Molluscum contagiosum

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Le molluscum contagiosum peut entraîner des démangeaisons et irritations de la peau. Bien qu’il affecte particulièrement les enfants et adolescents, les adultes peuvent tout à fait être atteints. Il existe des traitements spécifiques pour s’en débarrasser. De plus, adopter les gestes préventifs n’est pas négligeable et peut faire partie de la routine quotidienne.

Le molluscum contagiosum est une affection de la peau bénigne, et fréquente surtout chez les enfants de moins de 10 ans, causée par un poxvirus. Il s’agit du virus de la famille des virus à ADN à double brin ou bicaténaires. Toutefois, les adolescents ne sont pas non plus épargnés. Il peut même arriver que le molluscum contagiosum apparaisse chez l’adulte, étant donné que cette maladie est très contagieuse.

Il existe différents types de molluscums contagiosum, le type 1 étant le plus répandu. Le type 2 peut se manifester dans le cadre d’une MST et se présenter sur les parties génitales, le pubis, les fesses… Quant aux types 3 et 4, ils sont plutôt rares.

Quoi qu’il en soit, pour reconnaître les molluscums contagiosum, il faut se référer à leur aspect et à la zone touchée. Ils se présentent comme des boutons posés sur la peau à un endroit du corps (sauf les paumes des mains et les plantes de pied), d’environ 2 à 8 mm de diamètre, de couleur rosée ou claire. Il ne faut donc pas les confondre avec des verrues.

Le molluscum contagiosum peut apparaître en groupe de cinq à vingt sur la peau du visage, le cou, le tronc, les aisselles, etc. Voire plus, chez les personnes ayant un système immunitaire affaibli, ou une maladie provoquant une dysfonction immunitaire.

Le molluscum est d’origine virale. Le virus du molluscum contagiosum se transmet facilement, ce qui en fait une affection contagieuse. La transmission peut se faire par contact direct de peau à peau, c’est le cas par contact sexuel, ou simplement en touchant la peau d’un individu infecté.

Elle peut aussi avoir lieu de façon indirecte. Par exemple à travers des objets contaminés, ou en partageant ses effets personnels : éponges, vêtements, jouets… La propagation sur un autre endroit de la peau peut se faire en touchant ou en grattant les lésions et en les perçant. Il s’agit alors d’auto-inoculation. En effet, cela va libérer le virus sur la peau. Il faut être assez méticuleux dans ces cas pour éviter de le répandre ailleurs.

Pour déterminer s’il s’agit d’un molluscum, on peut se baser sur l’aspect de la peau de la zone atteinte. En effet, les lésions qui apparaissent sont petites en général, mais bombées, et peuvent présenter un trou au centre. Dans certains cas, cela peut atteindre les 15 mm de diamètre et être donc plus important en taille. Si, très souvent, c’est indolore, parfois, les lésions constatées deviennent prurigineuses et inflammatoires. Par ailleurs, le molluscum peut être associé à des irritations au niveau de la région du corps où il se présente.

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Le diagnostic du molluscum contagiosum repose sur un examen clinique. En d’autres termes, le médecin observe l’apparence de la peau, les lésions présentes, les zones touchées… Il peut aussi demander au patient s’il a déjà été en contact avec une personne infectée. Dans certaines situations, en cas d’incertitude, on pratique une biopsie.

Traiter les molluscums peut se faire de différentes manières. Si dans certains cas le molluscum contagiosum guérit de lui-même, autrement dit, il disparaît, dans d’autres, il faut un traitement spécifique. À noter qu’il est important de tous les enlever.

Il peut s’agir de traitement par curetage réalisé par un médecin après application d’une crème anesthésiante.

Le praticien peut aussi prescrire un traitement sous forme de crème à appliquer selon une fréquence déterminée. L’azote liquide peut aussi être employé pour s’en débarrasser, il s’agit de la technique de cryothérapie. Des traitements naturels peuvent être associés pour éviter la propagation du molluscum, comme l’aromathérapie avec l’utilisation d’huiles essentielles. Toutefois, certaines personnes ne doivent pas utiliser ces huiles, ou ne les supportent pas. Quoi qu’il en soit, si le patient est apte à les utiliser, il est important d’effectuer un test d’huiles essentielles sur une petite surface de la peau.

Il existe des mesures simples à respecter au quotidien pour éviter la contamination. Notamment, éviter tout contact direct avec une personne infectée, par exemple en privilégiant des rapports sexuels protégés ; en évitant de prêter sa serviette, ses vêtements ou tout objet personnel. Il est important d’avoir les mains propres en les lavant régulièrement. Et surtout d’éviter de pincer, gratter ou toucher les lésions. Il est recommandé d’éviter de raser la zone infectée pour ne pas répandre le virus ailleurs. Et surtout, de booster son système immunitaire avec les bons compléments alimentaires et vitamines.

Courant, le molluscum contagiosum est sans danger pour la santé, bien que pouvant provoquer une sensation de gêne en raison des démangeaisons. S’il est vrai qu’il peut disparaître sans traitement au bout d’un certain temps, il existe des moyens d’en venir à bout plus rapidement. Adopter les gestes préventifs peut aider également à éviter la contamination ou à amplifier sa propagation.

Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en dermatologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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