C'est la semaine nationale de la dénutrition : point sur cette pathologie avec Margaux, diététicienne à l'Hôpital Privé Saint Claude
Du 18 au 25 novembre 2022, c'est la semaine nationale de la dénutrition. L'occasion pour nous de refaire le point sur cette pathologie avec Margaux, diététicienne à l'Hôpital Privé Saint Claude
La dénutrition est observée lorsqu’il y a un déséquilibre entre les apports (d’énergie, de protéines et de nutriments) et la couverture des besoins nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme.
On retrouve souvent un amaigrissement important ainsi qu’une diminution des tissus adipeux et surtout une fonte musculaire qui est à l’origine de la plupart des complications de la dénutrition.
Il ne faut pas confondre la dénutrition (manger trop peu) avec la malnutrition (manger trop riche, peu diversifié > risque de carences).
La dénutrition est une maladie qui concerne tous les âges, enfants, adultes, personnes âgées.
Les personnes les plus touchées sont essentiellement les patients hospitalisés, les personnes ayant une perte d’autonomie, souffrant d’une maladie chronique, d’un cancer, d’une maladie aigüe grave.
Les personnes en surpoids ou obèses peuvent également être dénutries.
Les conséquences d’une dénutrition peuvent se présenter sous la forme de l’affaiblissement de l’immunité (avec risques infectieux), affaiblissement physique (perte de force, difficultés à la marche, chutes), baisse du moral (dépression) et aggravation des maladies chroniques et de la dépendance.
Il va être important de détecter la ou les situations qui vont favoriser la dénutrition chez un patient
• Baisse de l’appétit (en lien avec des douleurs prolongées, une maladie chronique…), perte de l’envie de manger (dû à un isolement social, …), une alimentation insuffisante (difficultés financières / difficultés de mobilité), un régime alimentaire restrictif, des troubles psychologiques ou cognitifs.
• Une pathologie qui augmente les besoins en énergie de l’organisme.
• Des troubles digestifs chroniques,...