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Semaine européenne de la vaccination du 22 au 28 avril 2024.

La semaine européenne de la vaccination met l’accent sur l’importance de ce geste pour protéger les populations. Il s’agit en effet de la meilleure protection contre les maladies et infections que l’on rencontre, au cours de la vie. Sont évidemment concernés les tout petits qui voient ainsi leur immunité préservée des maladies infantiles dévastatrices du passé. 

Semaine européenne de la vaccination, avril 2024. Visuel d'une seringue, d'un flacon et d'un bout de drapeau européen.

Vaccins obligatoires, covid

Elle permet aussi de combattre des épidémies comme le covid 19, de se protéger contre la grippe saisonnière, de maintenir une protection contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. La vaccination peut avoir lieu en ville, dans des structures de soins comme le cabinet médical et la pharmacie, dans des centres de vaccination, mais la vaccination peut aussi avoir lieu en entreprise.
Sans oublier le vaccin contre le HPV qui représente une protection importante contre plusieurs cancers comme celui du col de l’utérus. Il s’adresse aux femmes comme aux hommes.

Vers une deuxième vague de vaccination contre le papillomavirus 

En cette semaine européenne de la Vaccination, du 22 au 28 avril 2024, ELSAN met l'accent sur la prévention contre le papillomavirus (HPV). Ce virus très répandu s’attrape généralement au cours des relations sexuelles. Le HPV est responsables à quasi 100% des cancers du col de l’utérus, faisant de ce cancer une pathologie largement évitable par le biais de la vaccination. 3000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont déclarés en France tous les ans, selon l’Institut Pasteur.

Campagne 2024

Une nouvelle campagne contre le papillomavirus débute prochainement pour assurer la seconde dose des jeunes gens vaccinés cet automne. La seconde dose a lieu entre 6 et 13 mois après la première dose pour les 11-15 ans. Puis, viendra, à partir de septembre, une nouvelle campagne pour toucher une nouvelle classe d’âge.

Le virus HPV est également responsable d’autres cancers touchant les femmes ET les hommes : cancer ORL dont la gorge, de l’anus, du pénis…

Pourtant, une mesure efficace de prévention existe : la vaccination avec, notamment, le vaccin Gardasil. Hommes et femmes sont concernés par ce fléau. Gardons à l'esprit que la connaissance et la prévention sont nos meilleures alliées face au papillomavirus.

Comprendre le papillomavirus

Le papillomavirus humain est un virus qui se transmet par contact direct avec une personne infectée. Il entraîne des lésions, la formation de verrues génitales et cutanées, qui peuvent évoluer en cancer, plus tard. Dans la plupart des cas, il s'agit d'une infection sexuellement transmissible, mais le HPV se propage aussi par simple contact de peau à peau. Dans la plupart des cas, l’infection par le papillomavirus va se résorber d’elle-même, mais il peut arriver qu’elle dégénère en cancer des années après. C’est ce qui motive ces campagnes de vaccination. 

Taux de vaccination toujours trop faibles en 2023

Le HPV est un virus très transmissible, environ 80% de la population l’a rencontré au cours de sa vie, généralement lors d’une interaction sexuelle. Raison pour laquelle la vaccination est recommandée chez les jeunes et particulièrement chez ceux ou celles qui n’ont pas encore eu de relation sexuelle, ce qui augmente l’efficacité du vaccin. Les dernières données de Santé publique France montrent une couverture vaccinale chez les jeunes filles de 15 à 18 ans de 43,6% en France métropolitaine (janvier 2023). Elle est d’à peine 13% pour les garçons de 15 ans (pour une dose).

HPV : politique vaccinale

Il est donc crucial de continuer à promouvoir la vaccination comme moyen de prévention efficace contre le HPV. En parallèle, le dépistage du cancer du col de l’utérus notamment doit continuer à être encouragé.

Objectifs à atteindre

En mars 2023, seulement 15% des collégiens en France avaient été vaccinés contre le HPV durant la campagne lancée à la rentrée 2023. Ils étaient 10% début février, selon les données du ministère de la santé. Un chiffre  moitié inférieur aux objectifs  de 30% que le gouvernement s’était fixés en septembre dernier.

