Mononucléose

La mononucléose, également connue sous le nom de "maladie du baiser", est une infection virale causée par le virus d’Epstein-Barr. Cet article examine les causes, les symptômes, les complications potentielles et les mesures préventives de la mononucléose.

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La mononucléose, appelée aussi maladie du baiser, est une maladie infectieuse due au virus d’Epstein-Barr. Se transmettant principalement par la salive, la mononucléose se manifeste surtout par une forte fatigue associée à de la fièvre et un manque d’appétit.

Définition : Qu’est-ce que la mononucléose ou la maladie du baiser ?

La mononucléose est une infection virale due principalement au virus d’Epstein-Barr (EBV) qui appartient au type herpès virus de type 4. Il s’agit d’une affection touchant particulièrement les adolescents et les jeunes adultes. Si la mononucléose infectieuse est due à 90 % au virus d’Epstein-Barr, elle peut également être provoquée par d’autres pathogènes. Plus rarement, la mononucléose infectieuse peut être due à l’infection par le cytomégalovirus (CMV), au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ou encore à l’infection par le parasite toxoplasma gondii (responsable de la toxoplasmose).

Comment attrape t-on la mononucléose ?

La mononucléose est une maladie assez contagieuse, mais moins que la grippe. Elle est aussi appelée maladie du baiser, car elle se transmet essentiellement par la salive. Le virus peut également se transmettre par voie sexuelle ou par voie sanguine. Il s’agit d’une maladie essentiellement humaine. L’immunisation est en revanche à vie, c’est-à-dire qu’une personne infectée ne pourra plus retomber malade par la suite. On estime que la grande majorité des adultes (environ 90 à 95 %) possède des anticorps anti EBV (anticorps anti virus Epstein-Barr) et a donc été déjà infectée et immunisée.

Dans certains rares cas, il peut arriver que la mononucléose se réactive. Cette réactivation peut se faire chez certaines personnes lors de période de stress intense, de déficit immunitaire ou lors d’états inflammatoires. Chez les personnes qui ne souffrent pas de problèmes immunitaires, cette réactivation est asymptomatique, mais chez les personnes immunodéprimées, cette réactivation peut entraîner des complications.

Mononucléose

 

Quels sont les symptômes de la mononucléose chez l'enfant et l'adulte ?

Chez les très jeunes enfants, la mononucléose peut rester asymptomatique. La mononucléose affecte surtout les adolescents et jeunes adultes. Le pic de contamination (primo infection) se situe entre 15 et 25 ans. La mononucléose se manifeste par une fatigue extrême associée à une forte fièvre et des maux de tête. Les ganglions peuvent être hypertrophiés et un mal de gorge peut se faire ressentir. Plus rarement, la mononucléose peut être à l’origine d’une éruption cutanée. Le fond de la gorge peut se couvrir d’un enduit blanchâtre faisant penser à une angine. Parfois, un seul de ces symptômes est seulement présent. La fatigue peut parfois perdurer plusieurs semaines.

Environ la moitié des patients atteints par la mononucléose présentent une rate hypertrophiée ainsi qu’un foie de taille augmentée. Il est à noter que les personnes traitées par l’ampicilline, un antibiotique, peuvent avoir des éruptions cutanées. Plus rarement, on peut citer l’apparition d’ictère (notamment chez le sujet adulte), une thrombopénie (diminution du nombre des plaquettes sanguines) ou encore une anémie.

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Comment diagnostiquer une contamination au virus Epstein Barr (EBV) ?

Dans la plupart des cas, la mononucléose se diagnostique via le tableau clinique du patient et l’analyse de la formulation sanguine. Cette dernière révèle en effet un taux de cellules mononuclées très haut par rapport à la normale. Le médecin peut demander une recherche d’anticorps spécifiques. Ce test, appelé MNI test est particulièrement sensible s’il est effectué rapidement dès la suspicion de mononucléose.

Parfois en début de maladie un dosage d’anticorps spécifiques d’IgM anti VCA peut être réalisé, de même qu’un dosage d’IgG EBV-VCA (antigène de capside) et un dosage d’IgG EBNA (antigène nucléaire du virus d’Epstein-Barr) qui peut être plus tardif. Un test rapide de diagnostic pour détecter une angine bactérienne peut parfois être réalisé dans le cadre d’un diagnostic différentiel.

Est-ce que la mononucléose infectieuse se soigne ?

Il n’existe pas de traitement spécifique de la mononucléose. La fièvre est traitée avec des antipyrétiques, avec du paracétamol ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens. En revanche, l’utilisation d’aspirine est contre-indiquée. Les traitements corticoïdes n’ont pas d’intérêt dans le traitement de la maladie. Le repos reste essentiel et fait partie du traitement pour éviter que la fatigue ne s’installe trop longtemps.

Les antibiotiques sont inefficaces contre la mononucléose puisqu’il s’agit d’une maladie virale.

Afin d’éviter au maximum le risque de contamination, il convient de stocker la brosse à dents à l’écart de celles des proches, d’éviter de s’échanger les couverts et d’embrasser l’entourage. Afin d’éviter la contamination d’autres personnes, il est important d’éviter les sports de combat ou les sports de contact pendant un certain temps. Le lavage des mains régulier est également très important. Une alimentation saine et équilibrée ainsi qu’un apport hydrique suffisant permet à l’organisme de mieux combattre la fatigue.

Quelles sont les complications possibles de la mononucléose ?

Rarement, la mononucléose peut se compliquer en encéphalite. La mononucléose engendrant une splénomégalie (augmentation du volume de la rate) chez la moitié des personnes contaminées, il est important d’éviter de porter des charges lourdes ou de faire des efforts importants quand les symptômes sont encore présents afin d’éviter une rupture splénique. Dans de rares cas, les voies respiratoires peuvent être obstruées par des amygdales hypertrophiées.

La mononucléose infectieuse peut parfois engendrer des complications neurologiques comme une méningite aseptique ou une encéphalite. La mononucléose peut également dans de très rares cas engendrer une myocardite (inflammation du myocarde). Exceptionnellement, l’infection au virus d’Epstein-Barr peut constituer un facteur de risque de développement de pathologies comme le lymphome de Burkitt ou certains cancers nasopharyngés.

 

Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en médecine générale au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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Vos questions fréquemment posées :

Quelle est la durée de la mononucléose ?

La période d’incubation de la maladie est longue : entre 4 et 6 semaines environ. Les symptômes de la mononucléose durent généralement une semaine à 10 jours, mais la fatigue peut perdurer parfois plus d’un mois après la contamination.

Est-ce que la mononucléose est grave ?

La mononucléose est une maladie la plupart du temps bénigne. Cependant, dans de rares cas chez les adolescents et les jeunes adultes, des complications peuvent survenir, notamment des problèmes à la rate ou au système nerveux.

Comment se transmet la mononucléose ?

Elle se transmet principalement par contact étroit, par le biais de la salive ou des sécrétions nasales. Elle peut également être transmise par la transfusion sanguine ou par le lait maternel.

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