Gastroparésie

La prévalence de la gastroparésie est difficile à estimer précisément en raison de la variabilité des symptômes et des méthodes diagnostiques. Une étude américaine récente a estimé à 0,16% la prévalence de la maladie dans le monde. Cette prévalence atteindrait jusqu'à 5% chez les personnes atteintes de diabète.

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Les principales causes identifiées de la gastroparésie sont le diabète de type 1 ou 2, les séquelles de chirurgies œsogastriques et, dans environ 30 % des cas, une origine idiopathique. Les traitements de la gastroparésie visent à améliorer la vidange gastrique et à soulager les symptômes grâce à des ajustements alimentaires, des médicaments prokinétiques, des antiémétiques et, dans certains cas, des interventions spécifiques comme la stimulation électrique gastrique ou la chirurgie.

Gastroparésie : une trouble digestif défini par un ralentissement de la vidange gastrique

Définition : qu'est ce que la gastroparésie ?

La gastroparésie est une maladie digestive chronique caractérisée par un ralentissement anormal de la vidange gastrique, en l'absence d'obstruction notable des voies digestives. Elle concerne une faible proportion de la population générale, avec une prévalence estimée entre 0,1 et 0,2 % en Europe et jusqu’à 3 % aux États-Unis. Elle touche plus fréquemment les femmes, avec un ratio de 4 pour 1 par rapport aux hommes.

La maladie peut altérer considérablement la qualité de vie des patients car elle les limite dans le choix de leur alimentation. Une perte de poids ou un état de malnutrition sont fréquemment observés. L'inconfort lié à la maladie peut être à l'origine d'une détresse psychologique, qui se manifeste sous la forme d'une grande anxiété voire d'un état dépressif.

Vidange gastrique : comment est ce que cela fonctionne ?

Les muscles de l'estomac jouent un rôle essentiel dans la digestion et la vidange gastrique. Ils se contractent pour mélanger les aliments avec les sucs gastriques et les broyer en petits morceaux. Ensuite, ces contractions musculaires, appelées ondes péristaltiques, poussent les aliments digérés vers le pylore, une petite valve musculaire situé en bas de l'estomac qui s’ouvre pour laisser passer le contenu de l’estomac vers l’intestin grêle.

Ces mouvements sont perturbés dans le cas d'une gastroparésie. Les muscles de l’estomac ne se contractent pas correctement (perte d'amplitude) ou perdent leur coordination, ce qui ralentit ou bloque le passage des aliments. Parfois, le pylore peut ne pas s’ouvrir comme il devrait, aggravant le retard de vidange. Ce dysfonctionnement musculaire provoque donc une accumulation d'aliments dans l'estomac, à l'origine des symptômes caractéristiques du trouble (sensation de plénitude, nausées, vomissements..)

Gastroparesie : image du ventre d'une femme

Lien entre gastroparésie et dyspepsie fonctionnelle

La gastroparésie partage de nombreuses similitudes avec la dyspepsie fonctionnelle, un syndrome défini par des symptômes digestifs hauts, tels que ballonnements, inconfort postprandial ou satiété précoce, sans cause organique évidente. Une étude montre que près de 40 % des patients atteints de dyspepsie fonctionnelle présentent un ralentissement de la vidange gastrique, bien que la majorité n’éprouve ni vomissements ni nausées typiques de la gastroparésie. Ce chevauchement diagnostique rend parfois complexe la différenciation des deux pathologies. 

Sensation d'estomac plein, nausées, bézoard gastrique : quels sont les principaux symptômes de la gastroparésie ?

Les symptômes de la gastroparésie incluent une sensation de plénitude gastrique prolongée après les repas, une satiété précoce, des nausées, des vomissements et parfois des douleurs abdominales. Cependant, ces manifestations varient en intensité et en fréquence selon les patients.

⚠️ En présence de nausées et de vomissements, une mesure de la vidange gastrique est nécessaire pour différencier une gastroparésie d'une dyspepsie fonctionnelle.

Chez les patients diabétiques, les symptômes cliniques peuvent être atypiques ou plus discrets : on peut notamment citer une difficulté d'équilibration du diabète ou même des signes plus généraux (état de santé en déclin, perte de poids...)

