Le cancer vulvaire ou de la vulve

Le cancer vulvaire, bien que rare, affecte les tissus de la vulve. Comprenez ses causes, ses facteurs de risque et options de traitement.

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Le cancer vulvaire est une forme de cancer gynécologique rare. Il affecte surtout les femmes âgées de 70 ans ou plus. Le cancer de la vulve désigne une tumeur présente sur la face interne des petites ou des grandes lèvres, voire sur le clitoris. Il nécessite une prise en charge médicale la plus précoce possible. Découvrez ce qu’est un cancer vulvaire, mais aussi quels sont ses causes, ses symptômes et ses traitements.

Définition : qu’est-ce que le cancer vulvaire ?

Le cancer vulvaire, ou cancer de la vulve, est un cancer qui affecte les organes génitaux. Il se manifeste par l’apparition d’une tumeur sur la face interne des petites ou grandes lèvres (8 cas sur 10). Ou sur le clitoris. Cette tumeur de la vulve est due à la prolifération anormale de cellules saines qui deviennent des cellules cancéreuses.

Cancer vulvaire ou de la vulve : une dame âgée est assise avec une jeune femme derrière qui la tient par les épaules.

Selon le type de cellules concernées, on distingue plusieurs types de cancers vulvaires. Dans la très grande majorité des cas (90 %), il s’agit de carcinomes épidermoïdes. C’est-à-dire des cancers qui se développent à partir des cellules épithéliales (néoplasies intra-épithéliales). Parmi les 10 % de cas restants, on trouve des mélanomes vulvaires (5 %), des adénocarcinomes, des carcinomes basocellulaires et des cancers type maladie de Paget vulvaire. Les mélanomes se développent à partir des mélanocytes (cellules des pigments de la peau). Quant aux adénocarcinomes, ils sont issus des cellules glandulaires (glandes de Bartholin).

C’est une affection rare qui concerne moins de 5 % des cancers féminins, soit moins de 1 000 femmes par an. Il touche surtout les patientes après la ménopause. L’âge moyen lors du diagnostic du cancer de la vulve est de 74 ans.

Qu'est-ce qui provoque le cancer de la vulve : le HPV (papillomavirus) est-il en cause ?

La cause principale du cancer vulvaire est une infection au papillomavirus cancérigène (95 % des cas). En cause, le virus HPV (Human papilloma virus), souvent contracté par la femme jeune au début de sa vie sexuelle. L’infection au HPV fait partie des trois IST (infections sexuellement transmissibles) les plus fréquentes. C’est pourquoi les autorités de santé françaises recommandent la vaccination contre le HPV chez les filles et garçons de 11 à 13 ans.

En cas d’infection au HPV, le système immunitaire produit des anticorps pour détruire le virus. Mais si le système immunitaire est défaillant, le HPV peut demeurer dans l’organisme et engendrer des lésions. Ces lésions précancéreuses peuvent survenir au niveau de l’anus, du vagin, du col de l’utérus ou encore de la vulve.

Parmi les autres causes possibles du cancer vulvaire, le lichen scléreux vulvaire (5 % des cas). Il s’agit d’une inflammation chronique qui touche les muqueuses et la peau de la vulve. Elle ne relève pas d’une infection sexuellement transmissible.

Enfin, on a aussi identifié des facteurs de risque de cancer vulvaire. Le cancer vulvaire a plus de chances de se développer chez des personnes immunodéprimées (sida, greffe, maladies auto-immunes, chimiothérapie, corticoïdes…). Autre facteur de risque du cancer de la vulve : le tabac.

Quels sont les signes et symptômes du cancer de la muqueuse vulvaire ?

Les premiers temps, le cancer vulvaire peut demeurer asymptomatique. Puis des symptômes du cancer de la vulve apparaissent qui nécessitent une prise de rendez-vous sans attendre avec le médecin gynécologue.

Il s’agit de plaques, lisses ou rugueuses, avec une pigmentation de la peau rouge ou blanche. Ces ulcérations plates peuvent saigner ou exsuder un liquide aqueux et ne guérissent pas. Elles entraînent généralement un prurit persistant. Lorsque ces lésions précancéreuses deviennent cancéreuses, d’autres signes apparaissent. Les lésions plates soit se creusent et prennent la forme d’une ulcération de la vulve. Soit forment une verrue bourgeonnante, type grain de beauté. Cela s’accompagne de saignements anormaux, de ganglions au niveau de l’aine et de douleurs lors des rapports sexuels ou des mictions.

Quel diagnostic pour le cancer vulvaire et du vagin : faut-il faire une biopsie ?

Pour poser le diagnostic de cancer de la vulve, le gynécologue procède en premier lieu à un examen clinique : repérage de lésions, de ganglions, de changement d’aspect de la vulve (couleur, épaisseur de la peau).

En cas de suspicion de cancer vulvaire, le gynécologue prescrit alors une biopsie, c’est-à-dire un prélèvement de tissu vulvaire, en vue d’une analyse en laboratoire. Cette biopsie est effectuée sous anesthésie locale en cabinet ou sous anesthésie générale en milieu hospitalier selon les cas. C’est la biopsie qui va permettre de confirmer ou d’infirmer un cancer vulvaire.

En cas de confirmation d’un cancer vulvaire, des examens d’imagerie médicale sont effectués. Ils permettent de déterminer l’étendue des lésions. Cela passe par une échographie, une IRM ou encore un Pet-scan (tomographie par émissions de positons). Le médecin détermine alors le stade du cancer (I à IV) selon qu’il est circonscrit à la vulve (cancer de la vulve stade I) ou étendu aux tissus adjacents ou à des sites distants.

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Est-ce que le cancer de la vulve se soigne : quels sont les traitements et soins ?

La prise en charge thérapeutique du cancer vulvaire prend en compte le stade du cancer, son type (carcinome épidermoïde, mélanome…), sa taille, son étendue. L’espérance de vie avec un cancer de la vulve dépend essentiellement du stade auquel il est découvert. Les traitements du cancer de la vulve sont chirurgicaux :

  • Ablation partielle ou totale de la vulve par chirurgie (vulvectomie). Parfois, selon l’étendue du cancer, une ablation des ganglions lymphatiques est aussi nécessaire.
  • Chimiothérapie et radiothérapie : utilisées dans certains cas. À savoir, si l’état de santé de la patiente n’est pas suffisamment bon pour envisager une opération. Ou si l’étendue du cancer le rend difficilement opérable. Enfin, elles sont aussi utilisées en complément de la chirurgie si les ganglions lymphatiques présentent des métastases.
  • Un suivi gynécologique : tous les semestres, la patiente doit consulter son gynécologue pour un examen gynécologique. Et ce, pendant 5 ans. Puis ces examens s’effectuent ensuite au rythme de 1 par an. Il s’agit de surveiller les signes d’une potentielle récidive.

Cet article médical a été relu et validé par un  médecin spécialiste en oncologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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Vos questions fréquemment posées :

Comment savoir si on a un problème à la vulve ?

Les symptômes du cancer vulvaire peuvent être subtils ou peuvent ne pas être présents du tout. Si vous remarquez des symptômes qui persistent et qui incluent des démangeaisons, des rougeurs, des saignements, des plaies ou des gonflements dans la région vulvaire, il est important de consulter un professionnel de santé.

A quel âge peut-on avoir un cancer de la vulve ?

Le cancer vulvaire peut survenir à tout âge, mais il est plus fréquent chez les femmes âgées de plus de 70 ans

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1er

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