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prothese de hanche

Pourquoi une prothèse totale de hanche ?

La prothèse totale de hanche est une intervention fréquente (environ 140 000 implantations par an en France) rendue nécessaire le plus souvent par la dégradation de l’articulation coxo fémorale provoquée par l’arthrose (usure mécanique liée à l’âge, une dysplasie ou des déformations), par des phénomènes inflammatoires (arthrites), par une fracture du col du fémur ou enfin par une nécrose de la tête fémorale (défaut de vascularisation locale).

Dans tous les cas, la symptomatologie associe douleurs et enraidissement articulaires qui nécessitent dans un premier temps un traitement médical (antalgiques, anti inflammatoires, parfois infiltrations) et/ou kinésithérapique. Lorsque le patient n’est plus à soulagé et que le retentissement sur la vie quotidienne est important, il est envisagé la mise en place d’une prothèse.

De quoi s’agit il ?

Son objectif est de remplacer la hanche à l’aide d’un pivot (la tige fémorale) implanté dans le fût fémoral et sur lequel est placée une tête qui va s’articuler avec une seconde partie placée dans le bassin (le cotyle). Le moteur articulaire que constituent les muscles n’est pas modifié et dépend donc de l’état préalable à l’intervention. Il existe de nombreux modèles de prothèse totale de hanche comme cependant on peut les définir par trois paramètres principaux :

  • La fixation. Peut être obtenue avec du ciment ou par un contact étroit entre la prothèse et l’os avec un accrochage biologique. Les indications sont différentes et dépendent de l’état osseux.
  • La surface de frottement entre la tête fémorale et le cotyle. Elle peut associer une tête en métal ou en céramique avec un insert cotyloïdien en plastique de synthèse ou associer une tête céramique à un insert du même matériau. Chaque couple a ses avantages et inconvénients.
  • Le concept de la prothèse qui peut être dit à double mobilité. Ainsi le risque de luxation est diminué. Cependant ces prothèses ne peuvent être fabriquées qu’en céramique.

Le chirurgien vous explique les différents avantages. Il n’est la que pour aiguiller votre choix. Bien sur, c’est vous qui choisissez le type de prothèse que vous souhaitez.

Comment se déroule l’intervention ?

La mise en place d’une prothèse totale de hanche peut se faire par différentes voies d’abord, antérieur ou postérieur. Chacune a ses avantages et ses risques ; chaque chirurgien a une préférence pour l’une ou l’autre technique.

L’intervention a une durée variable selon les difficultés techniques rencontrées ; elle dure en moyenne une heure, le plus souvent sous anesthésie générale. Une rachianesthésie est également possible.

Une fois la voie d’abord réalisée et les capteurs installés, le chirurgien acquiert avec un palpeur certains points anatomiques remarquables nécessaires à la réalisation de la prothèse (centre de la tête fémorale, du genou et de la cheville, position du bassin…). L’acquisition de tous ces points se fait en 5 minutes environ et est transmise en temps réel à l’ordinateur qui va représenter en 3 dimensions la hanche du patient opéré.

Le chirurgien prépare le fémur pour positionner l’implant fémoral. Il contrôle très précisément l’enfoncement et l’orientation de cet implant pour restituer le centre de la tête fémorale au mm et au degré près (c’est à dire l’orientation du membre inférieur et sa longueur).

Le chirurgien prépare ensuite le bassin (cotyle) pour positionner l’implant cotyloïdien. Il contrôle très précisément l’orientation et l’enfoncement de cet implant en privilégiant 3 éléments :

  • orientation par rapport à l’implant fémoral (éviter les luxations)
  • ancrage dans l’os du bassin
  • optimisation de la longueur du membre inférieur

Le fonctionnement virtuel de la nouvelle hanche est alors simulé par l’ordinateur.

Avant la fermeture et la radiographie de contrôle le chirurgien connaît le résultat (longueur du membre inférieur, mobilité de la hanche, absence de conflit entre les 2 pièces prothétiques, zones à risque de luxation…).

Et après ?

La rééducation est débutée très rapidement ; parfois dès le jour de l’intervention, au plus tard le lendemain par un lever et la pratique des premiers pas. Dans un premier temps vous serez accompagné d’un déambulateur mais vous passerez rapidement vous passerez à des cannes canadiennes avec un apprentissage rapide de la marche sur terrain plat et dans les escaliers. Lorsque les critères fonctionnels et médicaux sont réunis, pourrez retourner à votre domicile ou lorsque cela n’est pas possible, partir en centre de rééducation. Le retour à domicile peut s’effectuer en voiture. Le temps de réadaptation à la prothèse est d’environ deux à trois mois.

Y a t il des risques à la pose d’une prothèse totale de hanche?

Grace au progrès technologique, les risques résultant de la pose d’une prothèse de hanche ont grandement diminués. Cependant des risque existent. En effet, la prothèse totale de hanche peut impliquer des risques osseux, vasculaires, trombo-emboliques (phlébite), infectieux et neurologiques ainsi que le risque de luxation (déboîtement de la prothèse). De même, sur le long terme, il et possible d’observer de l’usure et un descellement. La durée de vie moyenne d’une prothèse est de l’ordre de 15 ans. Cela n’est qu’une durée moyenne puisque de nombreux facteurs interviennent dans la durée de vie de la prothèse. En effet, parmi les principaux facteurs on retrouve les facteurs liés à l’activité et de facteurs anatomiques.

En pratique

La conduite automobile n’est en règle générale pas autorisée avant un à deux mois post-opératoires.

La reprise du travail pour les patients actifs est envisageable à partir du 45ème jour post-opératoire mais dépend de la profession exercée. La reprise sportive est possible à la fin du 3ème mois post-opératoire tout en recommandant de préserver la prothèse des chocs ou des micro-traumatismes répétés.

 

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