De même en présence :

  • d'un reflux-gastrique persistant malgré la prise d'un traitement antiacides,
  • de matières non digérées ou mal digérées dans l'estomac (bézoard), 
  • de résidus d'aliments dans l'antre,

le gastro-entérologue pourra procéder à un examen de mesure de vidange gastrique pour confirmer le diagnostic de gastroparésie. 

Quelles sont les principales causes de la gastroparésie ?

Les causes de la gastroparésie sont variées et impliquent généralement des perturbations du système nerveux ou musculaire responsables de la motilité gastrique, ainsi que des facteurs externes comme la prise de médicaments ou des interventions chirurgicales.

Statistiquement, les trois causes les plus fréquemment retrouvées sont la présence d'un diabète, la complication post chirurgicale et l'origine idiopathique

  • Neuropathie diabétique : le diabète, lorsqu’il est mal contrôlé, peut provoquer une neuropathie, c'est-à-dire des lésions nerveuses entraînant un ralentissement de la vidange gastrique.
  • Complications post-chirurgicales : les interventions chirurgicales de l’estomac, comme la vagotomie (section du nerf vague pour réduire la production d’acide gastrique), ou sur d’autres organes proches (chirurgies thoraciques ou bariatriques) peuvent endommager les nerfs ou modifier la structure de l’estomac, réduisant sa motilité.
  • Médicaments : certains traitements médicamenteux, notamment les opioïdes (médicaments antidouleur) ou les antidépresseurs tricycliques, perturbent la coordination des contractions musculaires de l’estomac. Les médicaments anticholinergiques, qui bloquent certaines fonctions nerveuses, sont également impliqués.
  • Troubles neurologiques : des maladies comme la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques ou la paralysie supranucléaire progressive affectent les signaux nerveux régulant les muscles de l’estomac, entraînant une diminution de sa mobilité.
  • Maladies auto-immunes : des affections comme la sclérodermie ou le lupus érythémateux disséminé, où le système immunitaire attaque les tissus du corps, peuvent provoquer une fibrose (épaississement et rigidité des tissus) et affecter la mobilité des muscles de l'estomac.
  • Causes métaboliques : l’hypothyroïdie (insuffisance de la glande thyroïde) ralentit les processus métaboliques, y compris la motilité gastrique. D’autres déséquilibres métaboliques, comme l’hypercalcémie (taux élevé de calcium dans le sang), peuvent également perturber la fonction gastrique.
  • Facteurs infectieux : des infections virales, comme celles causées par le cytomégalovirus ou le virus Epstein-Barr, sont parfois suspectées de provoquer des gastroparésies temporaires ou chroniques.

💡Dans environ 30 % des cas, aucune cause identifiable n’est trouvée, même après des investigations approfondies. Ces gastroparésies dites idiopathiques sont parfois associées à des antécédents d’infections virales, suspectées de provoquer une inflammation des nerfs ou des muscles gastriques.

Gastroparésie diabétique : une neuropathie liée à l'hyperglycémie

Le diabète de type 1 et de type 2 jouent un rôle central dans le développement de la gastroparésie, principalement en raison des complications nerveuses et vasculaires associées à l’hyperglycémie chronique.

Lorsque la glycémie reste élevée sur de longues périodes, elle peut endommager le nerf vague, un nerf impliqué dans la régulation des contractions musculaires de l’estomac et la vidange gastrique. Cette atteinte, appelée neuropathie diabétique, perturbe la communication entre le cerveau et les muscles gastriques et entraine un ralentissement de la motilité gastrique. Ce phénomène est particulièrement fréquent chez les patients atteints de diabète de longue durée ou mal contrôlé.

Par ailleurs, des variations rapides de la glycémie ont tendance à aggraver les symptômes de la gastroparésie, car l’hyperglycémie elle-même peut temporairement ralentir la vidange gastrique en altérant les signaux musculaires. Les patients diabétiques peuvent ainsi présenter des symptômes classiques de la gastroparésie, mais aussi des complications indirectes de la maladie, comme une difficulté à équilibrer leur glycémie en raison d’une absorption irrégulière des glucides. 

