✅️ Résumé : l'essentiel sur l'embolie pulmonaire
✅️ L'embolie pulmonaire fait référence au caillot de sang qui migre, le plus souvent depuis les membres inférieurs, vers les poumons.
✅️ Lorsqu'un caillot se forme dans une veine des membres inférieurs ou supérieurs on parle de phlébite.
✅️ 3 mécanismes majeurs prédisposant à la formation d'un caillot : la stase sanguine ( faible circulation voire stagnation du sang) ; l'augmentation de la viscosité du sang (hyper-coagulabilité) ; l'altération de la paroi des veines.
✅️ Les signes les plus fréquents sont : essoufflement inhabituel, douleur thoracique, toux inhabituelle, expectoration sanguinolente, accélération inexpliquée de la fréquence cardiaque, malaise, syncope...
✅️ Il s'agit d'une urgence médicale.
✅️ Plusieurs options de traitement sont disponibles : Anticoagulants, thrombolyse, c hirurgie, filtre cave.
✅️ La grande majorité des patients récupèrent totalement de leur embolie pulmonaire
Cet article a été écrit par un médecin spécialiste en médecine vasculaire du groupe ELSAN.
Provoquée par un caillot de sang, l’embolie pulmonaire est une maladie potentiellement grave, mais qui se soigne très bien si elle est prise en charge rapidement. L’embolie pulmonaire peut se manifester par des symptômes diverses tel qu'un essoufflement inhabituel, un malaise une douleur thoracique un crachat sanguinolent.. Ses causes sont diverses et variées.
Définition : qu'est-ce qu'une embolie pulmonaire ?
Etymologiquement, l’embolie pulmonaire vient du terme "embole", qui est le nom médical donné à un caillot de sang (ou thrombus) migrant dans l'organisme via les vaisseaux sanguins.

Membres inférieurs
Dans le cadre de l'embolie pulmonaire, le caillot se forme dans une veine, le plus fréquemment au niveau des membres inférieurs. Il est transporté par la circulation sanguine vers les poumons. L’embole peut alors bloquer la circulation sanguine d'une partie des poumons et altérer sa fonction. Il peut conduire également à la destruction d'une partie des poumons (infarctus pulmonaire) dans le territoire concerné par l'embolie.
L'embolie pulmonaire peut intéresser une ou plusieurs artères pulmonaires, être uni ou bilatéral. Elle peut se constituer en un ou plusieurs temps et de manière plus ou moins brutale. Ces différents paramètres, ainsi que le terrain sur lequel elle survient (âge, antécédents..) conditionnent la sévérité de la maladie.
Les formes les plus sévères correspondent généralement à des oblitérations proximales, bilatérale et brutales des artères pulmonaires. On parle classiquement, dans ces formes d'embolie graves, voire dans les formes les plus sévères, d'embolie massive. Elles correspondent aux formes mettant en jeu le pronostic vital.
Quelles sont les causes de la formation de caillots (thrombus) ?
Quels sont les facteurs de risque d’une embolie pulmonaire ?
L'apparition d'une embolie pulmonaire est étroitement liée à la formation d'un thrombus. On parle classiquement de "maladie thrombo-embolique". Lorsqu'un caillot se forme dans une veine des membres inférieurs ou supérieurs on parle de « phlébite ». Un caillot dans une veine peut se former pour des raisons diverses et variées.
On retient trois mécanismes majeurs prédisposant à la formation d'un caillot :
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La stase sanguine ( faible circulation voire stagnation du sang) ;
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L'augmentation de la viscosité du sang (hyper-coagulabilité) ;
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L'altération de la paroi des veines.
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La stase sanguine peut être en lien avec à une immobilisation rattachée à un problème médical (plâtre, hospitalisation, alitement..) ou, de manière plus physiologique, elle peut être associée à des situations de la vie telles que la grossesse, l'obésité, des trajets prolongés en voiture ou en avion...
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L'augmentation de la viscosité du sang (hyper-coagulabilité) peut être secondaire à des pathologies (infection, maladie inflammatoire, cancer...) ou constitutionnelle en lien avec des maladies héréditaires de la coagulation. Enfin elle peut être favorisée par certains médicaments ou substances (contraception orale, hormones, corticoïdes, tabagisme...).
