hôpital Privé Terres de Moselle : la jeunesse au cœur du chantier

Les métiers du bâtiment manquent de main-d'œuvre. Pour prouver aux jeunes que la filière propose des métiers passionnants et participe à des projets d’envergure, la Fédération du BTP de Moselle a organisé ses Coulisses du bâtiment sur le chantier titanesque de l’hôpital privé Terres de Moselle, à Maizières-lès-Metz. Ce jeudi 9 octobre, 1 000 collégiens ont porté casque et chasuble pour la visite.

Avec 3,5 milliards d’euros d’actifs immobiliers investis dans neuf pays, la société Euryale est l’un des principaux financeurs du secteur privé de la santé en Europe. « Et notre plus gros projet, actuellement, est celui de l’hôpital privé Terres de Moselle du groupe Elsan, à Maizières lès-Metz », a appuyé la directrice générale déléguée, Isabelle Clerc, ce jeudi 9 octobre. Pour cette opération qui doit regrouper, sur plus de 50 000m , les activités des cliniques Claude-Bernard de Metz et Notre-Dame de Thionville, la foncière a injecté pas moins de 151M€.

Le gros œuvre achevé à plus de 80%

Imaginé il y a près de dix ans par le groupe Elsan dirigé par Gabriel Giacometti, le chantier est aujourd’hui bien avancé : plus de 80% du gros œuvre est achevé, les façades du bâtiment principales se parent de pierre de Jaumont et, à l’intérieur, les cloisonnements sont en cours de réalisation. Du terrassement à la taille de pierre, 25 entreprises et 400 bâtisseurs sont à l’ouvrage au milieu des grues et des camions. Une effervescence qui enthousiasme Julien Freyburger, maire de Maizières-lès-Metz et président de Rives de Moselle, qui vient « sur les lieux cinq à six fois par semaine ! ».

Des casques et des chasubles pour 1000 jeunes

Pour organiser la 23e édition des Coulisses du bâtiment, la Fédération du BTP de Moselle a naturellement choisi ce chantier « emblématique » – le second est le chantier de l’extension du CFA-BTP de Sarreguemines. Ce jeudi, 1 000 collégiens et une centaine de demandeurs d’emploi ont porté casque et chasuble orange pour arpenter les bâtiments en construction. « Les gens travaillent dans le froid et la poussière ! », a constaté Nolan, 11 ans, en 5e au collège Albert-Camus de Moulins-lès-Metz. Il a repéré les charpentiers – « comme (s) on père ! » –, qui réalisent les belles poutres en bois des plafonds. Ambre, 12 ans, a observé le travail des « découpeurs de dalles, dans l’eau, pour éviter la poussière qui rend malade ».

« Des métiers passionnants »

« Le BTP a besoin de 1 000 salariés par an en Moselle chaque année », a appuyé le président de la fédération, Pierre Schaeffer. Si ce chiffre s’est tassé ces dernières années avec une construction en berne, « on manque toujours de main d’œuvre dans tous les métiers ». Des métiers « passionnants, innovants, qui payent bien et permettent une ascension sociale », a vanté Pierre Schaeffer, également président des deux CFA du BTP de Montigny-lès-Metz et Sarreguemines.

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