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Les gliomes sont des tumeurs cérébrales habituellement malignes, c’est-à-dire cancéreuses. Bien que graves, les gliomes cérébraux demeurent rares, et ne concernent qu’environ 2 % des cancers de l’adulte.

Les symptômes qu’ils provoquent diffèrent en fonction de leur localisation et de leur taille, et leur diagnostic passe habituellement par des examens d’imagerie médicale et une biopsie.

Lorsqu’un diagnostic de gliome est avéré, il convient de déterminer son type avant d’étudier les différentes alternatives thérapeutiques envisageables.

Quels sont les différents types de gliomes ?

Les gliomes, ou cancers primitifs du système nerveux central, sont des tumeurs malignes qui prennent naissance dans les différents tissus du cerveau et se développent à partir de cellules gliales.

La notion de « cancer primitif » est un aspect important de leur catégorisation, car ils ne doivent pas être confondus avec des métastases au cerveau.

À titre de cancer primitif, le gliome est un cancer qui se développe initialement dans la zone cérébrale. Les tumeurs au cerveau secondaires, fruits de métastases issues d’un cancer qui s’est initialement développé dans une autre zone du corps, ne sont donc pas des gliomes.

On distingue trois types de gliomes : l’oligodendrogliome, l’épendymome et l’astrocytome.

L’oligodendrogliome est une tumeur cancéreuse que l’on retrouve le plus souvent chez les adultes. Elle se développe à partir des oligodendrocytes, des cellules gliales qui peuvent être localisées dans n’importe quelle partie du système nerveux central et de la moelle épinière.

On distingue les oligodendrogliomes de haut grade et de bas grade. Les premiers évoluent rapidement, les seconds plus lentement.

L’épendymome est une tumeur qui se développe à partir des cellules épithéliales tapissant les ventricules du cerveau et les canaux transportant le liquide céphalorachidien dans la moelle épinière.

Ce gliome est souvent bénin, c’est-à-dire que, bien qu’il se propage volontiers au liquide céphalorachidien, il ne se propage pas hors du système nerveux central ou de la moelle épinière. Il ne s’infiltre pas aux tissus voisins ni ne forme de métastases.

Il reste toutefois problématique, car il est susceptible d’engendrer des lésions nerveuses et neurologiques invalidantes, voire létales.

L’astrocytome est un gliome que l’on retrouve plus souvent chez les enfants. Il se forme à partir des cellules astrocytes et peut se développer dans n’importe quelle zone du cerveau.

Les astrocytomes de grades I et II, habituellement caractérisés par une évolution lente, sont considérés comme bénins. Ceux de grades III et IV, plus agressifs et généralement infiltrants, sont considérés comme malins.

Quels sont les symptômes du gliome ?

Les symptômes provoqués par les gliomes dépendent davantage de leur localisation et de leur taille que de leur type. Pour cause, les astrocytomes, oligodendrogliomes et épendymomes peuvent affecter les mêmes sites, c’est-à-dire toutes les zones du cerveau.

Typiquement, le patient souffrant d’un gliome peut ressentir des maux de tête dus à la pression intracrânienne engendrée par la tumeur. Des nausées, vomissements et troubles de la vision peuvent accompagner ces maux de tête.

Les troubles neurologiques sont également communs lors de cancers cérébraux. Ceux-ci peuvent être de natures extrêmement variées, allant des crises convulsives aux troubles de la mobilité, de la parole, la vision, de l’audition et du comportement.

Lorsque le gliome est situé au niveau de la moelle épinière, on observe davantage des troubles moteurs, des douleurs irradiant dans les membres, une absence de sensations, des sensations de brûlure, des fourmillements, ou encore une faiblesse, voire une paralysie, des membres.

Quels sont les traitements du gliome ?

La localisation du gliome rend son traitement délicat, mais il existe toutefois bon nombre d’alternatives thérapeutiques qui méritent d’être étudiées au cas par cas en fonction des caractéristiques de chaque tumeur et du profil de chaque patient.

La chimiothérapie, la radiothérapie et la chirurgie sont considérées comme des traitements de référence, comme lors de la prise en charge de la plupart des autres cancers.

Lorsqu’elle est possible, la chirurgie est souvent pratiquée en première intention. La radiothérapie peut intervenir en amont pour faciliter la chirurgie, ou après l’intervention pour limiter les risques de récidive.

La chimiothérapie intervient quant à elle pour détruire les cellules cancéreuses à un niveau systémique, c’est-à-dire à travers tout l’organisme sans besoin de localiser précisément la tumeur. En synergie avec la radiothérapie, elle peut permettre de traiter certaines tumeurs inaccessibles.

Le gliome est une pathologie cancéreuse rare, mais qui reste inquiétante, car sa prise en charge n’est pas toujours satisfaisante du fait de la localisation de la tumeur.

Le système nerveux central est en effet composé de tissus particulièrement fragiles, et la chirurgie neurologie comporte des risques importants – lorsqu’elle est réalisable.

Les progrès de la médecine oncologique permettent cependant d’espérer l’arrivée de nouvelles alternatives thérapeutiques dans les années à venir, notamment à travers l’avènement de la radiochirurgie.

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