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L'altération de la paroi des veines est retrouvée chez les patients porteurs de varices. Elle peut être favorisée par des actes de ponction veineuse avec ou sans mise en place de dispositif médical intravasculaire dans le cadre d'une démarche de soin.
Causes multifactorielles
Les causes sont souvent multifactorielles associant plusieurs mécanismes ; dans le cas d'une fracture osseuse, par exemple, on peut retenir l'association de phénomènes inflammatoires, d'activation naturelle locale de la coagulation et, enfin, d'une stase en lien avec l'immobilisation du membre fracturé .
En cas de maladie thrombo-embolique, le médecin spécialiste qui assurera la prise en charge s'appliquera à rechercher systématiquement une ou des causes à l'évènement.
Dans certaines situations aucune explication n'est retrouvée sur ce qui conditionne les modalités de prise en charge et la durée du traitement qui va vous être proposé. On parle classiquement, dans ce cadre, de maladie thrombo-embolique « non provoquée ».
Quels sont les signes, symptômes d’une embolie pulmonaire ?
Les symptômes d'une embolie pulmonaire sont très variables d'une personne à l'autre et dépendent étroitement de l'âge du sujet concerné, de son état de santé, de l'importance de l'embolie et du caractère progressif ou brutal de son apparition.
Parmi les symptômes les plus classiques on retient : ·
- Un essoufflement inhabituel ou une baisse inexpliquée des capacités à l'effort ;
- Une douleur thoracique ;
- Une toux inhabituelle en dehors de tout contexte infectieux ;
- Une expectoration sanguinolente ;
- Une accélération inexpliquée et persistante de sa fréquence cardiaque ;
- Un malaise ;
- Dans les formes les plus graves, l'embolie peut se présenter par une syncope voire une détresse cardiorespiratoire brutale.
⚠️ Attention : Ces différents symptômes ne sont pas spécifiques d'une embolie pulmonaire. Ils sont retrouvés dans de nombreuses pathologies ou situations. Ils constituent, dans tous les cas, des signes d'alerte qui peuvent être en lien avec une pathologie potentiellement grave. Ils justifient une prise de contact rapide auprès de votre médecin référent voire, au besoin, d'un contact avec les urgences (15 ou 112). Les professionnels de santé feront le nécessaire pour évaluer la situation et guider la prise en charge.
Quels examens sont nécessaires pour établir le diagnostic d'une embolie pulmonaire ?
Tout signe clinique inhabituel compatible avec une embolie pulmonaire doit justifier une évaluation médicale rapide.
Votre médecin, ou l’équipe médicale qui assurera votre prise en charge initiale, définira une stratégie d'évaluation et de prise en charge adaptée à votre état de santé et sur la base des données médicales recueillies (antécédents, symptômes …).
Les explorations complémentaires et les modalités de gestion seront définies et ajustées au cas par cas, en tenant compte notamment de la probabilité de diagnostic d'embolie pulmonaire :
Dans le cas de probabilité faible, certains examens pourront être réalisés en externe à la demande de votre médecin traitant.
En cas de probabilité intermédiaire à forte, vous pourrez être orienté directement vers un service d'urgence ou une consultation spécialisée - cardiologue, médecin vasculaire - à partir de laquelle la prise en charge sera définie.
Scanner, échodoppler, ECG, échographie
Parmi les examens les plus fréquents utilisés on retient :
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Des examens permettant d'évoquer la présence d'un caillot en formation (dosage des D dimères sanguins);
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Des examens permettant de confirmer le diagnostic de maladie thrombo-embolique tels que l'angioscanner thoracique et l'échodoppler veineux;
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Des examens permettant d'évaluer la gravité et le retentissement de l'embolie tel que l'ECG, l'échographie cardiaque, la mesure des gaz du sang, le dosage de certains marqueurs sanguins cardiaques (troponine, BNP ..)
Si le diagnostic d'embolie pulmonaire se confirme, vous serez orientés dans le service médical le plus adapté à la prise en charge (hospitalisation en chambre normale, soins intensifs, réanimation...), tenant compte du niveau de sévérité de la pathologie, du risque éventuel d'aggravation et de votre état. Certaines embolies considérées à faible risque, sans critère de gravité, peuvent être gérées avec un traitement à domicile.
