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Quels sont les trois cancers les plus fréquents chez la femme ?

Selon les chiffres de Santé publique (données 2023), ce sont les cancers du sein qui sont le plus fréquents chez les femmes. Ils sont suivis, en termes de fréquence, par le cancer du côlon et les cancer du poumon. Le nombre de nouveaux cas, en 2023, sont les suivants :

  1. cancer du sein : 61000 environ nouveaux cas. Ils représente à lui seul un tiers des cancers des femmes.
  2. cancer colorectal (ou du côlon) : 21000 cas environ ;
  3. cancer du poumon : 19000 cas environ.

Augmentation

Tous les ans, toute pathologie confondue et sexe confondus, on déplore plus de 430 000 cas de cancer dans notre pays. Selon l'ARS, la répartition s'opère ainsi : 245600 environ pour les hommes et 190 000 environ pour les femmes. Depuis 35 ans, le nombre de cas augmente régulièrement chez les femmes (on parle de taux d'incidence : nombre de cas pour 100 000 habitants par an) de 0,9% contre 0,3% chez les hommes. Au global, on a constaté un doublement de nombre de cas depuis 1990. Cette augmentation est due à l'accroissement de la population et découle aussi d'un dépistage et d'un diagnostic plus répandus.

Quel sont les 7 autres cancers les plus fréquents chez la femme ?  Nombre et type 2023

Après les 3 cancers en tête (seins, côlon, poumon), on trouve 7 autres pathologies cancéreuses dont la fréquence est moindre (dans l'ordre) :

  1. mélonome de la peau : 8800 cas env. par an;
  2. corps de l'utérus : 8400 cas env. par an;
  3. pancréas : 7600 cas env. par an;
  4. thyroïde : 5600 cas env. par an;
  5. rein : 5300 cas env. par an;
  6. ovaire : 5300 cas env. par an;
  7. lèvres/bouche/pharynx : 4000 cas env. par an.

(sources : BEH).

Les cancers féminins

Quel est le cancer du sein le plus fréquent chez la femme ?

Le cancer du sein est dans 95 % des cas un adénocarcinome, selon l'Assurance maladie. Il débute souvent au niveau des canaux, moins souvent au niveau des lobules. On distingue les cancer du sein in situ (ou non infiltrant) et les carcinomes infiltrants, réputés pour être potentiellement plus agressifs et s'étendre à d'autres organes et, donc, métastaser.

Peut-on mourir du cancer du sein ?

Malheureusement oui, il est possible de mourir d'un cancer du sein encore aujourd'hui. Premier cancer chez la femme, il représente aussi la première cause de décès par cancer chez la femme (soit 12000 décès par an en France).

Cancer du sein : mortalité en baisse

Cependant, tous les spécialistes rappellent que la mortalité par cancer du sein connaît une baisse continue depuis 35 ans alors que le nombre de cas diagnostiqués reste en augmentation. Cela souligne les progrès réalisés par la médecine et notamment la prise en charge des pathologies cancéreuses du sein. 

Statistiques France cancer du sein : taux de survie ?

La survie des femmes touchées par un cancer du sein s'est beaucoup améliorée ces dernières années. L'Assurance maladie rappelle que plus tôt le cancer est détecté, plus il est facilement soignable.

Cancer du sein taux guérison

Au stade dit précoce, ce cancer connaît 99% de survie à 5 ans. A un stade tardif, ce pourcentage baisse considérablement pour atteindre 26%. Toutefois cela reste des statistiques qui peuvent être très éloignées de la réalité. Le cancer du sein fait partie des cancers qui bénéficient d'un dépistage organisé au niveau national.

