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Les urgences chirurgicales des nuits, jours fériés et week-ends, étaient en sursis depuis janvier. Hier, le directeur général de l'Agence régionale de santé a annoncé qu'elles étaient maintenues.

 

En quarante minutes chrono, le directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) Philippe Damie a visité les urgences, la maternité, le bloc opératoire et la clinique. Une visite menée au pas de course mais qui a conforté Philippe Damie dans son idée : le pôle de santé saint-amandois est un outil « bien entretenu avec des médecins compétents », a-t-il commenté en sortant de la clinique qui, depuis mi janvier possède une dérogation de six mois pour les urgences chirurgicales qui, lors de la permanence des soins (la nuit, les jours fériés et week-ends) devaient être transférées à Bourges.

 

Créer une communauté hospitalière de territoire

La visite de Philippe Damie n'était donc pas un hasard. Le nouveau directeur général de l'ARS avait promis lors d’une réunion organisée avec les élus et médecins, de venir voir le pôle santé de Saint-Amand et d’annoncer sa décision au terme des six mois. C'était hier. Cette annonce, il l’a faite devant les élus et les maires réunis dans la salle de bal « Avant de prendre ma décision, je voulais voir des chiffres et voir ce qui se passait. Je plaide coupable, on n’a pas été assez pédagogue. Il n'a jamais été question dans l’esprit de l'ARS de supprimer les urgences de Saint Amand mais on s'est questionné sur les astreintes chirurgicales. La permanence des soins est un élément contributif des urgences. Les chiffres le disent : il y a peu d'actes chirurgicaux mais beaucoup d’avis qui sécurisent la prise en charge du patient. Donc on maintient les urgences chirurgicales pendant la permanences des soins » a indiqué Philippe Damie.

 

Son discours même pas achevé, des applaudissements ont retenti dans la salle. Juste avant, il avait eu le temps d'annoncer son projet : mettre en place une communauté hospitalière de territoire entre les différents établissements de soins du Cher. « C’est un dispositif à créer, a-t-il ensuite expliqué. Ce sera un échange de prestations. Mais il va nous falloir des propositions. Tout est à construire avec un accompagnateur qui sera l'ARS. Je pense que les premières réunions pourront débuter à la rentrée. »