Au-delà du diagnostic de maladie thrombo-embolique, d'autres examens pourront vous être proposés dans le cadre de la recherche d'une cause éventuelle (avis spécialisé, tests biologiques spécifiques, scanner abdomino-pelvien, fibroscopie gastrique/colique ....)
Quels traitements en cas d’embolie pulmonaire ?
Le traitement de l’embolie pulmonaire vise à réduire les symptômes, empêcher le caillot se développer (voire faciliter sa dissolution), protéger la fonction cardio-pulmonaire et limiter tout risque de récidive.
En cas de gène, certaines thérapeutiques seront mises en œuvre dès le début de la prise en charge afin d'améliorer le confort (oxygène nasal, antalgique...). Au-delà, une thérapeutique spécifique de la maladie thrombo-embolique sera appliquée.
Plusieurs options sont disponibles :
Anticoagulants et embolie pulmonaire
Les anticoagulants constituent la base du traitement. Ils ont pour but de fluidifier le sang et ainsi stabiliser le caillot, bloquer son développement et réduire le risque de récidive d'embolie.
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Par voie injectable telle que l'héparine en administration sous-cutanée ou intraveineuse ;
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Par voie orale telle que les anti-vitamines K (AVK) et les anticoagulants oraux directs (AOD).
Embolie pulmonaire et thrombolyse
Dans les formes graves, des médicaments puissants sont utilisés pour dissoudre le caillot plus rapidement et rétablir, au plus vite, une fonction cardio-pulmonaire satisfaisante. Il s'agit des traitements dit « fibrinolytiques » administrés par voie intra-veineuse sous surveillance médicale étroite.
Chirurgie et embolie pulmonaire
Dans les formes extrêmement graves et ou, en cas d'échec du traitement, avec risque vital à court terme, une chirurgie de sauvetage visant à désobstruer les artères pulmonaires peut être envisagée.
« Filtre cave » et embolie pulmonaire
En cas de difficultés ou d'impossibilité à maintenir un traitement anticoagulant efficace, en raison de la présence d'une saignement actif ou d'un risque hémorragique, un dispositif intravasculaire qu'on appelle « filtre cave » peut être proposé afin de réduire le risque de migration de caillots des membres inférieurs vers les poumons.
Au-delà de la prise en charge initiale, un traitement anticoagulant sera maintenu. Sa durée sera définie au cas par cas. Dans certaines situations, un traitement anticoagulant à vie pourra être proposé visant à prévenir tout risque de récidive.
Quelles sont les conséquences et complications possibles d'une embolie pulmonaire ?
Lorsque l'embole bloque une ou plusieurs artères pulmonaires la première conséquence est une altération de la fonction « oxygénation du sang » par les poumons. Ceci se traduit par un essoufflement plus moins marqué, Il sera compensé par une oxygénothérapie adaptée et la mise en place rapide du traitement du caillot (héparine , fibrinolyse) .
Dans les formes sévères, proximales ou multiples des artères pulmonaires, un retentissement en amont sur la fonction cardiaque peut apparaître et conduire à une défaillance du système cardiopulmonaire. En l'absence de prise en charge rapide et adaptée, ces formes peuvent malheureusement conduire au décès.
Fort heureusement, les formes de sévérité modérée à intermédiaire de la maladie sont de loin les plus fréquentes. Le traitement adapté mis en place précocement permet alors une résolution rapide des symptômes et conduit à une guérison.
Au long cours, la fonction cardiopulmonaire récupère en parallèle de la dissolution progressive des caillots au niveau pulmonaire. Cette dissolution peut prendre plusieurs mois.
La plupart des embolies traitées correctement sont sans conséquence à long terme et les patients reprennent rapidement une vie tout à fait normale.
Dans le cas de forme très sévère ou de prise en charge tardive ou inadaptée, certains patients peuvent garder au long cours un essoufflement lié à une insuffisance cardiopulmonaire résiduelle post- embolique. Fort heureusement ces situations sont de loin les moins fréquentes.