Dépistage du cancer du sein

Le dépistage du cancer du sein a montré son intérêt pour détecter les tumeurs au stade le moins avancé afin de conserver les plus grandes chances de guérison

Il existe un dépistage du cancer du sein, dit organisé, qui s'adresse aux femmes qui ont entre 50 et 74 ans. Les femmes de cette tranche d'âge sont invitées par courrier tous les deux ans à se rendre de radiologie de leur choix afin de faire réaliser une mammographie. Le dépistage est pris en charge à 100% par l'Assurance maladie. Si une femme ne reçoit pas une invitation et qu'elle est dans cette tranche d'âge, elle peut se tourner vers son médecin, souvent un ou une généraliste, ou encore, une ou une gynécologue.

En cas d'antécédent, de cancer ou familial, il sera proposé une prise en charge adaptée et individualisée décidée avec l'équipe médicale. Dans ce cas, le dépistage peut avoir lieu bien avant 50 ans comme : examens semestriels dès 20 ans, mammographie annuelle tous les ans dès l'âge de 30 ans.

Il est possible et recommandé de réaliser chez soi une autopalpation. Comment marche une autopalpation ou autodiagnostic ? Toute anomalie détectée (présence d'un boule ou d'une masse, modification de l'aspect du sein, écoulement du mamelon doit conduire à consulter !

Contacter un ou une gynécologue

Dépistage du cancer colorectal

Le dépistage du cancer colorectal fait partie des dépistages organisés au plan national. Il concerne les femmes et les hommes entre 50 et 74 ans. Un kit de dépistage est envoyé aux personnes concernées tous les deux ans. Vous pouvez en faire la demande à votre médecin traitant. Vous pouvez le commander sur mon kit dépistage. Les personnes qui ont des antécédents peuvent bénéficier d'un suivi personnalisé. Dans tous les cas, comme pour la plupart des cancers, un dépistage et/ ou un suivi permet de détecter des tumeurs à des stades peu avancés, ce qui permet des taux de guérison dans 90% des cas en ce qui concerne le cancer du côlon.

Dépistage du cancer du poumon

Il existe un programme pilote de dépistage du cancer du poumon lancé par les autorités sanitaires. Ce dernier pourrait déboucher sur un dépistage généralisé dans les années à venir. Il faut rappeler que la principale cause de cancer du poumon est le tabac et qu'éviter de fumer ou cesser de fumer réduit fortement les risques de le contracter.

En savoir plus sur le dépistage des cancers

Cet article médical a été  écrit par un rédacteur expert santé et SEO (EEAT et YMYL), Pierre Luton, et relu et validé par un  médecin spécialiste en oncologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Contactez les praticiens oncologues médicaux au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

Vos questions fréquemment posées sur les cancers et leur fréquence chez les femmes :

Sur le plan mondial, la première cause de décès chez les femmes sont les affections cardiovasculaires suivies par les tumeurs malignes. C'est l'inverse chez les hommes qui meurent plus de tumeurs, puis de pathologies de l'appareil circulatoire. Les données sont les mêmes en France. En ce qui concerne les décès maternels, les maladies cardiovasculaires arrivent également en tête suivies par les suicides. Les morts maternelles sont heureusement rares dans notre pays et concernent 50 à 100 femmes tous les ans selon Santé publique France.

Dans les cancers féminins, l'on compte les cancers gynécologiques qui concernent les organes reproducteurs féminins et le cancer du sein. Il s'agit de :

cancer de la vulve;

cancer du vagin;

cancer du col de l'utérus;

cancer de l'utérus ou endomètre;

cancer de l'ovaire et des trompes de Fallope;

cancer du sein.

Parmi les cancers les plus redoutés, figure le cancer du pancréas considéré comme de mauvais pronostic en particulier parce qu'il est détecté souvent à un stade avancé. La survie à 5 ans associée au cancer du pancréas est de 11%, indique l'ARC. D'autres cancers sont à ranger dans la catégorie des pathologies les pires et les plus mortelles comme :

les cancers de l'œsophage : 17% de taux de survie à 5 ans;

les cancers du foie : 18% de taux de survie à 5 ans;

les cancers du poumon (particulièrement ceux dits à petites cellules) : 20% de taux de survie à 5 ans.

 (sources : ARC).

Article écrit le 27/05/2025