Déshydratation

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Pouvant être considérée comme une urgence médicale, la déshydratation s’avère en pratique assez facile à prévenir et à identifier. Certaines populations sont plus à risque que d’autres et les bons comportements permettent d’éviter des situations dramatiques.

La déshydratation définit de manière globale un manque d’eau et, parfois, de sels minéraux à l’intérieur du corps humain. L’eau jouant un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de l’organisme (l’être humain, adulte, est constitué en moyenne de 60 % d’eau), un manque d’eau peut rapidement entraîner une altération du fonctionnement de l’organisme. On considère, pour illustrer ce propos, qu’un être humain ne peut survivre plus de 2 à 3 jours sans boire. Selon les symptômes et selon l’état physiologique de la personne (voir plus bas), il est possible de parler de déshydratation légère, de déshydratation modérée ou de déshydratation sévère.

Chaque jour, l’être humain élimine en permanence de l’eau (par l’urine, par la transpiration, etc.). Lorsque ces pertes en eau ne sont pas compensées par un apport équivalent, l’individu s’expose à un risque de déshydratation. Dans la plupart des cas, les causes de la déshydratation sont :

• un apport en eau et en sels minéraux insuffisant ;
• un épisode de diarrhées et/ou de vomissements ;
• certaines maladies chroniques, comme le diabète déséquilibré ;
• la prise de médicaments laxatifs ;
• la consommation excessive d’alcool (effet diurétique) ;
• la transpiration excessive (par temps chaud et/ou lors d’un effort physique intense et prolongé) ;
• un épisode de fièvre, en particulier chez l’enfant ou chez une personne âgée.

Les symptômes de la déshydratation diffèrent selon qu’il s’agit d’une déshydratation légère, modérée ou sévère et selon l’âge de la personne.

La déshydratation chez le nourrisson et l’enfant

Les nourrissons et les jeunes enfants de moins de deux ans sont des sujets fragiles face au risque de déshydratation. Chez le nourrisson et le jeune enfant, la perte d’eau peut en effet être très rapide. Il convient ainsi aux parents ou aux personnes responsables de l’enfant d’être vigilants en cas :

• de nourrisson ou de jeune enfant anormalement apathique ;
• de nourrisson ou de jeune enfant qui dort beaucoup plus que d’habitude, et qui est difficile à réveiller ;
• d’un comportement inhabituel chez le nourrisson ou le jeune enfant ;
• d’une respiration accélérée ;
• d’une peau grisâtre ;
• d’un enfoncement de la fontanelle.

La déshydratation chez l’adulte et les personnes âgées

Chez l’adulte et la personne âgée (aussi vulnérable que le nourrisson), les symptômes de la déshydratation varient entre :

• la sensation de soif, plus ou moins intense ;
• les lèvres sèches, la bouche sèche, la langue sèche ;
• une perte de poids ;
• une sensation de fatigue et/ou de perte d’énergie ;
• une diminution des urines ;
• une perte d’appétit ;
• un état de somnolence ;
• une désorientation et/ou des vertiges ;
• des troubles de conscience.

La couleur des urines constitue un bon indicateur pour savoir si l’individu boit suffisamment d’eau. Des urines foncées (concentrées) sont en effet le signe d’une consommation insuffisante d’eau.

La prise en compte des symptômes associée à un examen clinique suffit le plus souvent à poser le diagnostic de la déshydratation. Dans certaines situations, des analyses de sang peuvent être prescrites en complément.

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Le traitement en cas de déshydratation diffère selon le type de déshydratation (légère, modérée, sévère) et/ou selon la personne concernée (déshydratation de l’adulte en bonne santé, déshydratation du bébé, déshydratation d’une personne âgée etc.).

• Dans les cas les plus légers, l’absorption de grandes quantités d’eau suffit très souvent au traitement de la déshydratation. Il convient toutefois d’y associer une vigilance.
• Dans les cas les plus graves, l’administration de solutions intraveineuses contenant du chlorure de sodium peut s’avérer nécessaire.
• La prise en charge médicale en urgence est indispensable, surtout lorsqu’elle concerne une personne vulnérable (nourrisson et personne âgée).

Il existe des solutions de réhydratation orales qui permettent, en cas de déshydratation légère ou modérée, de compenser les pertes d’eau et de sels minéraux dans l’organisme. De la même manière, des traitements contre les vomissements ou les diarrhées peuvent être prescrits pour éviter les pertes excessives d’eau.

À noter que la prévention est très nettement préférable au traitement.

La prévention de la déshydratation passe essentiellement par une consommation en eau suffisante pour compenser les pertes. Il est généralement recommandé de consommer, chez l’adulte, entre 1,5 et 2 litres d’eau par jour. L’apport en eau et en sels minéraux se fait également par la consommation d’aliments riches en eau. L’hydratation doit se faire de manière régulière, sans attendre les premiers signes de déshydratation.

La consommation en eau doit, par ailleurs, être adaptée aux conditions particulières. Il est recommandé de boire davantage lors des épisodes de fortes chaleurs, lors de la pratique d’une activité physique, lors d’épisodes de diarrhées ou de vomissements etc.

Les conséquences de la déshydratation peuvent être importantes avec, au-delà des symptômes associés, des risques de troubles neurologiques et des risques de convulsion. Dans les cas les plus graves, la déshydratation peut être mortelle.

Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en médecine générale au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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