Quelle vie après une embolie pulmonaire ?
La grande majorité des patients récupèrent totalement de leur embolie pulmonaire et peuvent mener à distance une vie strictement normale.
Phlébite et embolie pulmonaire
Un suivi médical sera maintenu visant à évaluer la récupération de la fonction cardiopulmonaire et la régression des caillots au niveau des membres inférieurs en cas de phlébite initiale.
Le traitement sera ajusté au fil du temps. Pour certains il pourra être proposé un traitement anticoagulant préventif au long cours ou des mesures visant à réduire les risques de récidive dans toute situation favorisante.
Sous traitement anticoagulant, tout sport ou activité à risque de contusion, d'hématome ou de saignement sera à éviter.
En cas de nouvelle hospitalisation l'équipe médicale l'équipe médicale ou chirurgicale qui vous prendra en charge mettra en place des mesures spécifiques préventives visant à limiter les risques de récidive.
La présence d'un traitement anticoagulant n'est pas un obstacle à une éventuelle intervention chirurgicale, mais vous devrez bien le signaler au médecin, anesthésiste ou chirurgien qui vous prendra en charge afin que des mesures adaptées puissent être mises en place.
Certains traitements anticoagulants (anti vitamine K) justifient une surveillance régulière et un ajustement éventuel des doses. Ils imposent également des précautions sur le plan du mode alimentaire et d'être sensibilisé au risque d'interaction médicamenteuse. Des programmes d'éducation et d'information pourront vous être proposés afin de gérer au mieux dans la vie quotidienne ce traitement.
Cet article médical a été écrit, relu et validé par un médecin spécialiste en cardiologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
Vous trouverez ci-dessous, les médecins cardiologues au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.
Modifié le 08/09/2025, vérifié par Dr Jacques MARTY, Médecin vasculaire, Clinique d'Occitanie
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Vos questions fréquemment posées sur l'embolie pulmonaire, ses causes, ses chances de guérison :
Comment attrape-t-on une embolie pulmonaire ?
L’embolie pulmonaire peut être liée à de multiples causes comme : une longue période d'immobilité, un choc, une maladie cardiovasculaire, ou encore une embolie pulmonaire.
Est-ce qu'on peut guérir d'une embolie pulmonaire ? Est-ce que c'est grave ?
La plupart des gens qui ont une embolie pulmonaire guérissent complètement et reprennent rapidement une vie normale. Cependant, une embolie pulmonaire reste une maladie potentiellement grave qui dans ses formes les plus sévères peut engager le risque vital.
Comment sauver quelqu'un d'une embolie pulmonaire ?
Pour sauver quelqu'un d'une embolie pulmonaire, il convient en premier lieu d'en faire le diagnostic afin que soit mis en place, au plus vite, un traitement adapté
Il convient donc d'y penser devant des signes comme un essoufflement inhabituel, un malaise, une douleur thoracique un crachat sanguinolent et ou tout signe cardiaque ou pulmonaire inexpliqué. Ces symptômes doivent inciter prendre contact rapidement avec votre médecin traitant ou en cas d'indisponibilité contacter les urgences au 15 ou au 112 qui vous guideront dans la prise en charge.
Combien de temps dure une embolie pulmonaire ?
On distingue une phase initiale correspondant à la phase des symptômes en lien avec l'embolie pulmonaire et une phase secondaire de résorption progressive des caillots bloqués dans les artères pulmonaires.
Les symptômes sont classiquement rapidement résolutifs en quelques jours sous traitement et sous l'effet naturel de mécanisme d'adaptation de l'organisme.
Le caillot et l'embolie pulmonaire proprement dit, quant à eux, disparaissent en quelques mois sous l'effet du traitement anticoagulant et d'une résorption naturelle du caillot par l’organisme.
Peut-on mourir d'une embolie pulmonaire ?
Les cas d'embolie pulmonaire graves conduisant au décès sont liés au blocage brutal et massif de la circulation pulmonaire qui empêche le cœur de fonctionner correctement, au sang de circuler et aux poumons d'assurer leur fonction d'oxygénation. Dans cette situation le décès survient au décours d'une perte de connaissance, suivie d'un arrêt cardio-circulatoire.
