Plusieurs choix de vaccins contre la bronchiolite selon la HAS : Beyfortus ou Abrysvo

✅️ Résumé essentiel sur les vaccins contre la bronchiolite

✅️ La campagne vaccinale 2025 contre la bronchiolite démarre le 1er septembre 2025 dans l’Hexagone.
✅️ Il existe deux vaccins : un pour les mamans, un pour les nouveau-nés.
✅️ Ces vaccins ont fait la preuve de leur efficacité.
✅️ La prise en charge à 100% existe dans la plupart des cas.
✅️ La campagne de vaccination n'est pas obligatoire.
✅️ Le parents peuvent opter pour les gestes barrière pour protéger leur enfant. Ils complètent aussi les vaccins.
✅️ Il existe un vaccin qui protège les personnes âgées.

A qui s'adresse la campagne de vaccination ?

La prochaine campagne de vaccination 2025 démarre le 1er septembre 2025. Elle concerne les jeunes enfants et leur maman contre la bronchiolite.

Calendrier des vaccins

Quand faire le vaccin contre la bronchiolite en 2025 ?

• La campagne débute le 1er septembre 2025 en France métropolitaine et dans certains territoires ultra-marins comme la Réunion, la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy.

• Elle débute un mois plus tôt en Guyane, le 1er août 2025.

• Et un mois plus tard, à Mayotte, le 1er octobre 2025.

Quand se déroule la campagne vaccinale contre la bronchiolite ? Tableau

Calendrier vaccinal 2025

La campagne de vaccination contre la bronchiolite est programmée en amont de la saison hivernale d'octobre 2025 à février 2026 afin de proposer une protection durant toute cette période.

Comment elle fonctionne ?

Il existe deux stratégies.

 Soit un vaccin maternel;

1. Soit un traitement préventif prescrit au bébé (il existe deux anticorps monoclonaux).

Trois choix de "vaccins" pour les parents en 2025

1. Il existe un vaccin adapté aux femmes enceintes (Abrysvo) dont l'efficacité est reconnue contre le virus respiratoire syncytial, responsable de la bronchiolite. Il concerne les femmes enceintes qui seront entre la 32e et la 36e semaine d'aménorrhée au moment où la campagne vaccinale débutera. Il convient de vérifier le statut vaccinale de la maman afin d'éviter une double immunisation.

2. Il existe deux anticorps monoclonaux destinés aux nourrissons : nirsévimab (Beyfortus) et palivizumab (Synagis). Ces anticorps sont injectés aux enfants qui vont traverser leur première saison d'exposition au VRS. Cela concerne les enfants à naître entre août 2025 et février 2026 (les dates seront précisées selon l'intensité de la future épidémie) et les enfants nés entre février et août 2025. Les enfants de moins de 2 ans, considérés comme vulnérables, et qui vont vivre leur deuxième année d'exposition, peuvent se voir prescrire également l'un de ces deux anticorps monoclonaux.

⚠️ Attention : Le ministère de la Santé précise que ce sont les parents qui décident de la stratégie qui leur convient le mieux pour protéger leur(s) enfant(s).

Source : circulaire du ministère de la Santé (DGS du 26 mai 2025).

Quel remboursement des vaccins contre la bronchiolite ?

Le vaccin Beyfortus sera-t-il remboursé en 2025 ?

• Beyfortus remboursement : 100% à la maternité, 30% en ville.

• Synagis remboursement : 100% à l'hôpital. 

• Abrysvo remboursement : 100% pour les femmes enceintes.

Prise en charge à 100% selon les cas

Il faut se renseigner auprès de sa mutuelle si elle couvre le reste à charge. 

Les options de vaccins expliquées par la HAS

Faut-il vacciner les femmes enceintes contre la bronchiolite ou vacciner leur enfant dès la naissance ? Le choix existe. La Haute autorité de santé, HAS, avait publié dès la rentrée de septembre 2024, un document à l’attention des parents pour les aider dans leur décision.

Plusieurs possibilités

Dès juin 2024, la HAS avait souligné l’existence de plusieurs possibilités pour les parents. Elle mettait en avant l’obtention d’une autorisation de mise sur le marché d’un vaccin à destination des femmes enceintes contre le virus respiratoire syncytial (VRS), responsable notamment de la bronchiolite. Celle-ci est une infection respiratoire saisonnière qui touche généralement les jeunes enfants et les adultes. Cette affection est souvent bénigne, mais peut présenter une forme grave qui nécessite une hospitalisation des plus jeunes et des plus fragiles, dont les personnes malades, immunodéprimées ou âgées. 