Les centres de Vaccination ELSAN

4 établissements contre le HPV

Pour poursuivre les objectifs de vaccination, les centres de vaccinations ELSAN se positionnent comme des acteurs clés dans la lutte contre l'infection. On compte 4 établissements ELSAN qui ont obtenu l’habilitation par leur agence régionale de santé, afin de pouvoir vacciner les collégiens contre le papillomavirus : le Centre médico-chirurgical Les Cèdres à Brive-la-Gaillarde, la Polyclinique de Poitiers, la Clinique Pasteur à Bergerac et la Clinique Saint-Omer à Blendecques.

Une première campagne de vaccination, s'est tenue d’octobre à décembre 2023. 1 884 collégiens dont 904 filles et 980 garçons ont été vaccinés sur les 75 collèges visités. ELSAN, en tant qu’acteur de santé et de prévention, a même fait mieux que les services de l’Etat en obtenant un taux de vaccination de 23% ! La deuxième dose doit avoir lieu d’avril à juin 2024.

💡 Bon à savoir : Cette vaccination est recommandée afin de limiter la propagation du virus. La vaccination est gratuite, non obligatoire et nécessite l'accord parental

3 centres de vaccination  internationale destinée aux voyageurs 

Trois centres de vaccination internationale ELSAN sont situés à  Paris République, à Marseille (Bouchard), et à Lyon Parc. Il est possible d'y réaliser une vaccination pour 1 ou plusieurs personnes, notamment en prévision d'un voyage à l'étranger. A Paris et Marseille, la vaccination covid est aussi dispensée. La vaccination est le meilleur moyen de se protéger contre les maladies infectieuses.

 

Vos questions fréquemment posées :

Quels sont les 11 vaccins obligatoires ?

11 vaccins sont devenus obligatoire en 2018 pour les tout petits. 8 ont été rajoutés aux 3 obligatoires jusque fin 2017. Il s'agit de :

  1. diphtérie
  2. tétanos
  3. poliomyélite
  4. haemophilius influenza B
  5. coqueluche
  6. hépatite B
  7. rougeole
  8. oreillons
  9. rubéole
  10. méningocoque C
  11. pneumocoque.

Quand a été créé le premier vaccin ?

Le premier vaccin remonte à la fin du XVIIIe siècle. Il a été utilisé contre la variole. En 1796, Edward Jenner, un médecin anglais a eu l'idée de transmettre la vaccine à un jeune garçon. Il avait observé que les vaches pouvaient développer une forme de variole, appelée la vaccine. En outre, les personnes qui trayaient les vaches et qui avaient, elles-mêmes, contracté la vaccine, présentaient une protection contre la variole au cours des épidémies. Cela a permis d'éradiquer cette maladie

Quel vaccin et à quel âge ? calendrier vaccinal, vaccination-info-service

Il existe un tableau complet sur le site vaccination info service (on y trouvera un calendrier des vaccinations). 11 vaccins sont obligatoires depuis 2018 pour les enfants. Les enfants nés avant 2018 ont 3 vaccins obligatoires : diphtérie, tétanos et poliomyélite. Les autres sont recommandés.

Pour les enfants nés après 2018, le calendrier des vaccinations propose :

  • une injection contre la tuberculose (BCG) à 1 mois,
  • une injection contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite à 2, 4 et 11 mois, idem contre la coqueluche, le haemophilus influenza b, le pneumocoque et l'hépatite B
  • une injection contre la rougeole, oreillons et rubéole (ROR) à 12 mois avec un rappel entre 16 et 18 mois,
  • une injection contre le ménigocoque C à 5 mois, puis 12 mois, puis jusqu'à 24 ans,

Le calendrier des vaccinations prévoit aussi :

  • un rappel à 6 ans, contre, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, ainsi que contre la coqueluche,
  • un rappel entre 11 et 13 ans contre, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, ainsi que contre la coqueluche,
  • une primo vaccination contre le HPV (papillomavirus) entre 11 et 13 ans.
  • Contre la diphtérie, les rappels chez l'adulte se font à 25, 45, 65 ans et tous les ans ensuite,
  • Contre le tétanos, les rappels chez l'adulte se font à 25, 45, 65 ans et tous les ans ensuite,
  • Contre la poliomyélite, les rappels chez l'adulte se font à 25, 45, 65 ans et tous les ans ensuite,
  • Contre la coqueluche, un rappel est prévu à 25 ans.

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