Qu'est-ce qui peut provoquer une embolie pulmonaire ? Comment se déclenche une embolie pulmonaire ?
L'embolie pulmonaire est provoquée par un caillot de sang qui se détache d'une veine située ailleurs dans le corps et qui vient se bloquer au niveau des artères pulmonaires.
Pour qu'il y ait embolie pulmonaire, il faut qu'il y ait, dans un premier temps, la formation d'un caillot (thrombus) dans le réseau veineux périphérique, puis, dans un second temps, la migration de fragments de thrombus ou du caillot tout entier vers le cœur puis vers les artères pulmonaires ou il se retrouve bloqué.
La migration ou la fragmentation du caillot peut être liée a ses caractéristiques, mais peut être déclenchée par de simples activités de marche ou de mobilisation des membres porteurs de la phlébite.
Quels sont les risques de développer une embolie pulmonaire ?
L'embolie pulmonaire est le résultat de la formation d'un caillot dans le réseau veineux périphérique, puis de sa fragmentation et migration vers le poumon.
Les risques de développer une embolie sont, de ce fait, liés, d'une part, aux risque de développer une phlébite ( thrombus dans une veine périphérique) et, d'autre part, aux risques de sa fragmentation et migration.
Toutes les phlébites ne se compliquent pas d'embolie pulmonaire.
Un caillot de grande taille, peu adhérant aux parois des veines, flottant dans une veine, très récent, est un facteur parmi d'autres qui augmente fortement le risque d'embolie. Les facteurs de risque d'embolie seront appréciés par le médecin vasculaire lors de l'examen échodoppler.
Dans le cas de phlébite considérée comme à risque d'embolie de par les caractéristiques du caillot, il sera proposé, en phase initiale du traitement, le repos et l'absence de déambulation afin de réduire le risque de mobilisation et de migration du caillot.
Quel âge pour une embolie pulmonaire ?
L'embolie pulmonaire est classiquement une pathologie de l'âge adulte et tout particulièrement de la personnes âgée.
Sa prévalence augmente progressivement avec l'âge.
Chez la personnes âgées, elle peut accompagner d'autres pathologies (infection, pathologie inflammatoire, cancer..), les révéler ou survenir à l'occasion d'une immobilisation (fracture, infection, hospitalisation..).
Chez l'adulte jeune elle vient fréquemment révéler des anomalies héréditaires de la coagulation et se déclencher à l'occasion de prise de substances augmentant la coagulation (contraction, tabac...) ou d'une immobilisation (plâtre).
Peut-on faire une embolie pulmonaire sous anticoagulant ?
A la phase initiale de la prise en charge d'une phlébite ou d'une embolie, les risque d'embolie sont présents, malgré la mise place d'un traitement anticoagulant. Ce risque décroît très rapidement sous l'effet des anticoagulants pour devenir faibles au delà d'une semaine de traitement.
Au delà de la phase initiale de la prise en charge, le traitement anticoagulant protège et met à l'abri de tout risque de récidive sous réserve qu'il soit pris de manière assidue et régulière et qu'il soit bien efficace. Les embolies survenant sous anticoagulant efficace sont exceptionnelles.
Sous traitement « antivitamine K » (AVK), l'efficacité anticoagulante peut varier au cours du temps et justifier des ajustements de posologie. Lors des phase d'efficacité réduite, le risque de récidive persiste. Ce risque est réduit par une bonne observance et gestion du traitement. Votre médecin sera là pour vous accompagner et vous pourrez également bénéficier de "programmes d'éducation thérapeutiques" qui vous permettront de mieux comprendre votre maladie et gérer votre traitement
Quel sport après une embolie pulmonaire ?
Il est important de parler avec votre médecin avant toute reprise d'activité, suite à une embolie pulmonaire traitée.
Généralement, les patients sous anticoagulants seront invités à pratiquer des sport "doux" qui ne les exposent pas aux chutes ni aux blessures, type marche, natation, voire footing. Il convient d'éviter les sports extrêmes ou de combat qui exposent à la formation d'hématome ou de saignement qui sera inévitablement accru du fait de l'hyper fluidité du sang, engendrée par le traitement anticoagulant.
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