Juin Vert : un mois pour prévenir le cancer du col de l’utérus
Chaque année, le mois de juin est placé sous le signe du Juin Vert, une campagne nationale de sensibilisation dédiée à la prévention et au dépistage du cancer du col de l’utérus. Ce mois symbolique est l’occasion de rappeler que ce cancer, bien qu’encore présent, peut être évité grâce à des gestes simples : la vaccination et le dépistage.
Un cancer évitable et détectable à temps
Le cancer du col de l’utérus touche près de 3 000 femmes chaque année en France, et environ 1 000 en décèdent. Pourtant, ce cancer est prévisible et curable dans 9 cas sur 10 s’il est détecté tôt.
La principale cause de ce cancer est une infection persistante par certains types de papillomavirus humains (HPV), transmis principalement lors de rapports sexuels. Le dépistage régulier permet de repérer des lésions précancéreuses, avant qu’elles n’évoluent vers un cancer.
Vaccination et dépistage : deux leviers majeurs
La vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) constitue une mesure de prévention contre le cancer du col de l'utérus. Depuis 2008, les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans ont accès à la vaccination, avec la possibilité d'un rattrapage jusqu'à l'âge de 19 ans inclus.
✍️ À noter : depuis le 1er janvier 2021, il est également possible de vacciner tous les garçons âgés de 11 à 14 ans, avec la possibilité d'un rattrapage chez les jeunes hommes âgés de 15 à 19 ans révolus.
Le test de dépistage cervico-utérin permet de détecter des lésions cancéreuses, ou précancéreuses avant qu’elles n’évoluent en cancer du col de l’utérus. Le test de dépistage s’adresse à toutes les femmes de 25 à 65 ans, même ménopausées, même en l’absence de rapports sexuels et vaccinées ou non contre les papillomavirus humains. Avant 30 ans, 2 tests de dépistages sont nécessaires à 1 an d’intervalle, puis 3 ans après si les résultats sont normaux. Entre 30 et 65 ans, 1 test de dépistage tous les 5 ans, 3 ans après le dernier test de dépistage normal.
Un engagement collectif nécessaire
À l’occasion de Juin Vert, la Polyclinique Majorelle souhaite rappeler l’importance de ces gestes de prévention, mais aussi encourager le dialogue autour de la santé gynécologique. Briser les tabous, informer les patientes, accompagner les plus jeunes : c’est ensemble, professionnels de santé, familles et institutions, que nous pourrons faire reculer ce cancer évitable.
En parler, c’est déjà protéger
Sensibiliser, c’est donner à chaque femme la possibilité d’agir pour sa santé. Nous invitons toutes les patientes à parler à leur médecin traitant, gynécologue ou sage-femme de la vaccination et du dépistage. Et pour les parents, c’est aussi l’opportunité d’échanger avec leurs enfants sur la vaccination HPV.
Pour en savoir plus
Rendez-vous sur le site de l’Institut National du Cancer
Ou discutez-en avec votre professionnel de santé !