✍️Les cas de gastroparésie sont 5 fois plus fréquents chez les personnes atteintes de diabète de type 1, comparativement au diabète de type 2.

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Diagnostic de la gastroparésie : consultation initiale

Quel spécialiste consulter ?

En cas de symptômes évocateurs de la gastroparésie, nous vous recommandons de consulter un gastro-entérologue. Ce spécialiste des troubles digestifs est le mieux placé pour poser un diagnostic et proposer un traitement adapté à votre situation. En fonction des résultats des différents examens et tests, d'autres professionnels de santé peuvent être amenés à intervenir  : par exemple, un endocrinologue (notamment pour les patients diabétiques) ou un médecin nutritionniste.

L'examen physique en première intention

Durant le premier entretien, le gastroentérologue étudie votre historique médical et évalue certains paramètres :

  • Fréquence et intensité de vos symptômes
  • Antécédents médicaux notables : diabète, chirurgie abdominale
  • Prise de traitements médicamenteux susceptibles de ralentir la vidange gastrique. 

Il procède ensuite à un examen physique approfondi et identifie tout signe clinique permettant d'orienter le diagnostic : présence d'un ballonnement abdominal, perte de poids ou altération de l'état général.

Si une gastroparésie est soupçonnée par le praticien, alors des examens complémentaires sont réalisés. Trois méthodes diagnostiques sont privilégiées : la scintigraphie gastrique, le test respiratoire au carbone 13 et la SmartPill.

Diagnostic de la gastroparésie : trois examens pour confirmer le diagnostic

Scintigraphie gastrique : l'examen de référence pour valider le diagnostic de la gastroparésie

La scintigraphie gastrique de vidange le test de référence pour confirmer le diagnostic de gastroparésie

✔️ Le patient commence par manger un repas léger, souvent composé d’aliments comme des œufs brouillés, du pain ou un porridge. Ce repas contient une très faible quantité de substance radioactive, appelée marqueur radioactif. Cette substance n’est pas dangereuse et sert uniquement à suivre le trajet des aliments dans l’estomac.

 ✔️ Au terme du repas, le patient s’allonge sous une gamma-caméra. Cet appareil détecte les radiations émises par le marqueur dans l’estomac. Il ne produit pas de rayons comme une radiographie, mais capte simplement les signaux émis par la substance radioactive.

 ✔️ La caméra enregistre des clichés de l'estomac à intervalles réguliers (toutes les 15 à 30 minutes) pendant plusieurs heures, sur une durée de 4 heures. Ces images montrent comment le contenu de l’estomac se déplace progressivement vers l’intestin grêle. En comparant la quantité de nourriture restante dans l’estomac à différents moments, on peut mesurer la vitesse de la vidange gastrique.

Les résultats obtenus sont exprimés en pourcentage de nourriture encore présente dans l’estomac après une certaine durée (après 1, 2 ou 4 heures). En temps normal :

  • Moins de 10 % du repas devrait rester dans l’estomac après 4 heures.
  • Si une quantité significative de nourriture persiste au-delà de cette durée, cela indique un ralentissement de la vidange gastrique, ce qui peut être un signe de gastroparésie.

Cet examen est le plus fiable pour diagnostiquer la gastroparésie, car il évalue directement la fonction de vidange de l’estomac. Il est non invasif, indolore et permet de distinguer un véritable retard de vidange gastrique d’autres troubles digestifs.

⚠️Etant donné la nature radioactive du repas isotopique ingéré, ce test est fortement déconseillé chez la femme enceinte.

Test respiratoire au carbone 13 : une alternative à la scintigraphie

Dans certains cas, un test respiratoire au carbone 13 est préféré à la scintigraphie.

✔️ Le patient consomme un repas léger contenant une petite quantité de carbone 13, un isotope stable et non radioactif. Ce marqueur chimique est incorporé dans des nutriments comme des graisses ou des glucides.

✔️ Lorsque l’estomac commence à digérer et à évacuer le repas vers l’intestin grêle, les enzymes digestives décomposent les nutriments marqués au carbone 13. Ce processus libère du dioxyde de carbone (CO2) enrichi en carbone 13 dans le sang, qui est ensuite expiré par les poumons.

