Syndrome des jambes sans repos

Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est un trouble neurologique caractérisé par un besoin impérieux de bouger les jambes, affectant le sommeil et la qualité de vie.

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Le syndrome des jambes sans repos est aussi appelé impatiences ou encore maladie de Willis-Ekbom. Il désigne un trouble nerveux caractérisé par le besoin irrépressible de bouger les jambes. Il s’accompagne de sensations désagréables dans les membres. Des symptômes qui impactent la santé mentale et le sommeil. Découvrez ce qu’est le syndrome des jambes sans repos, ses causes, ses symptômes et traitements.

Définition : qu’est-ce que le syndrome des jambes sans repos ou SJSR ?

Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est aussi connu sous l’appellation d’impatiences, de syndrome d’impatiences musculaires de l’éveil, de "restless legs syndrome" ou encore de maladie de Willis-Ekbom. Il recouvre des troubles nerveux caractérisés par la nécessité impérieuse de mettre les jambes en mouvement.
La personne ne peut pas rester immobile et ressent des sensations désagréables dans les membres inférieurs.

Ces troubles impactent le sommeil de la personne et son équilibre psychologique. Les études scientifiques montrent que le syndrome des jambes sans repos se manifeste davantage après 50 ans. Et deux fois plus chez les femmes que chez les hommes. On estime que 7 à 11 % de la population adulte est concernée par ce syndrome, de façon occasionnelle ou chronique. Mais sur cette population affectée, seul un quart des cas nécessite une prise en charge médicale.

Quelles sont les causes des impatiences dans les jambes ?

Les causes de la maladie des jambes sans repos sont encore mal cernées à ce jour. Des hypothèses multifactorielles ont cependant pu être avancées. Elles combinent des facteurs génétiques et environnementaux. Parmi les causes possibles, on trouve :

  • Un facteur génétique : l’existence de formes familiales converge en ce sens. Pour 40 à 60 % des patients, il existe d’autres cas familiaux. En cause, deux gènes : MEIS1 et BTBD9.
  • Une carence en fer au niveau cérébral : une anémie ou des troubles du métabolisme du fer favorisent l’apparition du syndrome des jambes sans repos.
  • Un dysfonctionnement dopaminergique : la dopamine est un neurotransmetteur (elle sert à faire circuler les influx dans le système nerveux). Chez les personnes qui souffrent d’un SJSR, la dopamine secrétée par la moelle épinière et le cerveau est en quantité insuffisante.
  • Certains traitements médicamenteux : antidépresseurs et neuroleptiques peuvent accroître le risque de SJSR.
  • Le tabac, l’abus d’excitants (café, alcool…), mais aussi la fatigue et le stress augmentent le risque de SJSR.
  • Certaines pathologies ou situations favorisent le SJSR. Il s’agit de l’insuffisance rénale, du diabète ou de la grossesse notamment.

Quels sont les symptômes de la maladie des jambes sans repos (picotements, douleur, etc) ?

Les symptômes associés au syndrome des jambes sans repos sont des besoins irrépressibles de bouger les jambes. Ces envies surviennent essentiellement quand la personne est au repos. C’est-à-dire qu’il faut que les jambes bougent, la nuit quand elle est couchée. Ou quand elle est en position assise de façon prolongée. Les jambes tressautent dans 80 % des cas, par phases de 5 à 20 min. Elles entraînent des microréveils de la personne, de sorte que son sommeil n’est pas réparateur.

Ces mouvements incontrôlés s’accompagnent de sensations désagréables voire de douleurs au repos, dans une ou dans les deux jambes.

Ces sensations sont :

  • des picotements,
  • des démangeaisons,
  • des décharges électriques ou encore des fourmillements.


Ces sensations désagréables peuvent être atténuées par le mouvement des jambes. Les troubles du sommeil provoqués par ce syndrome des jambes sans repos peuvent affecter la capacité de mémorisation et de concentration de la personne. Ainsi que son équilibre psychologique.

Syndrome des jambes sans repos

Selon la fréquence du syndrome des jambes sans repos (occasionnel, chronique) et son intensité, l’impact sur la vie sociale, professionnelle et familiale peut être plus ou moins important. Dans les formes les plus sévères, le SJSR est reconnu comme handicap.

Quel diagnostic pour le syndrome des jambes sans repos ?

Poser le diagnostic du syndrome des jambes sans repos relève parfois du parcours du combattant. En effet, il faut parfois plus de dix ans entre l’apparition des premiers signes de la pathologie et son diagnostic. La cause est la non-spécificité des symptômes. Ils peuvent être associés, à tort, à d’autres pathologies neurologiques.

Le médecin pose des questions au patient sur ses symptômes, leur contexte d’apparition, leur intensité, l’existence d’antécédents familiaux. Il établit un diagnostic de syndrome des jambes sans repos si quatre signes sont simultanément recensés :

  • Le besoin impérieux de bouger les jambes, accompagné de sensations désagréables.
  • Un soulagement temporaire des symptômes obtenu par le mouvement ou le massage des jambes.
  • Des symptômes qui se manifestent de préférence au repos, que la personne soit assise ou couchée.
  • Une aggravation des troubles le soir et la nuit.

Le médecin peut compléter son examen par la prescription d’une polysomnographie. Il s’agit d’un examen qui permet d’observer les différentes phases de veille et de sommeil au cours de la nuit. On mesure sur le même laps de temps les mouvements musculaires des jambes grâce à un électromyogramme jambier.

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Quels sont les traitements et médicaments pour soulager et soigner le syndrome des jambes sans repos ?

Les traitements du syndrome des jambes sans repos peuvent reposer sur des mesures hygiéno-diététiques et des médicaments. Les mesures hygiéno-diététiques suffisent bien souvent pour soulager les symptômes, quand il s’agit de formes légères du SJSR. Ces traitements naturels du SJSR passent par la diminution de la consommation d’alcool, de café, de tabac. Mais aussi une bonne hygiène de sommeil : se coucher et se lever à heures fixes, ne pas surchauffer la chambre, ni regarder des écrans (téléphone, télé, tablette…) avant de dormir. Quant aux médicaments, ils sont prescrits dans les formes plus sévères. Il s’agit des agonistes dopaminergiques et des antidépresseurs pour soulager le syndrome des jambes sans repos. Le but recherché est de pallier le manque de dopamine et de préserver la santé mentale du patient.

 

Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en neurologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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Vos questions fréquemment posées :

C'est quoi la maladie des jambes sans repos ?

La maladie des jambes sans repos (SJSR) est une maladie neurologique caractérisée par des mouvements involontaires des membres inférieurs. 

Comment se débarrasser du syndrome des jambes sans repos et mieux dormir ?

Pour soulager le syndrome des jambes sans repos et améliorer le sommeil, des approches incluent l'adoption de mesures d'hygiène de vie (diminution du tabac, du café et de l'alcool, etc) et l'utilisation de médicaments.

Comment se manifeste le syndrome des jambes sans repos ?

Le syndrome des jambes sans repos se caractérise par des sensations inconfortables et le besoin impérieux de bouger les jambes.

Qu'est-ce qui provoque les impatiences ?

Les impatiences, ou syndrome des jambes sans repos, résultent généralement de facteurs complexes, incluant des composantes génétiques, des anomalies dopaminergiques, des carences en fer, des médicaments et de mauvaises habitudes de vie.

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