Votre enfant est sujet à des épisodes de terreurs nocturnes ? Ces crises peuvent être déconcertantes pour les parents, et elles suscitent de nombreuses questions. Dans cet article, nous vous aidons donc à en savoir plus sur les symptômes, les causes, les traitements et les mesures de prévention des terreurs nocturnes.
Définition : qu’est-ce qu'une terreur nocturne chez le bébé, l'enfant et l'adulte ?
Les terreurs nocturnes sont des troubles du sommeil, qui se manifestent principalement chez les jeunes enfants, généralement entre 18 mois et 6 ans. La terreur nocturne chez l’adulte est quant à elle beaucoup moins fréquente. Ces épisodes se produisent pendant le sommeil profond, plus précisément lors des premières heures de sommeil. Les enfants qui en souffrent peuvent être pris de panique subitement, en proie à une terreur intense et irrationnelle. Ils sont agités, peuvent crier ou pleurer et être en sueur, mais ils continuent de dormir. Les terreurs nocturnes sont différentes des cauchemars, car l’enfant ne se souvient généralement pas de l’épisode le lendemain.
La terreur nocturne du nourrisson peut être effrayante pour les parents qui assistent à ces crises, mais il est important de noter qu’elle ne représente pas un danger pour la santé de l’enfant. Ces épisodes sont souvent temporaires, et se résolvent d’eux-mêmes à mesure que l’enfant grandit. Il est important de ne pas réveiller l’enfant pendant ces épisodes de terreurs nocturnes.
Quels sont les causes et facteurs de risque des terreurs nocturnes ?
Les causes exactes des terreurs nocturnes ne sont pas complètement élucidées, mais certains facteurs peuvent contribuer à leur apparition. L’un des principaux éléments est le développement du système nerveux central de l’enfant, qui peut rendre le sommeil moins stable. De plus, le manque de sommeil, la fatigue, le stress, les changements dans la routine du sommeil et l’anxiété peuvent également favoriser les terreurs nocturnes. Les terreurs nocturnes apparaissent plus souvent chez les enfants qui manquent de sommeil, notamment lorsqu’ils arrêtent de faire des siestes. Certains troubles comme le reflux gastro-œsophagien pourraient également être à l’origine des crises, tout comme la prise de médicaments.
Comment se manifestent les terreurs nocturnes ?
En cas de terreur nocturne, les symptômes peuvent varier d’un enfant à l’autre. Pendant une crise de terreur nocturne, l’enfant peut se montrer très agité, il peut également crier et pleurer. Une transpiration excessive, une accélération du rythme cardiaque et une respiration rapide peuvent également être observées. L’enfant peut sembler confus, désorienté et difficile à consoler. Même s’il a les yeux ouverts, il est généralement encore endormi. Après quelques minutes, il se calme et retrouve un sommeil serein, sans se souvenir de l’épisode le lendemain.
Quel diagnostic pour les terreurs nocturnes ?
Le diagnostic des terreurs nocturnes est généralement basé sur les symptômes décrits par les parents. Il est important d’exclure d’autres troubles du sommeil, tels que les cauchemars ou les troubles respiratoires du sommeil, qui pourraient être à l’origine de symptômes similaires. Si les épisodes de terreur nocturne sont fréquents, persistants, ou ont un impact significatif sur la qualité de vie de l’enfant, il est recommandé de consulter un spécialiste du sommeil ou un pédiatre.
Le pédiatre est l’interlocuteur privilégié pour diagnostiquer une terreur nocturne du bébé. Si l’enfant vit des épisodes de terreur nocturne plusieurs fois par semaine et que le phénomène semble s’installer depuis plusieurs mois, il peut être judicieux d’en parler au pédiatre. Celui-ci pourra proposer des solutions pour aider l’enfant à retrouver un sommeil plus calme.
Que faire en cas de terreurs nocturnes : quels sont les traitements ?
Dans la plupart des cas, les terreurs nocturnes ne nécessitent pas de traitement spécifique, car elles disparaissent spontanément à mesure que l’enfant grandit. Cependant, certaines mesures peuvent être prises pour aider à minimiser les épisodes et à rassurer l’enfant et les parents. Il est notamment essentiel de créer un environnement propice au sommeil, en maintenant une routine régulière de coucher et de réveil, en créant une atmosphère calme et apaisante dans la chambre, et en évitant les stimuli stressants avant le coucher.
Il est également recommandé d’adopter une approche rassurante lors d’une crise de terreur nocturne. Les parents peuvent rester à proximité de l’enfant, lui parler doucement et le réconforter, sans essayer de le réveiller complètement. Il est important de ne pas réprimander ou punir l’enfant pour ses terreurs nocturnes, car il ne peut pas les contrôler consciemment.
Dans certains cas, lorsque les terreurs nocturnes sont particulièrement fréquentes, intenses, ou qu’elles perturbent considérablement la qualité de vie de l’enfant, des interventions thérapeutiques peuvent être recommandées. Ces interventions peuvent inclure la thérapie comportementale, la relaxation, la méditation, ou l’utilisation de techniques de gestion du stress adaptées à l’âge de l’enfant. En cas de terreur nocturne à l’âge adulte, il est recommandé de consulter un neurologue spécialiste du sommeil, afin d’écarter ou de déceler une éventuelle pathologie sous-jacente.
Quels sont les moyens de prévention contre les terreurs nocturnes ?
En cas de terreur nocturne, la solution miracle n’existe pas. Il n’est en effet pas possible de prévenir complètement les terreurs nocturnes. Toutefois, certaines mesures peuvent être prises pour réduire leur fréquence et leur impact. Comme évoqué plus haut, il est important d’assurer un sommeil de qualité, en créant un environnement propice au repos, et en mettant en place une routine régulière. Il est également important de veiller à ce que l’enfant ait une durée de sommeil suffisante pour éviter la fatigue excessive, qui peut favoriser l’apparition des terreurs nocturnes.
Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en médecine du sommeil au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
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Vos questions fréquemment posées :
Comment apaiser une terreur nocturne ?
Pour apaiser une terreur nocturne, il est important de rester calme, de veiller à la sécurité de la personne et de la rassurer sans la réveiller complètement.
Terreur nocturne ou cauchemar ?
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil provoquant des épisodes intenses de peur et de confusion pendant le sommeil profond. Les cauchemars, quant à eux, surviennent pendant le sommeil paradoxal et sont souvent mémorisés.
Faut-il réveiller quelqu'un qui fait un cauchemar ?
Lorsqu'une personne vit un cauchemar, la tentation peut être grande de la réveiller pour mettre fin à son anxiété. Si l'on se base sur les recommandations pour les terreurs nocturnes, il est préférable de ne pas réveiller la personne. En effet, cela peut la désorienter et potentiellement exacerber l'épisode.
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