✔️ À intervalles réguliers, le patient souffle dans un dispositif qui collecte son air expiré. Les échantillons sont analysés pour mesurer la concentration de carbone 13 dans le CO2. Plus le marqueur apparaît rapidement dans l’air expiré, plus la vidange gastrique est rapide.

 ✔️ Les données sont utilisées pour tracer une courbe indiquant le temps nécessaire à l’évacuation du repas par l’estomac. Une vidange gastrique anormalement lente suggère une gastroparésie.

L'avantage de ce test est qu'il est sûr et non irradiant. Il peut être répété et les résultats obtenus peuvent être combinés à ceux de la scintigraphie classique. Cependant, en cas de malabsorption intestinale, les résultats de ce test peuvent être limités voire faussés. 

Smartpill : un outil innovant et peu invasif qui permet d'évaluer la mobilité digestive

La SmartPill est une capsule électronique ingérable qui permet de mesurer la motilité digestive en suivant le trajet des aliments à travers le tube digestif. Cette capsule contient des capteurs qui mesurent en temps réel plusieurs paramètres physiologiques :

  • pH : permet de localiser la capsule dans le tube digestif, car chaque section (estomac, intestin grêle, côlon) a un pH caractéristique. Par exemple, l’estomac a un pH très acide (autour de 1-2), tandis que l’intestin grêle a un pH alcalin (supérieur à 7).
  • Température : indique quand la capsule quitte l’estomac (le milieu est plus chaud dans l’intestin).
  • Pression : enregistre les contractions musculaires (ondes péristaltiques) qui propulsent la capsule.

✔️ La capsule se déplace de manière naturelle à travers l’estomac, l’intestin grêle et le côlon, portée par les contractions normales du système digestif. Pendant son trajet, elle collecte des données en continu.

✔️ Les informations mesurées par la capsule sont envoyées à un récepteur portable que le patient porte sur lui. Ce récepteur enregistre les données pendant tout le parcours de la capsule dans le tube digestif.

✔️ Une fois le trajet terminé (lorsque la capsule est expulsée par voie naturelle, généralement en 1 à 3 jours), les données sont téléchargées et analysées par un logiciel.

Les informations recueillies permettent de mesurer :

  • Le temps de vidange gastrique : le moment où la capsule passe de l’estomac à l’intestin.
  • Le temps de transit intestinal : la durée du parcours dans l’intestin grêle et le côlon.
  • Les anomalies de motilité : les variations dans les contractions ou les blocages éventuels.

La Smartpill est une méthode non invasive, et multifonctionnelle qui permet d'évaluer non seulement la vidange gastrique, mais aussi le transit intestinal et le fonctionnement global du tube digestif. Son coût plus élevé peut cependant constituer un frein, ainsi que son incompatibilité avec les patients atteints de sténoses digestives. (risque d'obstruction)

Autres examens : IRM, échographie, test aux marqueurs radio opaques

D'autres examens existent mais ils sont généralement moins efficaces, limités, et donc utilisés lorsque les autres tests ne peuvent être réalisés. On peut notamment citer les examens d'imagerie comme l'IRM ou l'échographie abdominale, ou encore le test aux marqueurs radio-opaques.

Soigner la gastroparésie : quel traitement choisir ? 

Le traitement de la gastroparésie repose sur une trois axes thérapeutiques :

  • Soulager les symptômes cliniques,
  • Améliorer la vidange gastrique,
  • Prévenir les complications de la maladie.

Alimentation : respect de règles hygiéno-diététiques simples

Un médecin nutritionniste peut accompagner le patient en l'aidant à mettre en place certaines règles hygiéno-diététiques simples à suivre.

  • Les repas sont fractionnés, plus fréquents et moins copieux.
  • Les aliments liquides, semi-liquides et faciles à digérer sont privilégiés.
  • les aliments riches en graisses ou en fibres, qui ralentissent la vidange gastrique, sont à proscrire.