Abrysvo ou Beyfortus ?

• Vaccination des femmes enceintes par le vaccin Abrysvo. La HAS a reconnu l’utilité de ce vaccin à partir du 8e mois de grossesse. Les études rapportées par la haute autorité montre une réduction des hospitalisations et une baisse des infections respiratoires liées au VRS d’environ 82% à 3 mois. Ce vaccin permet à la future maman de créer des anticorps qu’elle va partager avec le fœtus. Celui-ci sera immunisé dès la naissance.

• Protection des nouveau-nés avec le Beyfortus. On parle par facilité d'un vaccin, mais en réalité il s'agit d'anticorps monoclonaux que l'on injecte (comme un vaccin) et qui entraînent l'immunité à se défendre contre un agent pathogène. Le Beyfortus a commencé à être prescrit en 2023, après une campagne d'information du gouvernement qui visait à éviter les engorgements dans les urgences comme lors de l'hiver 2022-2023. Il a vite été victime de son succès dès le mois de septembre 2023. Très vite, le Beyfortus avait dû être réservé aux petits les plus fragiles dans les maternités des hôpitaux. Ce traitement préventif, il s'agit d'anticorps monoclonaux, a fait l'objet d'études notamment en France qui démontrent son efficacité.

Beyfortus, Abrysvo : efficacité quasiment identique

En terme d’efficacité, les deux solutions sont quasi identiques sauf dans la durée. Le vaccin maternelle offre une protection au nouveau-né immédiate et durant les trois premiers mois. Après, elle décline. L’injection faite directement au nouveau-né (Beyfortus) est efficace six jours après et dure au moins cinq mois. Dans les deux cas, le risque de faire une forme grave et de devoir être hospitalisé diminue. Beyfortus a fait l'objet d'études positives après sa prescription à grande échelle. 

Qu'est-ce que Synagis ?

Comme le Beyfortus, Synagis (palivizumab) est un anticorps monoclonal indiqué dans la prévention des infections basses graves par le virus VRS chez les enfants fragiles, notamment ceux qui sont nés de façon prématurée. 

Bronchiolite : choix de la méthode de prévention 

Le vaccin contre la bronchiolite : pour ou contre ?

Vous avez le choix ! La pénurie de Beyfortus en 2023 a montré l’intérêt des futurs parents pour cette prévention de la bronchiolite. Comme le soulignent les autorités sanitaires, les parents ont plusieurs options :

• Mettre en place des gestes barrière pour protéger leur enfant (masque, éloignement des personnes contaminées, lavage des mains…);

• Préférer que la maman se fasse vacciner ;

• Accepter que le nourrisson reçoive une injection d’anticorps monoclonaux.

• Dans tous les cas, même en cas d'injection, il reste important de maintenir des gestes barrière vis-à-vis d’un nouveau-né.

Dans la prise de décision, la future maman, et les futurs parents, peuvent demander l'avis de leur médecin traitant, gynécologue-obstétricien-nes, sage-femme ou maïeuticien.

>>> Où en est l'épidémie de bronchiolite en 2024 ?

Le vaccin contre la bronchiolite pour les nourrissons est-il obligatoire ?

Le vaccin est recommandé. Il n'est pas obligatoire. Vous pouvez choisir d'opter pour les gestes barrière pour protéger votre enfant et éviter une dissémination du virus.

Sources

• Haute autorité de santé, HAS, mise à jour 28/08/2025.

• Circulaire du ministère de la Santé, DGS, mise à jour 26/05/2025.

Vous pouvez consulter, à propos de la bronchiolite, de la prise en charge, des soins, de la prévention et de la vaccination, un ou une :

• généraliste,

• pédiatre,

• sage-femme,

• gynécologe-obstétricien.

Cet article médical a été écrit par un rédacteur expert santé et SEO (EEAT et YMYL), Pierre Luton, et relu et validé par un ou une médecin spécialiste en médecine générale au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic et à vous prescrire les médicaments dont vous avez besoin.

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