VIH (sida)

Le VIH, acronyme de virus d’immunodéficience humaine, désigne un virus qui affaiblit le système immunitaire de l’organisme. Cette pathologie chronique peut évoluer vers un syndrome d’immunodéficience acquise (Sida) en l’absence de prise en charge médicale. Une maladie potentiellement mortelle. Découvrez quels sont les symptômes, les causes et les traitements de l’infection au VIH.

Définition : qu’est-ce que le VIH ou sida ?

Le VIH a été découvert en 1983. Il fait partie de la famille des rétrovirus, dont on a isolé deux types : le VIH1 et le VIH2. L’infection par le VIH ou virus d’immunodéficience humaine désigne une infection virale qui s’attaque aux défenses immunitaires du corps. Le VIH infecte en effet les lymphocytes, ces globules blancs chargés de la défense immunitaire de l’organisme. Cette pathologie chronique conduit à une baisse progressive des défenses immunitaires. En l’absence de traitement, elle peut provoquer un syndrome d’immunodéficience acquise ou Sida.

Selon l’Institut Pasteur, on dénombre 6 000 nouvelles contaminations par le VIH en France chaque année. Le Sida demeure une des principales causes de décès à travers le monde chez les jeunes femmes et les adolescents.

Quelles sont les causes du VIH : quel est le mode de transmission du virus ?

Dans l’infection par le VIH, il y a trois modes de transmission :

  • Par voie sexuelle : le VIH est une infection sexuellement transmissible (IST). Il se transmet d’un individu à l’autre au cours d’un rapport sexuel non protégé (vaginal, anal, buccal). Les risques de transmission du VIH sont accrus si la personne a ses règles ou des lésions.
  • Par voie sanguine : lors d’une transfusion sanguine, un don d’organe ou un contact avec du sang contaminé.
  • De la mère à l’enfant : si la mère est infectée par le VIH, elle peut transmettre le virus à son enfant lors du dernier trimestre de grossesse. Soit par le biais des échanges sanguins entre la mère et le fœtus, soit par le passage du rétrovirus via la barrière du placenta. De même, la contamination mère-enfant peut intervenir lors de l’accouchement ou de l’allaitement.

Quels sont les premiers signes du VIH ?

Les symptômes d’une infection par le VIH évoluent au fil du temps. On distingue quatre stades dont le premier est celui de la primo-infection. Après un délai d’incubation d’une à trois semaines, certaines personnes demeurent asymptomatiques (dans 2/3 des cas) bien que séropositives. D’autres développent des signes semblables à ceux d’une grippe. Ces premiers signes du VIH sont alors des ganglions, de la fièvre, des maux de tête et de gorge, des douleurs articulaires et musculaires.

vih

 

Quels sont les symptômes du VIH ?

Après la phase de primo-infection, les symptômes du VIH évoluent. S’ensuit une phase asymptomatique sur plusieurs années (10 en moyenne). La personne est contagieuse et subit un affaiblissement de son système immunitaire. De nouveaux symptômes d’immunodéficience apparaissent : fièvre, amaigrissement, diarrhées, mycoses récidivantes (vaginales, buccales), boutons VIH. Mais aussi des sueurs la nuit, des ecchymoses et zonas. Ces symptômes sont chroniques, avec une fréquence qui augmente au fil du temps jusqu’à provoquer un syndrome d’immunodéficience acquise.

 

Le Sida se manifeste par le développement de maladies opportunistes, maladies potentiellement mortelles, qui profitent de l’effondrement des défenses immunitaires. On peut alors observer une pneumonie, des cancers (des lymphocytes, du rectum, du col de l’utérus…). Ou encore des infections parasitaires (toxoplasmose), virales (cytomégalovirus, herpès sévère), bactériennes (tuberculose) ou à champignons (candidoses). Enfin, on peut aussi voir se développer des troubles neurologiques (encéphalopathie).

Dépistage : Quel diagnostic et test pour le vih ?

Lors des premières phases, l’infection par le VIH peut être asymptomatique et l’examen clinique peut ne rien déceler. En revanche, dès trois semaines après la contamination, on peut déceler les anticorps anti-VIH grâce à une sérologie VIH. Les tests de dépistage du VIH peuvent être effectués chez le médecin traitant, dans un centre de dépistage du VIH, dans un hôpital ou un centre de planning familial. Le test s’appelle test Elisa (Enzyme-Linked Immunosorbent Assay) de 4e génération. Il met en évidence les anticorps anti-VIH1 et anti-VIH2. Sa positivité ne suffit pas à elle seule, et pour confirmer le diagnostic du VIH, il faut un second test positif. Ce second test peut être le test Western Blot (ou immunotransfert) ou le test de détection des gènes viraux. Enfin, il existe aussi des autotests VIH disponibles en pharmacie.

Quels sont les traitements du VIH et leurs effets secondaires ?

À ce stade des recherches, il n’existe pas de traitement du VIH qui permette son éradication de l’organisme. Les traitements existants visent à inhiber la prolifération du VIH dans l’organisme et donc à protéger le système immunitaire. Ces traitements du Sida reposent sur le recours à trois médicaments antirétroviraux, visant à réduire la charge virale pour permettre une meilleure réponse immunitaire. On parle alors de trithérapie. Le traitement antirétroviral est d’autant plus efficace qu’il a été mis en œuvre rapidement après la contamination par le VIH. C’est un traitement très encadré, à prendre tout au long de la vie. Il n’existe pas encore de vaccin contre le VIH. Les effets secondaires des médicaments contre le VIH sont de moins en moins forts.

Quelle prévention contre le sida ?

Il existe des moyens de prévention simples contre le VIH/Sida :

  • Entre la mère et l’enfant : on prescrit un antirétroviral à la mère pendant la grossesse, ce qui réduit le risque de transmission à l’enfant à 1 %.
  • Entre partenaires sexuels : il faut instaurer des rapports sexuels protégés (port du préservatif masculin ou féminin). On peut aussi opter pour la PrEP (Prophylaxie préexposition), qui est un traitement préventif pour les personnes ayant des rapports sexuels à risque non protégés.
  • Entre donneur et greffé ou transfusé : un dépistage systématique du prélèvement à l’hépatite B, C, au VIH et à la syphilis.
  • Entre toxicomanes : recourir à des seringues à usage unique.

 

Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en gynécologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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Vos questions fréquemment posées :

Est-ce que c'est grave d'être séropositif ?

Être séropositif au VIH est une situation sérieuse qui nécessite une attention médicale appropriée. Le VIH affaiblit le système immunitaire de l'organisme, ce qui peut rendre une personne plus vulnérable à diverses infections et maladies. Sans traitement adéquat, l'infection par le VIH peut évoluer vers un syndrome d'immunodéficience acquise (Sida), qui est une condition grave et potentiellement mortelle. Cependant, avec les progrès des traitements antirétroviraux, il est possible de vivre normalement avec le VIH comme avec une maladie chronique. Il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour obtenir un diagnostic précis, des soins appropriés et un suivi médical régulier afin de maintenir une bonne santé et de prévenir la transmission du virus, même si, désormais, dans la plupart des cas, les personnes traitées ont une virémie indétectable et ne transmettent plus le virus.

Quels sont les premiers symptômes du vih ?

Les premiers symptômes qui suivent une contamination par le VIH varient d'une personne à une autre et peuvent être différents pour chaque individu. Certaines personnes peuvent ne présenter aucun symptôme pendant une longue période, tandis que d'autres peuvent ressentir des symptômes similaires à ceux d'une grippe peu de temps après avoir contracté le virus.