Insomnie

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L’insomnie fait partie des troubles du sommeil. C’est fréquent aussi bien chez les enfants que chez les adultes. Les raisons sont multiples. Avoir une routine du sommeil en adoptant les bonnes habitudes peut aider à améliorer la qualité du sommeil. Toutefois, certains cas nécessitent un traitement spécifique, surtout quand les problèmes de sommeil persistent.

L’insomnie en tant que trouble de l’endormissement se caractérise par une insuffisance de sommeil liée à des difficultés à dormir. Ce manque de sommeil impacte par ricochet sa qualité.

Souffrir d’insomnie, c’est ne pas arriver à dormir quand vient l’heure du coucher (propre à chacun) ; ou ne pas se rendormir durant la nuit après s’être réveillé. Concernant le nombre d’heures de sommeil, il existe des recommandations. Cependant, chaque individu est différent, et les besoins en sommeil peuvent varier d’une personne à une autre, d’un âge à un autre. Les enfants n’auront pas les mêmes besoins que les adultes, et inversement.

🖐️  L’insomnie ne s’exprime pas nécessairement en termes de durée de sommeil, mais plutôt de sa qualité.

Quand ce problème de sommeil se présente de manière ponctuelle ou transitoire, par exemple durant une nuit ou quelques semaines, l’on parle d’insomnie aiguë. A contrario, il est question d’insomnie chronique quand elle se présente au moins trois nuits par semaine et dure déjà depuis quelques mois. En effet, elle s’étale sur le long terme.

Bon à savoir : l’insomnie primaire ou chronique sans comorbidité, plus compliquée à traiter, ne résulte pas d’une cause médicale. Le sommeil est perturbé en raison d’un événement traumatisant ou autre : c’est l’insomnie psychophysiologique. Cela peut aussi résulter de la mauvaise perception du sommeil, le patient a l’impression de ne pas avoir dormi pendant toute la durée de son sommeil. Ou encore résulter d’une cause inconnue, c’est l’insomnie idiopathique. Quant à l’insomnie secondaire ou chronique avec comorbidité, elle est associée à une autre maladie, il peut s’agir d’une pathologie médicale, qui peut être physique ou mentale.

Les facteurs de risque peuvent être d’ordre psychologique, en lien avec le mode de vie, l’environnement, relever d’une pathologie…

On retrouve :

• Le stress et l’anxiété : les hormones du stress produites par le corps dans une telle situation peuvent perturber le sommeil et rendre difficile l’endormissement.
• Le bruit : il peut impacter terriblement la qualité du sommeil.
• Les pathologies comme la dépression, les troubles bipolaires, les troubles respiratoires, le reflux gastro-œsophagien, l’hyperthyroïdie, l’asthme, le syndrome des jambes sans repos, une maladie infectieuse, etc.
• Les mauvaises habitudes en lien avec le sommeil : ne pas avoir de routine de sommeil, prendre certaines substances, boire de la caféine ou de la théine quelques heures avant d’aller au lit…
• La prise de certains médicaments perturbant le sommeil.
• Le décalage horaire, les voyages ; un changement important dans la vie du patient comme un nouveau travail avec l’angoisse qui peut en découler…

S’agissant des facteurs liés à l’insomnie, il peut s’agir de l’âge, ou des antécédents personnels et familiaux de troubles du sommeil. Cela peut aussi résulter de troubles psychiatriques comme physiques, par exemple chez les personnes souffrant de douleurs chroniques.

Les symptômes de l’insomnie peuvent être associés à des difficultés à trouver le sommeil, à des réveils nocturnes ou précoces le matin. L’on est dans un état de somnolence diurne, fatigué pendant la journée, ou irritable, anxieux. L’on peut avoir aussi des difficultés de concentration.

Le diagnostic de l’insomnie peut être posé après une consultation médicale. Cela repose sur l’"interrogatoire" du patient :

• la façon dont il dort,
• les horaires de sommeil,
• le nombre d’éveils nocturnes,
• l’état diurne,
• la durée des éveils…

En effet, l’attention du médecin est portée sur le cycle sommeil-éveil du patient dans son ensemble, associé à la plainte et à la description que fait ce dernier de sa situation. Le médecin identifie alors s’il s’agit d’une insomnie, et si tel est le cas, il évalue sa sévérité : légère, modérée, sévère. Et ce, grâce à des recherches approfondies : causes, facteurs, symptômes. Cependant, certains cas spécifiques comme les insomnies inexpliquées peuvent nécessiter le recours à un spécialiste du sommeil.

La qualité du sommeil est énormément impactée en cas d’insomnie. Pour avoir un sommeil de qualité, des traitements médicamenteux ou non peuvent être prescrits. Ils reposent principalement sur la cause de l’insomnie. Il peut s’agir de la prise de somnifères. Le médecin peut délivrer des benzodiazépines à courte durée d’action, à durée d’action moyenne ou à action prolongée. En cas d’insomnie chronique, il peut s’agir de thérapie cognitivo-comportementale, basée sur la cognition (pensée) et le comportement du patient pour mieux l’aider à traiter sa condition.

Il peut aussi être question de traitement naturel pour favoriser la relaxation. Par exemple, boire certaines plantes comme la camomille, le tilleul… quelques minutes avant d’aller au lit peut aider.

Avoir une bonne hygiène de vie participe à un sommeil réparateur. Pour ce faire, il est important d’adopter une routine de sommeil. Par exemple, se coucher et se lever à des heures régulières, week-end y compris. L’environnement pouvant jouer sur le sommeil, il doit être propice au sommeil. Il est important d’éviter la consommation de stimulants, surtout quelques heures avant d’aller au lit. Les repas lourds avant de se coucher sont à éviter au maximum. Il est recommandé de faire un peu d’exercice ou de pratiquer un sport dans la journée.

Chez une personne insomniaque, le manque de sommeil peut avoir des répercussions sur sa santé, impacter ses activités, son humeur, sa vie en général. Bien que courante, l’insomnie doit être traitée pour éviter bon nombre de risques pour la santé physique, mais aussi psychique.

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Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en médecine du sommeil au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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