Interview du Parc : Jules Bernard, Technicien biomédical

Quel est votre parcours ? 

Jules : Suite au passage d’un bac scientifique que l’on pourrait qualifier d’infructueux, je me suis orienté vers une école de commerce. Après un an passé dans une formation NRC (Négociation Relation Client), j’ai décidé de changer de voie car j’avais la volonté de découvrir d’autres milieux professionnels. J’ai travaillé en tant que brancardier à l’Hôpital privé Jean Mermoz, dans le parachutisme, dans l’évènementiel un peu de partout en France, dans le domaine bancaire également, mais aussi sur les marchés, la restauration, dans l’imprimerie ou encore pour un grand journal régional. 
C’est en mars 2017 que je suis redevenu brancardier pour la seconde fois mais à la Clinique du Parc cette fois-ci. C’est à la clinique que j’ai pu évoluer et faire le métier que j’exerce aujourd’hui : Technicien Biomédical.

En quoi consiste votre métier ? 

Jules : Mon métier consiste à assurer le bon fonctionnement des différents dispositifs médicaux tout en garantissant la sécurité des utilisateurs et des patients. Cela se traduit par des réparations et maintenances réalisées en interne ou organisées via des prestataires tout en respectant l’application des normes en vigueur. Sans oublier la formation continue des utilisateurs sur les bonnes pratiques et la conduite à tenir face aux problématiques rencontrées. Je procède également aux achats et investissements et participe au plans de renouvellement du matériel.

Avez-vous une journée type ? 

Jules : Je n’ai pas de journée type. Chaque jour je dois traiter des sujets différents et aborder les problématiques du moment. Une journée peut très bien se résumer à 80 % d’opérationnel et 20% d’administratif et inversement. 

Quels sont les compétences requises ? 

Jules :

• La rigueur en premier lieu car on ne peut pas se permettre de prendre un sujet à la légère ou remettre les choses au lendemain. Ce sont des patients et leur santé qui se retrouvent en jeu.      

• L’organisation car il faut être capable de jongler avec de multiples tâches à la fois et planifier et surtout prioriser ses activités.

• La réactivité car lorsqu’un problème lors d’une opération survient, il faut avoir l’aptitude de solutionner rapidement les choses. Il faut avoir un certain sens de l’observation. 

• La curiosité car il faut s’intéresser aux nouvelles technologies. 

• Le plus, c’est la communication car, dans un but d’amélioration, il faut échanger avec l’ensemble du personnel soignant et les praticiens pour comprendre leurs besoins et leur permettre de travailler dans les meilleures conditions. 

Que préférez-vous dans vos missions ?  

Jules : Ce que je préfère c’est la satisfaction que procure la résolution d’une panne et le sentiment d’être utile dans le bon déroulement des interventions. Encore plus si elle est complexe. J’aime aussi apprendre et chaque jour de nouveaux sujets et problèmes se présentent à moi, sans oublier les nouvelles technologies qui émergent.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune soignant qui souhaite évoluer dans sa carrière ? 

Jules : Si je devais donner un conseil à un jeune soignant qui souhaite évoluer dans sa carrière, c’est de s’intéresser et être curieux des métiers qui l’entourent. Chercher à comprendre les agissements et rôles de chacun, les différents processus, échanger et ne pas hésiter à questionner. Comme dirait ma grand-mère : on apprend toujours en écoutant les autres et non s’écoutant soi-même. 

Je tiens à remercier Amélie Gautran, cheffe de bloc, Redouan Achezegag, ancien adjoint de bloc, Vanina Savignoni, adjointe de bloc, et Thierry Esmilaire, directeur de l’établissement de m’avoir permis d’accéder à cette évolution et de la confiance qu’ils m’accordent au quotidien.

Rencontre avec Vanina Savignoni, adjointe au bloc opératoire :

De quand date cette création de poste ? 

 
Vanina : Le poste de Jules a été créé de façon progressive de 2021 à 2023. La création officielle s’est faite en juillet 2023 pour un contrat en temps plein. 

En quoi le poste de Jules Bernard est il un plus pour notre bloc opératoire ?

Vanina : Nous n’avions pas de technicien biomédical sur la clinique. Avec un plateau technique évolutif comme celui du bloc opératoire, il est important qu’une personne soit dédiée à la maintenance et au suivi des différents dispositifs médicaux. Ainsi qu’à la planification de son renouvellement.

Quel impact a eu cette création de poste sur la vie du bloc opératoire ?

Vanina : Avec l’arrivée de Jules à l’ouverture des bloc, le dénouage des programmes et plus simple surtout.

Quels sont les plus pour l'expérience de nos patients ? 

Vanina : Le vrai plus c’est la sécurité renforcée dans la prise en charge de nos patients.