Médicaments : prokinétiques et antiémétiques

Les médicaments prokinétiques sont souvent utilisés en première intention pour stimuler les contractions de l’estomac et accélérer le transit intestinal

Certains prokinétiques, comme le métoclopramide et la dompéridone, bloquent les récepteurs D2 de la dopamine présents dans la paroi de l’estomac et dans le système nerveux entérique (réseau de nerfs dans le tube digestif). En bloquant ces récepteurs, ils augmentent la libération d’acétylcholine, un neurotransmetteur qui stimule les contractions des muscles lisses de l’estomac, favorisant ainsi la vidange gastrique. Leur usage prolongé produit cependant des effets secondaires neurologiques indésirables.

Pour limiter les nausées et vomissements, des antiémétiques comme l’ondansétron peuvent être prescrits. Ils n'ont pas d'effet sur la vidange gastrique.

En cas d'échec des traitements médicamenteux, d'autres approches sont considérées par le smédecins. 

Electrostimulation gastrique

La stimulation électrique est conseillée pour les patients souffrant de gastroparésie sévère qui ne répondent pas aux traitements médicamenteux. 

Un appareil, appelé stimulateur gastrique, est implanté chirurgicalement sous la peau, souvent dans la région abdominale. Deux électrodes (fils conducteurs) sont placées dans la paroi musculaire de l'estomac, généralement dans l’antre (la partie inférieure de l’estomac qui broie les aliments et les pousse vers le pylore). Le stimulateur envoie des impulsions électriques faibles mais régulières à la paroi musculaire de l’estomac. Ces impulsions ne remplacent pas les contractions naturelles de l’estomac, mais elles agissent comme un "rythme guide" qui améliore la coordination des muscles. Cela facilite le broyage des aliments et leur progression vers l’intestin.

Alimentation médicalement assistée

Pour les formes les plus sévères de gastroparésie, une alimentation entérale ou parentérale peut être nécessaire pour éviter la dénutrition.

L’alimentation entérale consiste à nourrir le patient directement via le tube digestif lorsqu’il est incapable de manger normalement mais que son système digestif reste fonctionnel. Une sonde est placée soit dans l’estomac (gastrostomie) soit dans l’intestin grêle (jéjunostomie). Les nutriments, sous forme liquide ou semi-liquide, sont administrés via cette sonde ce qui garantit leur absorption par l'estomac. Cette méthode est utilisée lorsque la vidange gastrique est trop lente mais que l’intestin peut encore digérer et absorber les nutriments.

L’alimentation parentérale, en revanche, contourne totalement le système digestif. Les nutriments, déjà décomposés en composants de base (glucose, acides aminés, lipides, vitamines et minéraux), sont directement injectés dans la circulation sanguine via une perfusion, généralement dans une grosse veine. Cette méthode est réservée pour les cas les plus sévères, lorsque le tube digestif n'est plus fonctionnel ou lorsqu’un apport nutritionnel par voie orale ou entérale est impossible ou insuffisant.

Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en gastro-entérologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour obtenir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de consulter un médecin.

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Vos questions les plus fréquentes

Quelle est l'espérance de vie d'une personne atteinte de gastroparésie ?

L’espérance de vie d’une personne atteinte de gastroparésie dépend largement de la cause sous-jacente et de la prise en charge des complications. La maladie elle-même n’est généralement pas mortelle, mais des formes sévères associées à des troubles nutritionnels ou à des maladies comme le diabète mal contrôlé peuvent réduire la qualité et la durée de vie si elles ne sont pas bien gérées.

Comment guérir d'une gastroparésie ?

Guérir complètement d’une gastroparésie est rare, car la maladie est souvent chronique, surtout lorsqu’elle est liée à des dommages nerveux ou musculaires, comme dans le cas du diabète. Cependant, des traitements multimodaux incluant des modifications alimentaires, des médicaments prokinétiques, ou dans les cas graves, des interventions comme l’électrostimulation gastrique peuvent permettre une gestion efficace des symptômes de la maladie et grandement améliorer la qualité de vie du patient.

Quand faut-il aller aux urgences en cas de gastroparésie ?

Il est conseillé de se rendre aux urgences en cas de symptômes graves ou inhabituels, comme des vomissements persistants conduisant à une déshydratation, une douleur abdominale intense ou des signes de malnutrition sévère (faiblesse extrême, perte de poids rapide). Ces situations nécessitent une évaluation médicale urgente pour prévenir des complications sérieuses.

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